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Source : TSA-Algérie
Date : February 28, 2015 at 06:20PM
La question de savoir quelle éducation offre l'école algérienne à nos enfants est sur toutes les lèvres, surtout depuis la publication de nombreuses vidéos choquantes où l'on voit des élèves violentant leurs enseignants ou transformant leurs salles de classes en tribunes de supporters de football.
Que se passe-t-il donc dans un grand nombre d'écoles algériennes ? Pourquoi nos élèves deviennent-ils si incontrôlables ? De plus en plus d’enseignants affirment se sentir impuissants face à l'agitation et le chaos qui gagnent certaines salles classes. Pour nombre d'instituteurs et de fonctionnaires du secteur de l’éducation, ce qui se produit dans les écoles algériennes dépasse l’entendement. Ces vidéos en témoignent.
La semaine dernière, la vidéo d’un enseignant, ne pouvant plus contrôler l’énorme chahut qui régnait dans sa classe d'un lycée d'Oran, a créé le buzz sur les réseaux sociaux. L’enseignant, dont l’histoire a été relayée par la chaîne de télévision privée Ennahar TV, s’est enfui par la fenêtre. Cette vidéo nous pousse à nous interroger sur l’état d’anarchie dans lequel ont sombré certains établissements. Comment peut-on qualifier cette situation ?
A vous de juger au travers de ces vidéos, le plus souvent prises par des élèves turbulents qui utilisent les nouvelles technologies pour filmer et partager sur les réseaux sociaux ce qui se déroule au sein de l’enceinte scolaire. Ces comportements sont le reflet d'une crise morale qui mine la société algérienne. Est-ce la faute des parents ? Quelle est la responsabilité de nos institutions face à ces fléaux ? Ce débat de société est plus que jamais urgent.
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Le bilan du drame d'Aokas s'est alourdi. Une septième victime est décédée, ce mercredi matin à l'hôpital de Béjaïa, a confirmé le directeur de la santé et de la population (DSP) de la wilaya de Béjaïa au micro de la radio nationale Chaîne III.
Cette victime a succombé à ses blessures et les médecins n'ont pas pu la sauver. Quatre autres victimes sont encore hospitalisées. Mais leurs jours ne seraient pas en danger, à en croire le même responsable. Les autres victimes au nombre de 13 ont toutes quitté l’hôpital d’Aokas, a-t-on encore appris. Par ailleurs, un jeune couple et son bébé, âgé d'à peine trois mois et originaire de la wilaya de Tizi-Ouzou, en est sorti miraculeusement indemne après qu’il eut été enseveli entièrement par une coulée de terre et de pierre, indique à ce propos l'APS.
Pour rappel, ce drame a été provoqué par l'éboulement qui s'est produit mardi en début d’après-midi à Aokas, à hauteur du tunnel éponyme sur la RN26 reliant Bejaia à Sétif. Sur les lieux, les éléments de la gendarmerie nationale et les engins des services de la direction des travaux publics s'activent pour déblayer rapidement une partie de la voie obstruée, afin de rétablir la circulation routière vers Jijel et Sétif et inversement, vers Bejaia et Alger. De son côté, Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi s'est déplacé à Béjaïa pour faire le point sur l’état du site montagneux et son activité et déterminer les causes à l’origine de l’éboulement.
Voici une vidéo qui retrace les circonstances de ce drame occasionné par les impressionnantes chutes de rochers : https://www.youtube.com/watch?v=tOQ192qggOoThe post Vidéo. Chutes de rochers à Aokas : Une septième victime succombe à ses blessures appeared first on Algérie Focus.
Nouveau revers pour Chakib Khelil. L’ancien ministre de l’Energie a demandé aux autorités financières suisses de ne pas délivrer les informations concernant ses avoirs financiers aux autorités algériennes. La demande est rejetée et les Suisses ont signifié à l’ancien ministre qu’ils ont donné une suite favorable aux autorités algériennes qui auraient demandé les mouvements financiers de l’ancien ami de Bouteflika.
L’information est révélée par Plateforme suisse d'informations Swissinfo. Selon des informations fournies par cette source, la Tribunal fédéral suisse, en charge de l’affaire a dit oui à un contrôle de flux d’argent d’un montant de 200 millions d’euros qui a eu lieu “en particulier entre un organisme public algérien - dont l'ancien ministre était responsable - et un homme d'affaires italien et de celui-ci à une autre société”, précise-t-on.
Cette nouvelle donne complique davantage la situation de Chakib Khelil, soupçonné d’avoir touché, comme plusieurs autres hauts responsables, des pots-de-vin estimés à 198 millions de dollars pour octroyer à l’Italien Saipem un marché d’une valeur de 11 milliards de dollars. Pour rappel, Chakib Khelil n’est pas le seul à être soupçonné dans cette affaire. Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires Etrangères, Mohamed Bedjaoui, aurait servi d’intermédiaires entre l’ancien ministre de l’Energie et des majors pétrolières.
