lundi 29 juin 2015

Gaza / Un député algérien à bord de la flottille de la liberté III

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L'un des cinq bateaux constituant la "flottille de la liberté III", qui veut briser le blocus sur la Bande de Gaza, a été intercepté ce lundi 29 juin par la marine israélienne. Les quatre autres bateaux ont rebroussé chemin, direction les ports grecs. À leur bord, un député algérien.

Il avait une infime chance d'arriver à destination et le savait pertinemment. Le député du MSP, Nasser Hamdadouche, ainsi que des dizaines de militants pro-palestiniens ont tenté, ce lundi, de briser le blocus sur Gaza, imposé par l'Etat sioniste depuis 2007. Soit cinq ans après la première tentative d'une flottille internationale, qui s'était soldé par la mort de dix Turcs, tués lors d'un assaut israélien.

"Marianne", un bateau de pêche réaménagé, parti de Suède à la mi-mai, a été intercepté par la marine israélienne dans la nuit de dimanche à lundi. Les militaires israéliens sont montés à bord et ont fouillé le bateau. Les passagers embarqués sur le "Marianne" ont alors été contraints d'accoster au port d'Ashdod, situé à une quarantaine de kilomètres au nord de la Bande de Gaza, d'où ils seront expulsés, indique un communiqué de l'armée sioniste. Elle a, par ailleurs, affirmé que l'opération s'est déroulée sans violence.

En tout, une cinquantaine de militants pro-Palestiniens, originaires de 17 pays différents, faisaient partie du voyage à bord du "Marianne", selon un communiqué de l'ONG pro-palestinienne International Solidarity Movement (ISM). Ces activistes transportaient des panneaux solaires dans le but de pallier les coupures d'électricité fréquentes dans l'enclave palestinienne ainsi que du matériel médical.

Apprenant la nouvelle, les quatre autres bateaux de la flottille de la liberté III ont fait demi-tour pour revenir sur les côtes grecque, d'où ils s'étaient élancés vendredi dernier. L'Algérien Nasser Hamdadouche, à bord de l'une ces embarcations, serait encore en mer, croit savoir le président du MSP, Abderrazak Makri, joint ce lundi par la rédaction d'Algérie-Focus. "Nasser Hamdadouche est parti de son propre chef avec la flottille pour la liberté III, mais cela correspond à une initiative collective. Le MSP a toujours été actif dans la lutte pour la libération de la Palestine et la levée du blocus. Moi-même, j'ai participé à la première flottille, en 2010. Je me trouvais sur le Mavi-Marma en compagnie de 28 autres députés du MSP", précise Abderrazak Makri.

Moncef Marzouki à bord du bateau intercepté

Pour rappel, un commando israélien avait donné l'assaut sur six navires civils, affrétés par l'ONG turque IHH (La Fondation pour l'aide humanitaire), acheminant de l'aide humanitaire aux habitants de la bande de Gaza. L'armée sioniste avait lancé l'opération alors que les navires se trouvaient encore dans les eaux internationales. Dix militants turcs avaient été tués durant l'assaut. Mais, Israël s'est finalement tiré d'affaire, évitant des poursuites judiciaires pour crime de guerre. La procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda avait déclaré, en novembre 2014, que "l'on pouvait raisonnablement penser que des crimes de guerre relevant de la compétence de la Cour pénale internationale avaient été commis sur l’un des navires en cause, le Mavi-Marmara". Mais ces crimes ne sont pas "suffisamment graves pour que la Cour y donne suite", avait-elle conclu.

Notons enfin que des personnalités de tous horizons ont pris la mer pour rejoindre Gaza. L'ancien président de la Tunisie, Moncef Marzouki était ainsi à bord de "Marianne" lors de l'interpellation. "Des élus, des députés des parlementaires espagnols, grecs et jordaniens, des universitaires, des sportifs, une religieuse espagnole, Teresa Forcade, et des médias de différents pays", participent à l’opération rapporte sur son site internet Plateforme des ONG françaises sur la Palestine.

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2015 at 03:21PM

Education nationale/ Le ministère annonce le recrutement de plus 7000 directeurs d’établissements et inspecteurs

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Le ministère de l’Education nationale vient d’annoncer l’ouverture d’un concours pour le recrutement de 7000 directeurs d’établissements et inspecteurs. La date du concours a été fixé au 22 juillet prochain.

Les candidats désireux de rejoindre les postes de directeur d’établissement ou d’inspecteur seraient heureux d’apprendre que le ministère de l’Education nationale a annoncé, hier, l’ouverture d’un concours professionnel, prévu pour le 22 juillet prochain. Selon le ministère, plus de 7.000 postes d'emploi ont été ouverts dans les corps des directeurs d'établissement et des inspecteurs.

Plus exactement, 7.081 postes sont ouverts par la tutelle qui a commencé, samedi, à recevoir les dossiers des candidats et ce jusqu'au 09 juillet, en prévision du concours de recrutement au niveau de 43 wilayas. Il s'agit de 1.137 postes d'inspecteurs répartis sur le grade d'inspecteur de l'Education nationale (330 postes), inspecteur de l'enseignement moyen (242 postes) et inspecteur d'orientation scolaire et professionnelle (13 postes).

Il est à rappeler que la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, avait annoncé récemment l'organisation de concours professionnels dans son secteur, tel que prévu dans la circulaire cadre n° 93 du 25 juin relative à la rentrée scolaire 2015-2016.

Les intéressés doivent savoir que les postes sont répartis comme suit : 511 postes pour la fonction de directeur de lycée, directeur de CEM (569 postes), directeur d'école primaire (4.230) et pour la fonction de sous-directeur d'école primaire (634 postes).

