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Source : TSA-Algérie
Date : January 31, 2015 at 08:16PM
Coup de froid dans le dos. Le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, jeudi, devant les membres du Conseil de la nation (Sénat) que « pas moins de 20% des logements sociaux » ne sont pas occupés par leurs propriétaires. Une information qui n’est guère surprenante, mais qui trouve tout son sens lorsqu’elle est dite par un ministre de la République.
Ce problème du marché noir « entrave l'opération de vente de près de 571.000 logements sociaux, distribués entre 1983 et janvier 2004, à leurs occupants », a indiqué M. Tebboune. Il s’agit, pour ce dernier, d'une affaire morale. Il a souligné que certains cas seront traités et réglés, notamment ceux qui concernent des désistements de logements à des membres de la famille, « tandis que d'autres cas seront examinés par le gouvernement ».
L’affirmation de Abdelmadjid Tebboune révèle l’ampleur du trafic qui touche ce secteur très sensible. L’Etat met ainsi le doigt sur un problème très épineux. Puisque le logement est l’un des problèmes que les autorités n’arrivent pas à régler malgré la multitude des projets lancés depuis plusieurs années. Sur un autre plan, Abdelmadjid Tebboune a annoncé que pour atténuer la pression sur la direction générale de l’AADL, le ministère va créer des bureaux régionaux. Cela permettra également de faciliter la tâche aux souscripteurs.
Essaïd Wakli
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Après la corruption, le détournement des deniers publics, le gaspillage est l'autre menace qui plombe l'avenir de l'Algérie. Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), Mustapha Khiati, vient de jeter un véritable pavé dans la marre en révélant les conclusions d'une enquête glaçante : les Algériens jettent dans leurs poubelles annuellement... 40 millions de dollars de pain.
40 millions de dollars, une somme gigantesque avec laquelle on aurait pu construire des usines, des logements ou des hôpitaux dans plusieurs régions isolées, pauvres et précaires. Mais au-lieu de cela, ces 40 millions de dollars se retrouvent dans nos poubelles ! Il faut savoir que chaque jour les Algériens dépensent au moins un milliard de centimes pour acheter du pain, nous apprend la même source citée par la Radio Chaîne III. De son côté, le Président de l'office interprofessionnel des céréales, Mohamed Belabdi a expliqué que ce gaspillage est dû au prix abordable du pain en Algérie où les citoyens ne font aucun effort pour rationaliser la consommation du pain. Pour sa part, Abdenour Hadji, directeur central au ministère du Commerce, a confié à la même Radio que le seul moyen d'empêcher ce gaspillage est d'élever le prix du pain.
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Jeudi, le ministre algérien de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelwahab Nouri, a affirmé depuis Bouira, au centre du pays, que la valeur de notre “production agricole nationale a atteint 35 milliards de dollars en 2014, ce qui permet de satisfaire les besoins du pays à 72%”. Pour vérifier le bien fondé de cette affirmation très optimiste, nous sommes partis dans des marchés et supermarchés à Alger pour constater de nos propres yeux les produits qui sont commercialisés et achetés par les Algériens.
Des produits algériens agricoles existent bien évidemment. Mais ils ne sont guère disponibles en grande quantité, comme le prétend notre ministre, ni à des prix abordables. Dans ce contexte, les consommateurs algériens se retrouvent obligés d’aller acheter des produits de base…importés ! A titre d’exemple, il faut vraiment sillonner plusieurs marchés pour trouver des artichauts algériens dont le prix a atteint les 140 Da le kilo. En revanche, des fonds d’artichauts surgelés importés d’Egypte, oui d’Egypte SVP, sont disponibles dans presque toutes les supérettes ! 250 Da le sachet. “Ils s’épuisent rapidement de nos rayons”, reconnaît un vendeur dans une supérette située dans la banlieue d’Alger. Les petits pois, introuvables dans nos marchés car ce n’est pas encore leur saison, sont toutefois disponibles massivement dans les rayons des produits surgelés. Mais, eux-aussi, ils sont importés de l’étranger et d’Espagne plus exactement et sont proposés à la vente au même prix que les fonds d’artichauts, à savoir 250 Da le kilo.