Cela confirme également que les autorités judiciaires algériennes enquêtent sur l’affaire de Chakib Khelil qui n’est, cependant, pas sous le coup d’un mandat d’arrêt international. L’affaire risque d’être donc de connaître de nouveaux rebondissements.
Essaïd Wakli
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C'est une première. «Fly-Algérie» est un site Internet qui offre à ses visiteurs l’opportunité d'acheter des billets d’avion le moins cher possible. Il s'agit d'un «comparateur de vols dédié à l’Algérie», comme l'indique le site.
Il existe d’autres variantes en Tunisie et au Maroc. Fly-Algérie concerne trois villes : Alger, d’Oran et Constantine. Le site propose lds tarifs attractifs. Prenons l'exemple de ce billet d’avion à destination de la Turquie, Alger – Istanbul, valable du 4 mai au 13 du même mois, pour 22 000 dinars seulement. Un prix imbattable. Il s'agit d'un vol de la compagnie Alitalia avec escale à Rome (Italie).
D’autres billets sont également proposés à des prix très compétitifs. On peut citer le Caire (26 500 dinars), Dubaï (39 260 DA) ou bien Barcelone (15 850 DA). Ce genre de prestations est fourni, en Europe par exemple, par des entreprises proposant des tarifs défiant toute concurrence. Néanmoins, on sait que pour payer moins cher, il faut faire certaines concessions, comme par exemple, accepter une ou plusieurs escales ou voler sur des appareils "low cost" quelques fois peu agréables.
Elyas NourThe post Fly-Algérie lance le premier comparateur de vols du pays appeared first on Algérie Focus.
Les travailleurs de l’usine de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) observent, depuis trois jours, un sit-in devant le siège de leur entreprise, à Rouiba, pour protester contre l'accaparement par l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout d'un terrain appartenant à leur usine.
Des sources locales ajoutent que des centaines de travailleurs campent sur place afin de faire entendre leurs doléances. Ils protestent contre "la passivité des pouvoirs publics". Des sources locales affirment également que le transporteur Mahieddine Tahkout a chargé ses chauffeurs de placer des bus et camions dans un terrain vague appartenant à la SNVI. « Cela dure depuis trois jours », s’insurgent des syndicalistes.
Il y a quelques jours, les syndicalistes de la zone industrielle de Rouiba avaient observé un sit-in pour protester contre la velléité de certains responsables de « privatiser » les entreprises publiques. Une information démentie, depuis, par Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprises (FCE).
Essaïd Wakli
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Le centre d’Alger était en état de siège dans la matinée de ce mardi 24 février. Peu avant 9h, un énorme dispositif sécuritaire est déployé à travers les rues de la capitale. A la place « Mauritania », point de jonction du Boulevard Amirouche et de la Rue Hassiba, quelques fourgons cellulaires y sont stationnés. Matraques et casques accrochés au ceinturon, des éléments des Unités républicaine de sécurité (URS) parcourent le boulevard précité. En s’approchant de la Grande Poste, une chanson de Rabah Derriassa retentit.
Ana Djazayri !
Le refrain « ana djazayri ("je suis Algérien" en derdja)» parvient aux oreilles des passants. Au niveau et aux alentours immédiats de la Grande Poste, le déploiement policier est plus impressionnant encore. Plusieurs dizaines de véhicules et des centaines d’agents y sont mobilisés. Des chapiteaux blancs, abritant des exposants de produits artisanaux, sont plantés sur les esplanades et jardins adjacents à la Grande Poste. Une petite tribune préfabriquée, installée sur le large trottoir, tourne le dos au Jardin Khemisti et donne sur la rue et l’esplanade surplombant ce dernier, qui sert de piste aux troupes folkloriques participant à la célébration officielle de cette date anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures en 1971 et la création de l’UGTA en 1956.
Vers 11h, l’animateur des festivités appelle les vainqueurs des compétitions sportives de la matinée à se présenter à la tribune pour recevoir leurs prix. Mais ces festivités encadrées par un impressionnant dispositif de forces anti-émeutes ne sont, en fait, destinées qu’à noyer le poisson de l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (Icso), une coalition de partis et de personnalités politiques, qui avait appeler à un rassemblement au même endroit et le même jour, à midi, pour dire non au gaz de schiste en Algérie et soutenir les citoyens d’In Salah, mobilisés contre l’exploitation de ce gaz non conventionnel depuis le 31 décembre dernier.