Plusieurs fonctions de l'Education nationale sont autorisées à postuler pour ces postes. Par exemple et pour pouvoir prétendre au poste de directeur de lycée, le candidat doit être un enseignant principal de secondaire pendant au moins 5 ans. Pour participer au concours de directeur d’école primaire, le conseiller en alimentation est considéré comme un bon candidat. De son côté, l'enseignant principal du primaire (intégré) peut participer au concours de directeur d'école primaire et l'enseignant formateur du primaire (intégré) à celui d'inspecteur de l'enseignement primaire. L'enseignant principal du moyen (intégré), peut, quant à lui, participer au concours de directeur de CEM et l'enseignant formateur du moyen (intégré) au concours d'inspecteur de l'enseignement moyen.

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2015 at 02:51PM

Finance/ Après le paiement par chèque, le gouvernement compte développer la monétique

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Après l'institution du paiement par chèque pour les transactions supérieures à un million de dinars, qui entrera en vigueur après-demain, le gouvernement compte également développer l'utilisation de la carte de paiement dans notre pays dans un délai n'excédant pas un an. C'est du moins ce qu'a indiqué le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, ce mercredi, sur les ondes de la Radio nationale.

Le premier argentier du pays s'est ainsi fixé l'échéance de "juin 2016" comme date-butoir à l'élargissement de l'utilisation de la carte bancaire, qui ne sert actuellement qu'au retrait d'argent. Il a annoncé à cet effet une réunion des banquiers prévue pour jeudi prochain.

"Là, il s'agit d'une demande que j'adresse aux commerçants, au patronat, aux consommateurs et aux banquiers bien sûr. J'espère que la plateforme de paiement par carte sera élargie à l'ensemble des métropoles. Je crois que sur les 1591 communes (1541, NDLR) que nous avons, il y a plus de mille qui sont importantes. Donc, il faut de nouveau que la monétique se développe comme se sont développés la téléphonie mobile et Internet", a souligné M. Benkhalfa.

Reste maintenant à savoir si le développement de la monétique ne connaîtra pas le même échec que celui de l'obligation de règlement des grosses transactions par chèque. Pour ce dernier procédé, faut-il le rappeler, les pouvoirs publics avaient déjà tenté de l'instaurer, à deux reprises durant les dernières années, mais en vain. Sauf que cette fois, le ministre du secteur dispose d'un atout considérable consistant en sa longue expérience sur le terrain, pour avoir notamment été à la tête de l'Association des banques et établissements financiers (Abef).

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2015 at 12:28PM

Energie / L’Algérie va rationaliser la consommation de carburant

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Le ministre de l'Energie et des Mines, Salah Khebri, a confirmé l'élaboration d'un projet de rationalisation de la consommation de carburant en Algérie, visant à lutter contre le gaspillage et le trafic aux frontières.

Le gouvernement d'Abdelmalek Sellal marche sur des œufs. Dos au mur, suite à la baisse vertigineuse des prix du baril de pétrole, il n'a d'autre choix que de réviser sa politique de subvention des carburants. Les prix pratiqués sont évidemment dérisoires : alors que le coût réel d'un litre d'essence avoisine les 90 DA, il est cédé à seulement 13 DA à la pompe.

"Rationalisation et non rationnement"

Mais, contrairement à ce qui a été annoncé par certains médias nationaux, le gouvernement n'envisage pas, pour le moment, de réguler la consommation des Algériens en carburant à travers un système de "rationnement". Une mesure qui serait à l'évidence très impopulaire. Interrogé sur un possible plafonnement de la consommation subventionnée de l'essence et du gasoil, une information rapportée par certains médias, le ministre de l'Energie et des Mines, Salah Khebri, a expliqué samedi 27 juin, en marge d'une visite d'inspection au dépôt de Naftal de Caroubier à Alger, qu'il "s'agit d'une rationalisation et non d'un rationnement de la consommation". Et d'ajouter : "Nous n'allons pas toucher à l'utilisation rationnelle des carburants par les citoyens".

En revanche, un projet ministériel visant à lutter contre la surconsommation de carburant à bas prix est bien à l'étude, a confirmé le ministre concerné. "Nous sommes en train de réfléchir sur les meilleurs moyens à mettre  en place pour limiter le gaspillage et pour lutter contre la contrebande des  carburants", a-t-il annoncé, reconnaissant qu'il "y a beaucoup de gaspillage interne". Le trafic de carburant aux frontières terrestres algériennes, notamment à l'Ouest, entre l'Algérie et le Maroc, représente, en effet, un manque à gagner de pas moins de quatre milliards de dollars, selon la Radio algérienne.

Comment le gouvernement va s'y prendre ? Comment, concrètement, va-t-il mettre fin à la contrebande du carburant subventionné aux frontière ? Le ministre de l'Energie n'a pas donné plus de détail sur la mise en oeuvre de ce projet, se contentant de dire que le dossier est toujours à l'étude au niveau du gouvernement.

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2015 at 11:52AM

Exclusif/ Nacer Boudiaf: “Mon père a été assassiné parce qu’il voulait éliminer les mafias”

Nacer bOUDIAF

Comme le 29 juin de chaque année, l'Algérie commémore un triste anniversaire, celui du lâche assassinat de l'ancien Chef de l'Etat, Mohamed Boudiaf. Le 29 juin 1992, cette date sera à jamais marquée du sceau de l'infâmie. En plein discours, Mohamed Boudiaf a été assassiné en direct à la télévision. Des millions d'Algériens ont regardé en direct cette exécution sommaire d'un président revenu de son long exil pour redresser son pays en proie à la guerre civile. Beaucoup de choses ont été dites sur les dessous de cet assassinat. Mais les jeunes, qui ignorent ce lugubre épisode de l'histoire de leur pays, n'en saisissent pas tous les tenants et aboutissant. Et que reste-t-il du souvenir de Mohamed Boudiaf en 2015 ? Dans cette interview, le fils du défunt Président, Nacer Boudiaf, réponds à nos questions en toute franchise pour nous rafraîchir la mémoire et nous fournir de précieux éclairages afin que nul n'oublie.