Des produits importés avec des devises précieuses dont l’Algérie a cruellement besoin en ce moment. Des produits qui sont, pourtant, cultivés ici en Algérie dans plusieurs de nos régions. Mais contrairement à ce que nous apprend Abdelwahad Nouri, ces produits agricoles sont très difficiles à trouver dans nos marchés. Sinon, leurs prix dépassent les capacités du portefeuille des algériens modestes. Preuve en est, l’huile d’olive made in Turquie fait rage dans nos supermarchés ! Alors que l’Algérie est réputée mondialement pour son huile d’olive de très haute qualité, les algériens sont réduits à consommer de l’huile d’olive vierge extra importée de Turquie. Elle est écoulée dans nos magasins d’alimentation générale à 650 Da. En revanche, l’huile d’olive vierge extra algérienne est proposée à 1200 Da ! Et il faut faire des recherches pendant longtemps pour la trouver en vente. Par conséquent, de nombreux algériens, pour manger, ils recourent aux produis importés qui nous coûtent des devises en euros et en dollars. Alors monsieur le ministre, qu’est-ce qui a amené l’Algérie à importer des artichauts d’Egypte au moment où notre production agricole, d’après vous, bat des records ? Est-ce toujours la faute du lobby des importateurs ? Ou est-ce le symbole de l’inefficacité de notre agriculture ?
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Les imams rétrogrades sévissent encore. Un « mufti », prétendent détenir un doctorat, a écrit, dans l’édition de vendredi du quotidien arabophone Echorouk que prononcer la khotba (prêche de vendredi) en langue berbère n’est « pas autorisé ». Selon le mufti, qui s’appelle Moussa Ismaïl, seule « la langue arabe doit être admise » lors du prononcé du prêche de vendredi. Il admet, tout de même, « la traduction de certains passages » dans le cas où l’auditoire ne comprend pas la langue arabe.
Cet avis confirme de plus en plus que les nouveaux imams, ceux qui s’érigent en maître de l’exégèse religieuse, affichent facilement leur hostilité à la culture berbère. Pis, cela donne l’image d’une interprétation sectaire de la religion qui ne reconnaît qu’une seule langue : l’arabe. Pourtant, des textes bien connus de la religion musulmane ne font aucune distinction de langue ou de race. Mieux, il est dit que cette religion universelle est destinée « au monde entier ». Preuve en est, des millions de citoyens dans le monde entier sont musulmans sans parler l'arabe. Ce discours ne pourra donc diffuser que de la haine et l'exclusion. Sinon comment s’adresser à des millions de personnes dans une langue qu’ils ne comprennent pas ? Cela n’a aucune autre explication que l’ignorance, voire le racisme.
Essaïd Wakli
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L'Algérie dispose d'une richesse inestimable : elle compte pas moins de 539 inventeurs qui vivent dans 23 pays différents. Ses inventeurs comptent à leur actif pas moins de 3036 inventions. Malheureusement, l'Algérie ne profitent guère de ses inventeurs qui résident pour la majorité d'entre-eux aux USA, France et au Canada.
Ces inventeurs enregistrent une moyenne de 6 brevets d'invention par personne ! Une moyenne appréciable qui aurait pu profiter au développement de notre pays. Ces chiffres ont été révélés par Algerien Inventors. Une association formé par un petit groupe d’Algériens résidant à San Francisco, en Californie. "Nous désirons aider les nouveaux et anciens inventeurs algériens du mieux que nous pouvons", affirment-ils sur leur site internet. Ce collectif qui propose de l'assistance et du conseil aux inventeurs algériens qui ont réussi à développer leurs idées a rendu public la liste des inventeurs algériens et de leurs travaux. Vous pouvez la consulter en cliquant sur ce lien
Il est à signaler enfin qu'avec 3036 brevets d'invention, l'Algérie se rapproche petit à petit des pays développés comme la Suède qui compte 3 466 brevets ou les Pays-Bas lesquels comptent aussi 3 494.The post Le saviez-vous ? L’Algérie compte 539 inventeurs qui vivent dans 23 pays différents appeared first on Algérie Focus.
Tôt ou tard, les automobilistes algériens finiront payer l'accès à l'autoroute est-ouest. Jeudi, le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi a confirmé que cette mesure sera décidée prochainement après le parachèvement de tous les travaux sur l'autoroute est-ouest (1.216 km).