Finalement, les leaders de l’Icso sont arrivés sur les lieux plus tôt que prévu. Dès qu’ils pointent leur nez, à 11h passées, le dispositif de « maintien de l’ordre » se transforme en véritable machine de répression. Les chefs de file du RCD, de Jil Jadid, du MSP, d’Ennahda, de l’USD (non agréé) ainsi que Ben Bitour, entre autres, sont violemment repoussés vers la Faculté centrale. Traînant les pattes, ils sont malmenés et bousculés par les policiers qui usent de leurs boucliers. Devant la difficulté de repousser la foule compacte, les agents du général-Major Abdelghani Hamel, DGSN, redoublent de violence pour disperser les animateurs de l’Icso et leur sympathisant. La stratégie semble efficace. Mohcine Belabbès, Sofiane Djilali, Ahmed Benbitour, Abderrezak Mokri et Karim Tabbou sont désormais éparpillés, chacun est entouré de quelques proches collaborateurs et de journalistes. A hauteur de la Place Audin, Sofiane Djilali, observé une halte juste à l’entrée du tunnel. Cerné, lui est ses compagnon, par un bouclier d’hommes en uniforme brutaux, le chef de file de Jil Jadid étouffe. Suant, haletant, il dénonce aux journalistes la brutalité policière.
"Dégagez d’ici. Vous vous croyez plus algériens que les autres ?"
Visiblement irrité par de longues minutes de blocage de la circulation automobile, un jeune homme joue au baltagui. Il s’en prend verbalement à Sofiane Djilali. « Dégagez d’ici. Vous vous croyez plus algériens que les autres ? Vous êtes minable », s’attaque-t-il en tentant de s’approcher de lui. Les policiers laissent faire, mais un des compagnons de Djilali, costaud, s’interpose avant que d’autres personnes se joignent à lui et réussissent à convaincre l’agresseur de s’éloigner. A ce moment-là, un jeune manifestant se fait arrêté violemment par trois policiers au milieu de la chaussée. Les policiers se mettent de nouveau à bousculer les manifestants les repoussant vers la Rue Didouche. Karim Tabbou, pris d’assaut par les journalistes, qualifie les brutalités policières de « signe de la fin d’un régime qui n’a comme alternative que la repression ». « Le pouvoir ne devrait pas avoir peur du peuple qui manifeste pacifiquement contre la gaz de schiste », déplore-t-il.
La Place Audin dépassée, la foule commence à se reconstituer autour de Belabbès, Djilali, Mokri et Tabbou qui tout près l’un derrière l’autre. Mais, les agents de police s’en aperçoivent rapidement. Ils entourent et isolent à nouveau le patron du RCD et les cadres de son parti devant le Cinéma l’Algeria. Au bout de quelques minutes, on met fin à l’encerclement, et les manifestants poursuivent leur chemin et convergent vers le siège régional du RCD. Mohcine Belabbès s’y engouffrent le premier, suivi de Bahbouh (UFDS), Djilali, Tabbou, Benbaïbeche (El Fajr El Jadid), Benbitour et Douibi. Ali Benflis conclut le bal, quelques dizaines de minutes plus tard.
"Nous avons réussi"
Peu avant 13h, les leaders de l’Isco, à l’exception de Karim Tabbou, tiennent un point de presse dans les locaux du RCD. Au cours de leurs interventions, Belabbès, Benflis, Dhouibi et Mokri dénoncent unanimement la répression féroce de la manifestation pacifique et réclament la « libération immédiate » des personnes arrêtés. « Il y a eu au moins cinquante arrestations à Alger et quatorze autres à Boumerdès, dont des SG de partis et des personnalités nationales », affirme Belabbès. Les quatre intervenants se sont tous félicités de « la réussite de la manifestation », en qualifiant cette journée d’ « historique ». « Nous avons réussi à faire sortir des dizaines de milliers de policiers dans la rue et nous avons brisé le mur de la peur », se réjouit Mokri. La conférence est conclue par l’annonce d’une réunion de l’Icso pour demain, au siège d’Ennahda sis à El Biar.
Diaporama photos. De la place Audin au siège du RCD, rue Didouche Morad, la manifestation anti-gaz de schiste du 24 février empêchée par Djamila OULD KHETTABThe post PHOTOS. De la Zorna à la Matraque : un 24 février particulier à Alger appeared first on Algérie Focus.
Profitant de sa sortie à l’occasion du 24 février, Abdelmalek Sellal règle ses comptes avec l’opposition. Il estime, dans un discours prononcé à Hassi-Messaoud que « d'aucuns cherchent à dresser les Algériens les uns contre les autres en jouant sur la fibre régionaliste pour attenter à l'unité nationale ».
« Certains ont tenté vainement d'attiser la fitna dans le nord, puis dans le sud à Ghardaïa, Ouargla et Djanet», a-t-il dit. « Après ces échecs successifs, ils s'essayent maintenant à In Salah, mais leur entreprise n'aboutira pas » car le peuple algérien est « uni » et « l'Algérie est aujourd'hui un pays stable qui exporte la paix et la sécurité», a encore assuré le Premier Sellal.