Propos recueillis par Abdou Semmar

Algérie Focus: Aujourd'hui, nous commémorons le 23e anniversaire de l'assassinat de votre père, et ancien Chef de l'Etat, Mohamed Boudiaf. Quel est le souvenir que vous gardez de lui ?

Nacer Boudiaf: Le souvenir que je garde de lui, c’est d’abord cette main tendue au peuple algérien, sa sincérité, son amour pour son pays et surtout, l’espoir qu’il a suscité dans le peuple en un laps de temps très court (166 jours).

Que pensez-vous sincèrement du travail et du traitement de la justice algérienne concernant les circonstances de son assassinat ?

Qu’attendez-vous d’une justice qui juge l’assassinat d’un chef d’Etat comme un fait divers ? La justice algérienne  n’est pas indépendante. Elle n’aurait jamais dû accepter de juger l’assassin présumé, puisque il est membre des services secrets.  C'était donc à la justice militaire de le faire.  Plus tard, l’assassin, lui-même, a considéré que le procès est une pièce de théâtre et les audiences ont tourné court dès le début. Elles se sont déroulées en l’absence des avocats de la défense, récusés par l’accusé et la partie civile. Il s'est basé sur un défilé de témoins dont la plupart n’ont pas été capables de reconnaître Boumaârafi. Ce dernier s’est retranché dans un mutisme absolu, exigeant le droit de choisir ses avocats et accusant ses quatre défenseurs commis d’office d’avoir été "désigné par les services de sécurité". Et le procureur, Abdelmalek Sayeh, n’a rien trouvé de mieux que de répondre à l’accusé : "Et alors ils sont algériens" ! Et pour clôturer cette parodie de justice, Boumaârafi a affirmé avoir parlé d’acte isolé « pour préserver sa vie ».

Avez-vous réellement réussi à faire votre deuil ? Avez-vous pu trouver des réponses aux questions qui ont été soulevées à la suite de l'assassinat de votre père ?

Le deuil ne sera jamais fait parce que les commanditaires n’ont jamais été inquiétés. Boudiaf a été assassiné parce qu’il voulait rassembler les forces vives de la Nation pour un retour à la démocratie véritable. Les commanditaires du lâche assassinat ont empêché Boudiaf d’accomplir sa dernière mission dont l’objectif était l’élimination des mafias, la démocratisation du système et surtout la sauvegarde de l’Algérie.

Quels sont, d'après vous, les commanditaires de cet acte ignoble ? 

Ce sont les gens qui l’ont ramené, à savoir les généraux Nezzar, Belkheir, Toufik, Smain Lamari et Mohamed Lamari. Ils sont responsables d’une façon ou d’une autre de son lâche assassinat.

 Est-ce vrai que votre père dérangeait beaucoup les décideurs militaires algériens de cette époque ?

Dès son retour en Algérie, Mohamed Boudiaf a rapidement compris qu’il dérangeait sérieusement le système établi depuis longtemps par les généraux. Ils pensaient avoir affaire à une potiche. Dès son installation à la tête de l’Etat, il se donna pour objectif de s’informer afin d’établir un profond diagnostic. D’abord combattre la corruption qui a gangrené la société et qui continue encore aujourd’hui à ravager l’Algérie. Comprenant parfaitement le peuple algérien, il était convaincu que tout projet de société devait émaner des citoyens, et l’Algérie avait besoin d’un projet qui n’existait ni au FLN ni au FIS. Le pays avait besoin d'un projet qui devait jaillir des tréfonds du peuple. Voila à mon sens sens la raison de son assassinat.

 Pensez-vous vraiment que le sous-lieutenant Lembarek Boumaârafi est celui qui a fomenté cet assassinat ?

 Boumaârafi n’est que l’exécutant de la sale besogne. Les commanditaires sont toujours protégés par l’injustice.

 L'Algérie aurait-elle pu mettre fin aux horreurs de la décennie noire, si votre père avait continué sa mission à la tête de l'Etat algérien ?

Et comment ! Boudiaf allait réussir, mais les décideurs l’ont empêché d’accomplir sa dernière mission. Une fois éliminé, sa stratégie a été très vite abandonnée par ses successeurs. Les conséquences sont connues : 250 000 morts, des milliers de disparus et des milliards de dégâts matériels, sans oublier l’ assassinat de l'Homme, l’ancien coordinateur du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954. Quel gâchis !

 Si Mohamed Boudiaf était encore Président, comment, selon vous, aurait-il réagi face aux scandales de corruption et de détournement des richesses qui bouleversent les Algériens ?

Boudiaf n’a jamais caché son aversion pour la corruption. D’ailleurs, c’était son thème de prédilection. Il disait que "notre crédibilité dépend de notre lutte contre la corruption". Boudiaf n’aurait jamais accepté de voir les voleurs se pavaner en toute tranquillité et impunité à Paris et ailleurs.

Durant les jours qui ont précédé la mort de votre défunt père, vous a-t-il confié ses angoisses, ses peurs, ses espoirs ou ses rêves ? Et Aujourd'hui, en 2015, qu'espérez-vous et qu'attendez-vous des Algériens ? Quel hommage voulez-vous qu'ils rendent à la mémoire de votre regretté père ?