Lors d'une séance du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, Abdelkader Kadi a expliqué ainsi que "les détails de l'opération de péage, y compris les tarifications seront soumis au Gouvernement et annoncés après son approbation". Par ailleurs, le même ministre nous apprend que la tarification au kilomètre pour le passage sur l'autoroute est-ouest sera fixée en fonction des catégories des véhicules (véhicules touristiques, utilitaires, poids lourds et motocycles), a-t-il expliqué. Enfin, le ministre a confirmé officiellement que le lancement du péage est prévu début 2016 après réception de toutes les infrastructures de l'autoroute est-ouest (installation des stations de péage, hôtels, locaux commerciaux et aires de repos), a-t-il dit.
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Le Comité citoyen anti-gaz de schiste d'In-Salah se fend d'un communiqué dans lequel il dénonce les dernières mesures décidées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors d'un Conseil des ministres restreint consacré à la situation socioéconomique dans le sud et les Hauts-plateaux. Lesquelles mesures sont interprétées par les représentants des manifestants comme une énième tentative d'étouffer une revendication écologique par des appâts socioéconomiques et administratifs.
"Le pouvoir algérien ignore la revendication citoyenne d'arrêter le projet (d'exploitation) du gaz de schiste et poursuit sa politique des promesses mensongères en annonçant un développement (économique et social), jamais réalisé jusque-là depuis des lustres", dénonce le Comité citoyen anti-gaz de schiste d'In-Salah dans un communiqué rendu public dans la soirée d'hier mercredi 28 janvier 2015, en réponse aux mesures prises par le président de la République lors du Conseil des ministres restreint consacré la veille au développement du sud et des Hauts-plateaux.
Pour les rédacteurs du communiqué, à travers ces nouvelles promesses, qui viennent se greffer aux précédentes, le pouvoir veut anesthésier le peuple et s'accorder un nouveau sursis de plusieurs longues années. "Les pouvoirs publics, poursuit-on, continuent à confondre revendications et droits des citoyens". "Ils considèrent toujours notre droit à une vie digne, à la justice sociale et au développement durable et équitable comme revendications", explique-t-on dans le communiqué.
Le Comité citoyen anti-gaz de schiste d'In-Salah réitère, à l'occasion, son "unique revendication de l'heure" qui n'est autre que "la promulgation d'un décret présidentiel portant arrêt des opérations d'exploration, de recherches, d'essais et/ou d'exploitation du gaz de schiste à travers tout le territoire national". Il invite ainsi l'Etat algérien à suivre la même démarche que celle des pays démocratiques ayant "respecté la volonté de leurs peuples en renonçant à l'exploitation de ce gaz pernicieux". Et au comité de mettre sur le dos des autorités algériennes "l'entière responsabilité" des conséquences dévastatrices de ce "gaz maudit" sur la faune, la flore, les populations et l'environnement en général. Les représentants du mouvement de protestation contre le gaz de schiste n'épargnent pas pour autant les parlemenatires. Car, soulignent-il à juste titre, "les élus du peuple" ont donné leur feu vert à ce projet en adoptant (en 2013, ndlr) les amendements apportés à la loi relative aux hydrocarbures qui autorisent l'exploitation de ce gaz non conventionnel.
Se disant "conscient du poids de la responsabilité" qu'il porte, le comité réaffirme donc sa détermination à "maintenir toutes les actions de protestation jusqu'au renoncement à ce projet".
A noter enfin que la marche quotidienne des citoyens d'In-Salah a eu lieu ce jeudi 29 janvier 2015, et le siti-in permanent à la "Place de la résistance et de l'union" est toujours maintenu devant le siège de la daïra, a-t-on appris de sources concordantes.
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Après avoir vaincu le Sénégal (2-0) et obtenu brillamment leur ticket pour les quarts de finale, les poulains de Gourcuff ont été généreusement payés. Par rapport aux Tunisiens, aux Guinéens, aux Burkinabés ou Congolais, nos Fennecs ont été les mieux récompensés.