Pour le Premier ministre, « ces manœuvres « ne pourront jamais remettre en cause l'authenticité du peuple algérien connu pour sa diversité culturelle, son attachement à l'islam, mais aussi par la sagesse des habitants du sud », a-t-il affirmé, appelant à préserver ces spécificités.
Sellal a par ailleurs profité de l’occasion pour répondre à ceux qui accusent le gouvernement de vouloir reculer sur la règle 49/51 %. «D'aucuns n'acceptent pas l'attachement de l'Algérie à la règle 49/51 mais nous ne renoncerons pas à ce principe », a soutenu le Premier ministre avant d’ajouter que « le pays puise sa force de son potentiel énergétique ».
Avant ces précisions, les services du pouvoir sont passés à l’acte, à Alger : ils ont empêché une manifestation de l’opposition.
E. Wakli
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Les forces anti-émeutes algériennes ont-elles fait preuve de racisme envers ce manifestant algérien noir de peau lors de la marche organisée par les partis de l'opposition ce 24 février à Alger ? C'est la question que se posent de nombreux internautes et journalistes algériens qui ont partagé massivement sur les réseaux sociaux les photos de ce manifestant violenté et brutalisé par plusieurs policiers.
Des journalistes présents sur les lieux pour couvrir cette marche violemment réprimée crient au scandale : "La police raciste est une vérité algérienne . Contrôle et arrestation au faciès, devient une règle", a dénonce pour sa part Zouheir Ait Mouhoub, journaliste et responsable de l'édition spéciale Etudiants à El Watan. "En Algérie, le Noir s'il ne sert pas le thé, est soit dans une troupe folklorique, soit tabassé !", s'indigne aussi à ce sujet la journaliste Faten Hayed, journaliste à la rédaction d'El Watan Week-end. "Un jeune noir de peau a été battu devant tout le monde par des policiers visiblement racistes et haineux. Le jeune homme a été humilié parce qu'il est noir", signe et persiste également sur son compte Facebook, le journaliste Fayçal Métaoui. Signalons enfin que ces photos ont été diffusées sur Twitter par Adlène Meddi, le rédacteur en chef d'El Watan Week-end.
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Des milliers de manifestants ont répondu, ce mardi, à l’appel de l’Instance de suivi et de concertation de l’opposition (ISCO), à la marche contre l’exploitation du gaz de schiste en Algérie, dans la ville de Tizi Ouzou.
Peu après midi, des centaines de citoyens ont commencé à affluer devant l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, lieu du départ de la manifestation. Une heure après, une foule nombreuse, composée d’hommes et de femmes de toutes tous âges, s’est formée devant le portail principal du campus. L’on pouvait distinguer des dizaines d’élus de différentes localités de Tizi Ouzou ainsi qu’un grand nombre d’ex-parlementaires RCD de la même wilaya. Des dizaines de militants et militantes de partis d’obédience islamistes font également partie de la concentration humaine.
Un grand nombre de banderoles ont été brandies par les manifestants. On pouvait y lire des slogans, tels « Non à l’exploitation du gaz de schiste », «Préservons la nature", Non à la spoliation de nos richesses naturelles » et autres. Les quelques trois milles marcheurs, organisés en carrés, ont arpenté le boulevard Lamali menant vers le centre ville, en passant devant le CHU Nedir-Mohammed.
« C’est une preuve on ne peut plus tangible que le peuple algérien est conscient des dangers écologiques immédiats, et sur le long terme que peut charrier ce projet. Les Algériens refusent l’exploitation de cette énergie non-conventionnelle. Nous sommes tous contre l’exploitation du gaz de schiste », déclare M.Irmeche Rabah, président de l’APC d’Aghribs. «L’Algérie n’a pas besoin de l’exploitation de ce gaz. Nous avons des solutions palliatives. Notre pays est immense. Nous pouvons développer l’agriculture, le tourisme, l’énergie solaire et beaucoup d’autres créneaux susceptibles d'apporter beaucoup de richesse et créer des emplois. Pourquoi nos gouvernants se focalisent-ils sur le gaz de schiste, dangereux pour la nature et l’homme ? », se demande-il.
« Que nos frères du Sud sachent qu’ils ne sont pas seuls dans leur combat contre l’exploitation du gaz de schiste et la destruction de notre nature. Nous sommes là pour les soutenir et nous les soutiendrons toujours », déclare à Algérie Focus un jeune étudiant.
La marche s’est dirigée, ensuite, vers le siège de la wilaya, où un bref rassemblement a été tenu.
La foule s’est dispersée dans le calme et aucun incident n’a été déploré. Notons qu’aucun dispositif policier particulier n’a été mobilisé pour la circonstance.
Arezki Ibersiene
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