Mohamed Boudiaf était convaincu qu’il allait réussir là ou tous ses prédécesseurs ont échoué. Mohamed Boudiaf faisait confiance à son entourage,  qui malheureusement n’a pas été à la hauteur de la mission. Le meilleur hommage que les Algériens pourraient rendre à mon père, c’est sans conteste la concrétisation du projet du  Rassemblement Patriotique, avec comme devise : "l’Algérie avant tout" !  Je lance un appel à tous les Algériens, qui aspirent à vivre dignement dans ce pays, à m’aider a concrétiser ce projet salutaire pour notre pays.  Je profite enfin de cette occasion pour souhaiter à tous les Algériens un Ramadhan moubarek.

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2015 at 11:12AM

Canicule/ La Protection civile : “Ne vous déplacez pas” ! 

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Les températures caniculaires que connaît notre pays depuis vendredi dernier et qui continueront à grimper jusqu’à la fin de la semaine prochaine, ont poussé la Protection civile à mettre en place un plan d’alerte visant à protéger les citoyens et à prévenir les risques liés à la chaleur.

Dans un communiqué rendu public hier, la Protection civile vient d’annoncer la mise en place d’un plan d’alerte dans le but d’aider la population à affronter la canicule.

Mobilisant toutes ses unités pour être constamment en alerte et intervenir en cas d’urgence, cette institution a précisé, dans son communiqué, « être prête pour intervenir en cas de nécessité ». Les actions de sensibilisation et de prévention ont été intensifiées sur le terrain et plusieurs recommandations ont été émises, notamment à l’intention des personnes vulnérables, telles les personnes âgées, les enfants, les femmes enceintes et les personnes atteintes de maladies chroniques.  La Protection civile recommande, entre autres mesures préventives, d'"éviter de se déplacer pendant la hausse des températures, sauf en cas de nécessité, en particulier dans les wilayas intérieures du pays, tout en évitant de s'exposer au soleil".

Pour se protéger de la chaleur, les citoyens sont aussi priés de ne pas s’exposer au soleil inutilement, de «fermer les volets et les rideaux des façades exposées au soleil", de "maintenir les fenêtres fermées tant que la température extérieure est supérieure à celle de l'intérieur et de les ouvrir tôt le matin, tard le soir et la nuit", précise le communiqué.

L’hydratation demeure primordiale pour affronter les vagues de chaleur. Ainsi, prendre des bains durant la journée est fortement recommandé. Les responsables de la protection civile ont également souligné la nécessité de "provoquer des courants d'air dans tout le bâtiment dès que la température extérieure est plus basse que celle de l'intérieur".

Par ailleurs, il est déconseillé de pratiquer du sport durant les journées de canicule car cela risque d’entraîner de graves conséquences.

Les conducteurs dont les véhicules ne sont pas dotés d’air conditionné doivent éviter de conduire sur de longues distances. Quant aux parents, ils sont appelés à faire très attention à leurs enfants.

Nourhane S.

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2015 at 10:37AM

Médias/ Les graves dérives d’Echorouk

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Après les écarts de la chaîne de télévision éponyme, le journal Echorouk récidive dans la dérive islamiste. Un de ses chroniqueurs s’est adonné, dans l’édition de dimanche 28 juin, à un exercice pour le moins inédit. Il a tenté d’enlever au groupe Daesh toute connotation terroriste et a présenté la nébuleuse, qui fait des victimes innocentes un peu partout dans le monde, sous l'habit de « rassembleur » des musulmans sunnites dans le monde.

Pis, le journaliste, connu pour ses penchants islamistes, prédit à cette organisation un rôle de « sauveur » de la Palestine et un justicier pour le monde arabe et de réparateur historique des injustices induites par les accords de Sykes-Picot, qui ont dessiné, au lendemain de la première guerre mondiale, la carte du Moyen-Orient.

Ce n’est pas la première fois que le journal Echorouk se distingue de cette manière. Lors des attentats qui ont touché, en janvier dernier, le journal satirique français Charlie Hebdo, il avait déjà publié des écrits proches des thèses terroristes. Plus encore, il avait considéré que les terroristes qui avaient commis ces attentats ne sont pas des « terroristes ».

Il y a quelques semaines, la radio appartenant à ce groupe a diffusé une interview de Abdelfettah Hamadache où l’homme plaide pour l’ouverture d’une ambassade de l’organisation terroriste, Daesh, en Algérie.

Malgré les interpellations répétées des autorités, les responsables de ce média rechignent à se remettre en cause. Ils poursuivent leur soutien aux terroristes de tous bords. Et les autorités se limitent, pour l’heure, à diffuser des communiqués. Jusqu’à quand ?

Essaïd Wakli

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2015 at 10:08AM

Violence et apologie du terrorisme/ Les télévisions privées rappelées à l’ordre

chaines privées

Face à la vague de discours haineux et violents que diffusent certaines chaînes de télévision privées, le ministère de la communication réagit. Il a « sommé les responsables » de certaines chaînes de télévision privées à « prendre, sans délai, des dispositions rigoureuses » pour « expurger les grilles des programmes des expressions de violence et autres scènes contraires aux traditions et valeurs de la société sous peine de retrait de l'autorisation ».

Le ministère de la communication a spécifié, dans son communiqué, les cinq chaînes de télévisions accréditées. Il s’agit de Ennahar Tv, Echorouk TV, Dzïr TV, El Djzaïria et Hoggar TV. Il les appellent à prendre « sans délai des dispositions rigoureuses « afin d'expurger »  l'ensemble des grilles de leurs programmes télévisés « des scènes contraires à nos traditions ancestrales et à nos valeurs religieuses qui bannissent la violence  sous toutes ses formes et sacralisent la famille algérienne encline à la paix  et à la sérénité ». Le ministère de la communication relève également, selon les mêmes sources, « une orientation contraire  à ces valeurs dans certains programmes télévisés diffusés durant ce mois, notamment en prime-time, tendant d'une manière condamnable à focaliser  sur des expressions de violence en banalisant ses différentes manifestations ».