Pour être parvenus à accéder aux quarts de finale, les fennecs vont être généreusement récompensés. Chaque joueur touchera, selon une information rapportée par le quotidien d’information arabophone Echourouk, 50 000 euros soit 500 millions de centimes.
Par rapport aux autres sélections, les Verts sont les mieux rémunérés. En effet, la prime des joueurs de la sélection congolaise, adversaire de la Tunisie au premier tour de la CAN 2015, est nettement inférieure. Ces derniers ont touché chacun une prime de 5.000 dollars (environ 4.315 euros) par match selon le président de la Fédération congolaise de Football Association (ACFA), Constant Omari.
Pour ce qui est de la sélection guinéenne, les footballeurs devraient recevoir une prime de qualification 30.000 dollars. La prime de qualification des Tunisiens sera, quant à elle, versée dans les prochains jours, a annoncé Samir Sayadi, membre de la Fédération tunisienne de Football. Se refusant à dévoiler le montant de la somme, M. Sayadi a néanmoins assuré qu’elle sera conséquente.
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La polémique sur les recrutements d’enfants de privilégiés, et de hauts responsables algériens à Air-Algérie ne cesse d’enfler. Le Collectif CCTA, qui a révélé ce scandale, réplique aujourd’hui, à la mise au point d’Air-Algérie.
Le Collectif CCTA (Contre la Cherté des Transports vers l’Algérie) a estimé, dans un communiqué adressé à notre rédaction qu’« Air Algérie dément et confirme, en même temps, avoir embauché les enfants, les femmes, les neveux, les frères, les sœurs, les nièces des personnalités politiques algériennes. ». Les affirmations de la compagnie nationale de transport aérien sont, d’après la CCTA, « une insulte envers tout le peuple algérien et envers nos martyrs. C’est un mépris envers les millions de chômeurs algériens, surtout ceux du sud algérien, qui réclament eux aussi l’égalité des droits, l’égalité des chances sur le marché du travail. ».
Le Collectif CCTA accuse les responsables d’Air-Algérie de faire de notre pays « un Etat dans lequel une caste privilégiée aurait un droit naturel et supérieur sur tout le pays. »
Les rédacteurs du communiqué réclament, selon le principe qu’Air-Algérie est une compagnie nationale publique, « la publication de la liste des salariés de la compagnie nationale Air Algérie en précisant leurs salaires et leurs diplômes et en particuliers, le personnel employé à l’étranger. ». Ils ne croient pas aux affirmations du PDG de la compagnie, qui laisse entendre que les personnes citées sur la liste n'ont pas été recrutées par piston et qu'il s'agit simplement d'une coïncidence. « Cela ne peut pas être un hasard ! ... Peut-être, une overdose de coïncidence !? » s'interrogent-ils en citant des exemples concrets de cas qui semblent suspects.
Le collectif CCTA s’adresse au premier ministre, Abdelmalek Sellal, en lui demandant « la publication des listes exhaustives des salariés, en précisant bien leurs salaires et leurs diplômes, de : Air Algérie, Algérie ferries, Les consulats algériens, Les Ambassades, L’école algérienne à Paris, Le centre culturel algérien à Paris, La mosquée de Paris. », écrivent-ils. « Sachez, Messieurs, que nous aussi, sommes algériens et nous avons le droit de vous demander des comptes, de savoir ce que vous faites avec l’argent des algériens, notre argent. ».conclut-il.
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Mesdames et Messieurs les politiciens,
Il est peut être inutile de vous rappeler l’indignation, la tristesse et la peur des Algériennes et des Algériens de l’irresponsabilité dont vous faites preuve en tout lieu, en tout temps et en toutes actions, ainsi que du rôle de générateur du chaos et de la confusion dans lequel vous excellez et qui menacent sérieusement notre pays tout entier. Ce qui est certainement utile cependant, c’est d’essayer de comprendre l’origine et les fondements de ce que les Algériens qualifient pudiquement de "la mafia politico-financière", dont vous êtes les exécutants raffinés, afin de pouvoir démystifier ces faiseurs de rois, de fortunes, de carrières, avec droit de vie et de mort sur 40 millions d'Algériens.