Cette note intervient suite à la diffusion, notamment sur Echorouk TV, d’une caméra cachée qui regroupe des scènes de violences, qui font notamment l’apologie du terrorisme. Des scènes dénoncées également sur les réseaux sociaux et par certains journaux.

Essaïd Wakli

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2015 at 09:55AM

Dérapage/Insultes et menaces de mort après la publication d’une chronique sur Daech et ses “amis” en Algérie

Daech chronique photo

"PD", "Sale impie", "Ennemi de l'Islam", "Sanglier" ou "Il faut tuer cet homme", "je vais uriner sur son visage après l'avoir torturé", "Je le tuerai de mes propres mains" etc., ces insultes et menaces de mort n'ont pas manqué de pleuvoir sur la page Facebook d'Abdou Semmar, le rédacteur en chef d'Algérie-Focus, durant ces dernières 24 heures. Ce dernier se retrouve au coeur d'une véritable cabale menée tambour battant sur des pages Facebook extrémistes qui le livrent en pâture pour la simple raison qu'il a osé écrire une chronique pour dénoncer la diffusion alarmante des idées extrémistes de Daech en Algérie. 

"Daech et ses 30 millions d'amis". Cette chronique a valu à notre Rédacteur en chef des appels au meurtre véhiculés et diffusés sur des pages Facebook telles que 1 2 3 Viva l'Algérie et Radio Trottoir.  Les administrateurs de ces pages ont repris un extrait de la chronique d'Abdou Semmar pour l'épingler violemment dans des publications haineuses. Et depuis, notre Rédacteur en chef ne cesse de subir un harcèlement et des atteintes à son intégrité morale. Pour prendre l'opinion publique à témoin et responsabiliser les autorités algériennes qui restent silencieuses face à ces appels au meurtre lancés à l'encontre d'un journaliste algérien, nous dévoilons quelques extraits de ces cruelles menaces de mort dont la liste ne saurait être exhaustive.

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Source : Algérie Focus
Date : June 28, 2015 at 05:24PM

Météo/ Attention, pics de chaleur cette semaine !

météo chaud

Il fera chaud, très chaud les jours à venir. Les températures commencent à grimper crescendo dés ce dimanche 28 juin où un 39°C a été enregistré à Alger, 37°C à Oran et Constantine. Les températures vont continuer à monter d'ici la fin de la semaine. A Alger, des températures dépassant les 40 °C vont terrasser les Algérois qui devront prendre leur mal et surtout, leur soif en patience jusqu'à la rupture du jeûne.

En effet, demain lundi, la température va atteindre une nouvelle fois les 39°C. Mais, à partir de mardi et mercredi, des pics de chaleur de 43°C sont prévus à Alger et ses environs selon le site internet de Météo France. Jeudi et vendredi, les températures oscilleront entre 41 et 42°C.  Les températures ne redescendront en dessous de 37 °C qu'à partir de la journée du mardi de la semaine prochaine.

En attendant, nos compatriotes doivent vraiment faire attention aux dangers qui planent sur leur santé avec la fournaise qui s'annonce. La vigilance est de mise notamment en ce mois de Ramadhan où les journées sont longues avant la rupture du jeûne.

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Source : Algérie Focus
Date : June 28, 2015 at 02:39PM

lundi 22 juin 2015

Météo/ Revoilà la canicule!

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La météo va évoluer. Une vague de chaleur suffocante avec des températures caniculaires est prévue, à partir de demain mardi et jusqu’à vendredi, sur les régions côtières et sud du pays. C’est ce que vient d’annoncer l’Office national de la météorologie dans un bulletin spécial (BMS).

La fin de semaine promet d’être absolument caniculaire. C’est ce que vient d’annoncer l’Office national de la météorologie (ONM) dans un bulletin météo spécial (BMS). Selon l’Office, les températures grimperont considérablement à partir de demain mardi, elles pourront atteindre les 41° et affecteront le nord et le sud du pays.

On pourrait s’attendre, selon Météo Algérie, à des températures dépassant les 35° sur les régions côtières et jusqu’à 47° dans le sud du pays. Selon la même source, ce pic de chaleur persistera jusqu’à vendredi prochain. Le mercure affichera 35° à Alger. A Mascara, Chlef et Relizane, le thermomètre grimpera jusqu'à 40°.

Pour prévenir les dégâts que peut occasionner cette vague de chaleur, le professeur Djamel Eddine Nibouche, chef de service cardiologie de l’hôpital ex-Parnet, a souligné que les personnes vulnérable, enfants, personnes âgées et malades chroniques, doivent faire particulièrement attention car elles sont exposées aux risques de déshydratation. Pour faire face à cette chaleur, le spécialiste conseille aux jeûneurs de s’hydrater graduellement le soir et d’éviter les boissons sucrées.

Nourhane S.

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Source : Algérie Focus
Date : June 22, 2015 at 03:14PM

Ramadhan/ La Kabylie, modèle de tolérance

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Dimanche 21 juin 2015. Quatrième jour de Ramadhan. Un chef-lieu communal dans la région de Ouaguenoun, wilaya de Tizi-Ouzou, en Kabylie (1). 11h. L’agglomération est plutôt mouvementée. Hommes et femmes, vieux, jeunes et moins jeunes font leurs courses. Au niveau d’un arrêt de bus desservant la Kabylie maritime, sis à l’intérieur d’une cité résidentielle, l’affluence de voyageurs est remarquablement importante. La présence féminine y est considérable. Les vieilles femmes avec leurs foutas, coiffées de foulards kabyles, et les jeunes filles décontractées représentent la moitié du flux. La mixité en cette contrée réputée être l’une où la femme est la plus émancipée dans le pays n’est visiblement pas un simple cliché.