De l’avis de plusieurs études sérieuses et d’experts de renoms, les difficultés de l’Algérie d'aujourd’hui ne sont pas le résultat d’options politiques ou idéologiques mais de l’incompétence et ses conséquences désastreuses de ceux qui font de la politique dans leur majorité.
Ce diagnostic sévère correspond bien à la réalité de l’Algérie d’aujourd’hui et les différents événements politiques vécus, depuis 1990, en Algérie, masquent mal en réalité l’ampleur du déficit de compétence flagrant de la classe politique algérienne.
À l’exception du FFS et de quelques politiciens indépendants ou structurés, qui incarnent une crédibilité certaine par leur autonomie d’action, leur discipline, leur savoir-faire politique et leur savoir-être responsables, respectables, et respectueux, il faut bien se l’avouer, les autres partis politiques et politiciens actifs, qu’ils soient au pouvoir ou dans ce que certains journaux appellent "opposition", sont animés par un militantisme affairiste et spéculateur, dont il est facile de réaliser l'étendue nuisible de leurs actions.
Ces soi-disant militants, pour ne pas dire ces ripoux à cravates prônent le changement, en misant sur des réformes éloignées de la réalité du terrain, en ayant pour seul et unique objectif l'escroquerie courtoise qui prend des proportions inquiétantes et menaçantes de toute la nation. Ces adeptes de la politique affairiste et de spéculation n’ont aucun respect pour le peuple et aux institutions du pays qu’ils parasitent. En effet, ces politiciens n’ont pas une analyse objective des problèmes de la société, moins encore de vision claire et objective de la réalité ou d’alternatives viables à offrir.
C’est ce qui fait que la politique, chez nous, est justement ce qu’il y a de moins adapté aux préoccupations nationales ou régionales; d’où le désintérêt total, voire même la méfiance du citoyen à l’égard du politique, car, concrètement, le peuple s’intéresse à la politique quand la politique s’intéresse à lui.
Il est important de vous rappeler, Mesdames et Messieurs les politiciens, que semer des troubles, la confusion et l’incivisme est une facilité alors que la modération est une discipline. Il est facile d’exagérer mais bien plus difficile pour beaucoup d’entre vous de dégager une voie moyenne, de débattre, d’écouter, d’échanger, d’exposer, d’explorer, de trouver les compromis nécessaires, d’organiser et bâtir ce qu’on appelle "l’idéal démocratique".
Permettez-moi, Mesdames et Messieurs les politiciens, de vous préciser que l’Algérie d’aujourd’hui a besoin de militants politiciens qui comprennent que le rôle de la politique est de proposer un avenir et de le permettre, c’est-à-dire, avoir une vision et agir pour qu’elle se réalise. Il ne s’agit pas d’agir pour agir, car c’est de l’agitation. Il s’agit d’agir dans l’action, c’est pour avoir une vision à respecter.
Il s’agit, en outre, d’admettre et de considérer que la politique est l’art du compromis par exigence ou par nécessité, qui est habituellement le résultat d’un dialogue ouvert et sincère et non de compromission. Le compromis fructueux est le moyen par excellence de viser et de favoriser le bien commun.
Il est évident que vous, politiciens, n’avez jamais répondu aux besoins du peuple pour avoir été toujours au service des forces occultes, que les Algériens appellent communément les clans, vous n’êtes pas prêts à abandonner les privilèges indus et exorbitants dont vous bénéficiez. Mais cela est une grande erreur car la nécessité de changements profonds ne peut plus être entravée ou ralentie. Ce changement se fera avec ou sans vous, Mesdames et Messieurs les politiciens. La résistance prévisible à ce processus de changement et sa durée dépendront de vos réactions (passives, actives, pacifiques ou féroces), vous politiciens, comme actuels privilégiés à outrance de ce vieux système. Plus tôt vous, politiciens, comprendrez que rien ne peut être fait pour éviter ce changement, mieux ce sera car il s’agit d’un impératif qui ne peut être repoussé à plus tard.
Il est temps, en outre, que vous compreniez que rien n’est stationnaire, tout est en constante évolution et rien ne peut subsister pour toujours. La démocratie n’est pas un état stable et permanent, l’économie ou la dictature encore moins.