Attendant, tour à tour, que leur fourgon se remplisse avant de démarrer, les transporteurs s’abritent des morsures de l’astre du jour à l’ombre des immeubles et des arbres. Qui lèvre supérieure relevée par une boule de chemma, chique typiquement kabyle, qui cigarette au bec ou en main, ils causent, autour d’une bouteille d’eau minérale suante, de tout et de rien. Surtout du temps et de la plage. « As-tu été hier à la plage ? », demande un jeune transporteur, en tee-shirt blanc, pantacourt noir et Ray Ban à son collègue. Celui-ci rétorque : « Non. Je pense que Moh y a été ». « Où est-il justement ? », enchaîne le premier. « Le voilà en train de casser la croute », répond le second en pointant du doigt un Renault trafic à l’ombre d’un eucalyptus, avant d’héler Moh : « Tu n’as pas encore terminé ton sandwich ? On dirait que tu es en train de manger un bœuf entier ! ». « Je l’ai terminé. Je fais une petite sieste. Foutez-moi la paix », lance froidement, d’une voix aigüe, Moh de l’intérieur de son véhicule. «Dis Moh, Tu t’es baigné hier à Tigzirt ? », lui demande encore le jeune transporteur aux Ray Ban. « Il faisait frais. J’y ai juste fait une petite balade. Il y avait tout de même un monde fou. Pouvez-vous me foutre la paix un instant ? », répond Moh, importuné.

Les jeûneurs côtoient les non-jeûneurs

Au fil des minutes, l’on oublie qu’on est en plein mois de carême. La porte cadenassé d’un local d’en face, portant l’enseigne ‘Fast food’, est là pour nous le rappeler. « Il n’y aurait pas un café ouvert dans les environs », leur demande-t-on. « Si. Vous suivez cette rue, et juste en face vous avez des locaux. C’est celui où il y a une enseigne ‘Bar’. La porte donnant sur la rue principale est fermée. Il faut passer par derrière », indique l’un des transporteurs en montrant du doigt le chemin. On suit l'itinéraire indiqué, et on accède à la place du marché. Les endroits ombragés de la vase plateforme sont tous occupés par des grappes d’hommes. Jeunes et moins jeunes sirotent paisiblement leurs cafés ou se rafraîchissent le gosier avec une bière bien fraîche à l’intérieur de leur véhicule aux portières ouvertes. La présence de ces non-jeûneurs, ne semble pas déranger outre-mesure les passants, dont des couples de vieillards, qui transitent lentement et indifféremment par là.

Un flux incessant de citoyens s’engouffrent et en ressortent à travers une petite porte au milieu d’une clôture de fortune. L’accès donne directement sur une terrasse équipée de quelques larges tables entourées de chaises. Une quinzaine de personnes occupe les lieux. Sandwich en main pour les uns, assiettes bien remplies, gobelet de café ou boisson rafraîchissante pour les autres, l’ambiance rappelle celle des terrasses des restaurants de la place Emir, au cœur d’Alger, les jours de printemps bien ensoleillé ! Voire meilleure. « Ici, on vend même de l’alcool à emporter », indique Mourad, la trentaine, en alternant gorgées de café et bouffées de cigarette. « Il y a quelques années, j’ai travaillé pendant le Ramadan dans un petit café situé pas loin de la place du 1er mai à Alger. Peu avant l’adhan (appel du muezzin à la rupture du jeûne, NDLR), alors que nous mettions tout en place en prévision de la soirée, un habitant du coin s’est aperçu que j’avais chiqué. D’apparence tchitchi, le jeune homme était finalement intégriste. Il a foutu le bordel. Et lorsque les passants se sont regroupés autour de nous, ils ont failli me lyncher. Heureusement que le propriétaire du café est intervenu et a pu calmer les esprits en prétextant une maladie. Le lendemain, j’ai pris mes bagages et j’ai décidé de ne plus travailler hors Kabylie durant le Ramadan », se rappelle tristement le compagnon de Morad, ouvrier de son état, à la mine frêle.

L'Etat seul inquisiteur

Midi passé. Le flux de non-jeûneurs devient plus important. Beaucoup sont vêtus de combinaison de travail, visiblement ouvriers et mécaniciens. Quelques visages ne sont pas étrangers. Ce sont en fait des transporteurs qu’on avait vu à l’arrêt de bus, venus y prendre leur déjeuner. Ils s’engouffrent à l’intérieur de la salle qui fait office de café-restaurant. Le menu n’est pas très varié. Mais, il n’est pas mal non plus. En gros, les "déjeuneurs" ont le choix entre des frites, des omelettes, de la tchektchouka, des merguez et des escalopes de poulet. Un plat frite-omelettes plus un soda petite bouteille, assortie bien évidemment d’un café, est à 280 DA. « C’est un peu cher, mais c’est tout de même compréhensible. Le propriétaire risque gros. Non seulement, il ouvre durant le Ramadan, mais il n’a pas de registre de commerce. En plus, il vend de l’alcool clandestinement », explique un client. L’on apprend, que deux autres cafés ayant des registres de commerce, ouvrent discrètement dans les environs. Mieux, il y a même des bars qui servent sur place. « Si vous voulez prendre de l’alcool sur place, vous n’avez qu’à vous rendre dans un villages pas loin d’ici. Les bars y ouvrent le plus normalement du monde », indique Morad.