Comme alternative à votre égoïsme chaotique, les Algériennes et les Algériens, dans la diversité de leurs convictions et de leurs appartenances, attendent des gestionnaires intègres dignes de ce nom pour faire de l'Algérie un pays émergent et des visionnaires pour la faire entrer dans le XXIe siècle.
En clair, avec vous ou sans vous, le peuple algérien, saura prendre des engagements fermes et sans équivoque pour une Algérie démocratique, moderne, exigeante, équitable, inclusive, juste, ouverte, citoyenne, critique, créative, consciente, compétente et fière.
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Grâce à sa victoire contre le Cameroun, la Côte d'Ivoire a obtenu son billet pour les quarts de finale de la CAN. Emmenés par Hervé Renard, les Éléphants affronteront l'Algérie, lors d'un match qui s'annonce déjà comme explosif.
Après avoir été sous le feu des critiques avec un début de CAN plutôt poussif, les Ivoiriens ont finalement rempli leur mission en se qualifiant pour les quarts de finale. En battant le Cameroun (1-0) lors du dernier match de phase poules, les Éléphants terminent à la première place du groupe D et poursuivent l'aventure en Guinée équatoriale.
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De notre envoyé spécial à Malabo, Ce n’est pas encore l’euphorie au sein de l’équipe de Côte d’Ivoire, mais les joueurs n’ont pas pour autant boudé leur plaisir après avoir décroché leur place en quarts de finale de la CAN 2015, ce 28 janvier à Malabo. « L’important, c’était de se qualifier, souligne le défenseur Serge Aurier, après une victoire 1-0 décisive face au Cameroun. C’est vrai qu’on a mal commencé cette CAN. Mais mieux vaut mal commencer et bien finir ». Le joueur du Paris Saint-Germain ajoute : « C’est lors des grands matches qu’on se réveille. On aime bien être dos au mur. »
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Le Mali et la Guinée n'ont plus qu'à croiser les doigts. Les deux équipes ont terminé à égalité parfaite à la deuxième place du groupe D de la CAN derrière la Côte d'Ivoire après leur match nul (1-1) mercredi à Bata. Avec le même nombre de points (3), la même différence de buts (0), et le même nombre de buts marqués (3). Comme le règlement de l'épreuve l'indique, il faudra donc un tirage au sort jeudi pour déterminer laquelle des deux nations affrontera le Ghana en quarts de finale.
Lire l'intégralité de l'article sur Eurosport
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La Côte d'Ivoire, au courage, a décroché son billet pour les quarts de finale de la CAN-2015 en battant le Cameroun (1-0). Mais il faudra attendre le tirage au sort jeudi pour savoir qui de la Guinée ou du Mali est également qualifié.
Mission accomplie pour la Côte d’Ivoire, qui a finalement obtenu sa qualification pour les quarts de finale de la CAN-2015 en battant le Cameroun (1-0), mercredi 28 janvier à Malabo, lors du dernier match du Groupe D. En revanche, c’est une nouvelle désillusion pour les Lions indomptables, éliminés au premier tour après avoir manqué les deux dernières éditions de la CAN, en 2012 et 2013.
Avec une équipe parmi les meilleures sur le papier, la Côte d’Ivoire, avec ses nombreuses stars "européennes", a pourtant eu du mal à convaincre lors de ses deux premiers matches. Mais face au Cameroun, les Éléphants se sont enfin montrés à la hauteur, notamment avec Bony, de tous les bons coups en attaque, Aurier, infatigable latéral, ou encore Serey Dié, très précieux dans l’entrejeu.
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La réunion interministérielle de mardi, consacrée au «développement dans les Hauts Plateaux et le Sud du pays», a laissé les observateurs pantois. Alors que tous les ministres concernés étaient conviés à la table présidentielle, une figure importante manquait à l’appel : Tayeb Belaïz, ministre de l’intérieur, était absent de la réunion.
En l’absence de communiqué officiel, les spéculations vont bon train. Certains évoquent un grave différent entre Tayeb Belaïz et Abdelaziz Bouteflika, tandis que d’autres justifient cette absence par la maladie du ministre de l’Intérieur.