Une pratique bien ancrée

Décidément, la tolérance dans ce coin perdu de la Kabylie n’est pas un vain mot. Mais une pratique bien ancrée. Aucun des jeûneurs abordés dans les environs immédiats du café-restaurant, ne stigmatise ses concitoyens non-jeûneurs. « Chacun est libre de faire ou ne pas faire carême. Le jeûne est par essence synonyme d’abstinence. Si tout est fermé, on ne jeûne pas par abstinence, mais plutôt par contrainte », estime un quinquagénaire, fonctionnaire de son état. Ici, s’indigne-t-on, le seul inquisiteur est l’Etat. « Jeûner ou pas ne fait ni chaud, ni froid à personne. A Tikobaïne (chef-lieu de daïra de Ouaguenoune, NDLR), les cafés, restaurants et bars ouvraient normalement durant le Ramadan. Mais depuis l’ouverture du commissariat de police, tout a changé. Les quelques commerçants qui ouvrent encore le font discrètement », regrette un marchand de fruits et légumes.

Exemple de tolérance, ces villageois rêvent du jour où les commerces ouvriront de manière ordinaire durant le Ramadan. En attendant, ils continueront à fréquenter ces estaminets « illicites » vis-à-vis des lois de la « République », mais légaux aux yeux des citoyens. Faisant partie du paysage urbain ou villageois depuis la nuit des temps en Kabylie, ces lieux sont l’expression d’une laïcité profondément ancrée chez ces montagnards modèle de tolérance.

  • 1) Nous avons évité de citer le nom de cette commune de crainte de lui attirer les foudres des pouvoirs publics et forces obscurantistes.

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Source : Algérie Focus
Date : June 22, 2015 at 02:41PM

Station spatiale internationale (ISS)/ L’Algérie participe à la construction d’un télescope géant

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Ce n'est pas du tout une blague. Des scientifiques algériens vont participer à la construction d'un télescope géant et l'installer sur la station spatiale internationale (ISS).

''On travaille actuellement sur le montage d'un mini-euso, un module pilote que doit transporter vers la partie russe de l'ISS le lanceur russe Kosmos'', a expliqué à ce propos, dans une déclaration à l'APS, Mohamed Traiche, cadre au Centre de Développement des Techniques Avancées (CDTA) et coordinateur du projet de l'équipe de scientifiques algériens qui participent au projet intitulé ''JEM-EUSO'' (Japanese Experiment Module-Extreme Universe Space Observatory onboard ).

Il s'agit, plus exactement, d'un projet développé conjointement par des chercheurs japonais, initiateurs du projet, et ceux de 13 autres pays, dont l'Algérie. Il porte sur la réalisation d'un télescope spatial particulier: l'étude des particules extrêmement énergétiques du rayonnement cosmique en observant leur entrée dans l'atmosphère.

''Les équipes algériennes ont en charge, pour ce projet, la réalisation de la partie mécanique, en collaboration avec les Italiens et les Russes. Le mini télescope doit être lancé en mars 2017 et placé sur le segment russe de l'ISS'', indique, en dernier lieu, Mohamed Traiche. Selon cet interlocuteur, les scientifiques Algériens ont été admis dans ce cercle de recherche, après deux années d'évaluation par des experts internationaux de leurs potentialités scientifiques et technologiques algériennes.

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Source : Algérie Focus
Date : June 22, 2015 at 01:53PM

Acquisition de la nationalité française/ La naturalisation, des critères mieux définis Par Fayçal Megherbi*

megherbi

 

La naturalisation est un mode d’acquisition de la nationalité française. Le Code civil l’encadre. Le 18 octobre 2012, de nouveaux critères sur l’acquisition de la nationalité par la voie de la naturalisation ont été définis par deux circulaires de l’ancien ministre de l’Intérieur français, Manuel Valls.

La circulaire n° NORINTK1207286C présente la procédure d’accès à la nationalité française. Elle clarifie " plusieurs des critères pris en compte dans l’examen des demandes d’accès à la nationalité française, portant en particulier sur l’insertion professionnelle et sur la régularité du séjour du postulant. Elle apporte des précisions sur la façon de mesurer la connaissance de l’histoire, de la culture et de la société françaises ".

La circulaire n° NORINTV1234497C précise " les modalités d’application des dispositions de la loi n°2011-672 du 16 juin 2011 relative à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité en ce qu’elles concernent la signature et la remise de la charte des droits et devoirs du citoyen français ".

Elles établissent de nouveaux critères pour l’attribution de la nationalité française qui doivent être " plus transparents et justes ". L’objectif visé dans ce nouveau texte est d’éviter de léser des " personnes méritantes " à l’acquisition de la nationalité française. Ces deux circulaires ambitionnent de rouvrir plus largement l’accès à la nationalité française. Il s’agit pour le gouvernement de revenir sur " la très forte inflexion du nombre de naturalisations qui avait été mise en oeuvre par l’ancienne majorité depuis 2010: de 30% à 45% de moins ". Pour les travailleurs, à cette fin, l’appréciation de l’insertion professionnelle a été corrigée. La nouvelle circulaire revoit les critères liés au travail, responsables d’environ 40% des refus de naturalisation.

La circulaire NORINTK1207286C stipule que " si l’insertion professionnelle constitue une condition essentielle de l’assimilation, elle ne saurait, dans un contexte de crise économique et sociale qui frappe un grand nombre de citoyens, écarter systématiquement de la naturalisation des personnes victimes d’une situation de l’emploi difficile, d’une période de non-emploi ou d’un défaut de formation préalable ". La nature du contrat de travail (CDD, contrat d’intérim) ne devrait plus constituer un motif en soi pour ajourner ou rejeter la demande de naturalisation, «dès lors que l’activité permet de disposer de ressources suffisantes et stables». L’administration doit apprécier l’ensemble du parcours professionnel du candidat.