Depuis quelques jours, en effet, le ministre de l’Intérieur est terré chez lui, à Alger. La raison de cette colère est apparemment le fait que le ministre de l’intérieur n’aurait pas apprécié l’envoi, par la présidence de la République, du Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) pour prendre langue avec les représentants de la population d'In Salah, qui proteste depuis plusieurs semaines contre l’exploitation du gaz de schiste.
Mais au-delà des différends qui peuvent exister entre les responsables du gouvernement, l’absence du ministre de l’intérieur, premier concerné par les problèmes des collectivités locales, pose d’énormes problèmes. Une donne qui accélère l’hypothèse de voir Tayeb Belaïz quitter l’actuel gouvernement. Surtout que des indiscrétions évoquent une demande de démission du ministre de l’intérieur. Mais pour l’heure, il ne s’agit que de spéculations.
E. Wakli
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"Ni wilaya, ni développement; In Salah est sacrifiée". Tel est le message fort adressé par les habitants d'In Salah, berceau du mouvement anti-gaz de schiste entamé le 31 décembre dernier, en réponse aux mesures prises dans le soirée d'hier mardi 27 janvier 2015 par le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, à l'issue d'un conseil des ministres restreint.
Très attendue par les manifestants anti-gaz de schiste, notamment à In Salah où le vœux en a été émis à maintes reprises, la réponse du président de la République à leur revendication d'arrêter les forages de gaz de schiste dans tout le pays est tombée hier soir, à l'issue d'un mini-Conseil ministériel auquel ont pris part une douzaine de ministres et de hauts responsables de l'Etat. Diffusées par les médias, notamment la chaîne de télévision publique (ENTV), les mesures décidées par Abdelaziz Bouteflika ont finalement eu l'effet inverse. Elles sont tombées comme un couperet sur les espoirs des manifestants. Ayant beaucoup misé sur une réponse favorable et salutaire du chef de l'Etat, ces derniers, en désespoir de cause, n'ont pas tardé à exprimer leur "déception" et "indignation".
En effet, juste après l'annonce desdites mesures présidentielles, notamment celles relatives à la création de wilayas déléguées -dont In Salah- et au développement socioéconomique dans le sud, des milliers de personnes sont sorties dans la rue pour exprimer leur refus de "se laisser acheter" et leur détermination à maintenir le mouvement de protestation" jusqu'à l'arrêt pur et simple des opérations liées à l'exploitation du gaz de shciste". "Bouteflika n'a fait que réitérer ce que d'autres responsables, comme Sellal (Premier ministre, ndlr), Yousfi (ministre de l'Energie) et Sahnoune (PDG de la Sonatrach) avaient déclaré avant lui. En affirmant que "l'exploitation du gaz de schiste en Algérie n'est pas à l'ordre du jour" et que "les opérations en cours étant des essais préliminaires", il a adopte la même stratégie suivie jusque-là et qui consiste à jouer sur les mots "exploitation" et "exploration". Or, notre revendication a été dès départ claire, nette et précise. On demande l'arrêt pur et simple du projet et l'instauration d'un débat national sur la question du gaz de schiste", déplore un activiste d'In Salah, joint au téléphone, tout en faisant le parallèle entre ces "essais préliminaires" aux "essais nucléaires de la France coloniale (effectués dans le Sahara algérien durant les années 1960, ndlr)".
D'autres activistes, contactés par nos soins, estiment que "les mesures sociéconomiques et administratives annoncées par Bouteflika sont destinées à corrompre les manifestants et acheter leur silence". "Sinon, pourquoi avoir attendu plus d'un demi-siècle pour se rappeler que le sud du pays est marginalisé et déshérité? Peut-on assurer le développement des régions du sud en cette période de crise alors qu'on n'a pas pu le faire durant une quinzaine d'années d'opulence?", se demandent nos interlocuteurs en soulignant que "les mesures budgétivores du président sont contradictoires avec le plan d'austérité annoncé par le Premier ministre". D'autres manifestants interprètent ces mesures "comme une manœuvres destinée à saborder la grande mobilisation contre le gaz de schiste prévue samedi prochain dans plusieurs villes du pays et même à l'étranger".
En somme, la déception est générale. Avec l'annonce de la réponse réservée par le Président à la question du gaz de schiste en Algérie, tous les espoirs de voir l'Exécutif renoncer de son gré à ce projet se sont effondrés. "C'est une honte, c'est un affront; le pouvoir est sans décision"
Les manifestants ne se font désormais plus d'illusion et se disent "conscients que seule une grande mobilisation à travers tout le territoire national est en mesure de faire reculer les pouvoirs publics par rapport à ce projet". Par conséquent, ils annoncent "une journée de mobilisation sans précédent samedi prochain".
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L'ex-chef du gouvernement Ali Benflis n'est pas resté insensible aux mesures prises à l'issue du Conseil ministériel restreint, tenu hier mardi 27 janvier 2015. L'ancien chef de cabinet de Bouteflika se fend ce mercredi d'un communiqué très virulent pour rappeler son constat de la vacance de pouvoir et de la déliquescence de l'Etat.
"Les décisions du Conseil ministériel restreint tenu le 27 janvier 2015, au sujet des protestations de nos concitoyens à In Salah contre l’exploitation du gaz de schiste restera dans nos annales politiques comme le modèle parfait de la non gouvernance", estime d'emblée le chef de file du Pôle des forces du changement, dans un communiqué rendu public ce mercredi 28 janvier. "Ces décisions, estime-t-il, révèlent avant tout la légèreté et l’improvisation inacceptables dans la gestion des affaires les plus sensibles y compris celles qui concernent la stabilité du pays, la crédibilité de l’Etat et la cohésion de la Nation."
Pour l'ex-SG de la Présidence de la République, "le communiqué du Conseil ministériel restreint n’est significatif de rien d’autre que de l’état de dégradation avancée et dangereuse auquel est parvenu un régime politique dont l’illégitimité, la perte de crédibilité, l’inaction et le désarroi prennent de jour en jour les proportions d’une véritable menace à l’existence de l’Etat national."
Ali Benflis ne manque pas à l'occasion de réitérer sont constat de la vacance de pouvoir. "Les fondations mêmes de notre Etat national, alerte-t-il, sont désormais mises régulièrement à rude épreuve par un sommet de l’Etat vacant qui condamne le gouvernement à la léthargie et jette son propre discrédit et sa propre disqualification sur l’ensemble des autres institutions de l’Etat." Pour donner de la consistance à son constat, devenu le leitmotiv de ses interventions, l'ex-candidat malheureux à l'élection présidentielle ne cite à aucun moment Bouteflika, qui, officiellement, "a présidé" ledit conseil. Benflis parle, en effet, du communiqué diffusé à l'issue du mini-Conseil ministériel "dont la teneur est d’une incohérence et d’une légèreté sans précédent" à travers lequel l'on "croit pouvoir ramener le véritable foyer de tension qu’est devenu l’ensemble du sud de notre pays et en particulier In Salah à un simple et banal malentendu."
"Une telle lecture est d’abord inquiétante en ce qu’elle révèle que nos gouvernants n’ont pas pris la véritable mesure de la gravité de ce foyer de tension qu’ils ont eux même créé. Cette lecture est également inquiétante parce que ses auteurs pensent ainsi traiter les manifestations de ce foyer de tension et se dispenser de prendre en charge ses causes véritables. Cette lecture est enfin affligeante car des autorités politiques diligentes, vigilantes et performantes ne prennent pas près d’un mois pour procéder au règlement d’un malentendu d’une telle insignifiance, s’il en était réellement un", a-t-il ajouté.
L'ex-patron du FLN tient le gouvernement pour responsable de la crise et des tensions dans le sud, suscitées par les forages de gaz de schiste. "Ces crises et ces tensions ont été, essentiellement, les révélateurs des conséquences inévitables de la citoyenneté méprisée, du dialogue social rompu, des médiations politiques et sociales clientélistes ayant pris le pas sur les médiations représentatives et légitimes, de l’unilatéralisme et de l’autoritarisme érigés en mode de gestion de la collectivité nationale et de la perte de la crédibilité et de la confiance de l’Etat auprès des citoyens", analyse Benflis en concluant qu' "en réduisant les crises et les tensions qui sont apparues dernièrement dans tout le sud du pays et en particulier à In Salah à une problématique d’encadrement administratif, le gouvernement a manqué, encore une fois, l’occasion d’en tirer les enseignements réels."
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