Pour les étudiants, la circulaire demande aussi aux préfets de se montrer plus souples sur les dossiers des étudiants étrangers, systématiquement retoqués pour " manque de ressources ". La circulaire affirme qu’" il ne doit plus être considéré que la nature du titre de séjour étudiant conduit automatiquement à une décision défavorable ".

Pour les jeunes de moins de 25 ans qui demandent la naturalisation, dans l’examen des demandes d’acquisition de la nationalité française, la circulaire intègre la notion de la " présomption d’assimilation au bénéfice des jeunes de moins de 25 ans ". Deux conditions sont exigées pour l’appréciation de ce principe: résidence en France depuis au moins dix ans et y avoir suivi une scolarité continue d’au moins cinq ans. La circulaire incite les préfets à une meilleure prise en compte des potentiels des jeunes diplômés, des étudiants et professionnels de haut niveau et des titulaires d’un diplôme de médecine étranger.

Elle dispense les personnes de plus de 65 ans de la production d’une attestation de maîtrise de la langue française délivrée par un organisme certificateur ou un organisme de formation labellisé " français langue d’intégration ". Le niveau de connaissance de la langue française sera apprécié lors de l’entretien d’assimilation.

Par contre, elle prévoit une évaluation de la connaissance de l’histoire, de la culture et de la société françaises et de l’adhésion aux principes et valeurs essentiels de la République française.

Enfin, la circulaire NORINTV1234497C entrevoit la nécessité de faire " signer la charte des droits et des devoirs " aux nouveaux Français. Ce nouveau cap reste provisoire puisque le ministre de l’Intérieur envisage une troisième circulaire sur l’acquisition de la nationalité française en début de l’année 2013.

*Avocat au Barreau de Paris

E-mail : cabinetavocatfm@gmail.com

Site web : www.fayçalmegherbi.com

 

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Source : Algérie Focus
Date : June 22, 2015 at 01:37PM

Baccalauréat 2015/ Voila comment se déroule la correction des copies

correction bac

L'opération de correction du Baccalauréat 2015 ont commencé, hier dimanche, dans 70 centres retenus à cet effet. Pour veiller au bon déroulement de cette étape de l'examen, le ministère de l’Education nationale a mobilisé près de 55.000 enseignants compétents.

Le compte à rebours est lancé. Avant l’annonce des résultats, prévue au plus tard le 10 juillet prochain, des milliers de correcteurs sont actuellement mobilisés afin de corriger, dans la transparence totale, les copies des examens. Le choix des enseignants/correcteurs ne s’est pas opéré fortuitement. Selon un reportage réalisé hier par la radio Chaîne III, « les enseignants correcteurs sont sélectionnés en fonction des listes établies préalablement par la direction de l’Education de chaque wilaya en collaboration étroite avec les inspecteurs de chaque matière ».

Plusieurs conditions sont requises dans le choix de ces derniers, à savoir l’expérience, le sérieux et la maîtrise. Les correcteurs ne sont, par ailleurs, pas soumis à une mise en quarantaine contrairement à ce qui se dit. Ils rentrent chez eux chaque soir, à la fin de la journée. Cependant pour veiller à la transparence de l’opération, les responsables du ministère de l’Education ont misé sur l’anonymat des copies qui arrivent déjà codées au niveau des centres de correction.

Les correcteurs ont travaillé, pendant ces deux derniers jours, à établir le barème des épreuves. Toutes les copies seront systématiquement corrigées deux fois. Seules les copies présentant un écart de trois points et plus entre les deux seront soumises obligatoirement à une troisième correction. La note retenue sera la plus rapprochée des deux. Il est à signaler qu’au niveau des 70 centres de corrections, les enseignants sont répartis par disciplines, regroupés en jury à leur tête un inspecteur, pour coordonner le travail sous la houlette du chef de centre. Les moyennes des candidats seront par la suite calculées et les résultats communiqués le 10 juillet.

Nourhane S. 

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Source : Algérie Focus
Date : June 22, 2015 at 12:02PM

Exclusif/La liste complète des importateurs ayant escroqué l’Algérie

Ils obtiennent des lignes de crédit auprès des banques publiques algériennes ou internationales établies en Algérie. Ils transfèrent ensuite des devises pour soi-disant importer de la marchandise utile à l’économie nationale. Mais, au final, tout ce qui les intéresse est de transférer des fonds à l’étranger.

Les marchandises importées entrent dans les ports algériens avec des fausses déclarations douanières. Une fois débarquée, cette marchandise reste abandonnée dans des containers. Les semaines et les mois s’écoulent, mais personne ne vient réclamer sa marchandise. Les douaniers sont alors contraints de forcer les portes des conteneurs. Et à leur grande surprise, ils découvrent des chargements de cailloux, de chaussures trouées, de vêtements usés et autres marchandises ne coûtant même pas un dinar! Pourtant, dans les dossiers d’importation et les déclarations douanières, la valeur de cette marchandise est fixée à plusieurs millions d’euros. Arnaque, escroquerie, voici comment procède les importateurs véreux pour transférer illicitement des devises dans les paradis fiscaux de Dubaï ou Hong Kong. Chaque année, plusieurs centaines de millions d’euros sont détournés de cette manière. Aucun chiffre précis n’est arrêté. Mais des sources bancaires et des inspecteurs  de la Banque d’Algérie ont confié à Algérie-Focus que ces pratiques coûtent à l’Etat algérien entre 1 et 3 milliards de dollars. Une somme colossale avec laquelle l’Algérie aurait pu financer des projets de développement. Mais, rien ne nourrit en scrupules les barons de l’import-import.

Les enquêtes déclenchées par les services des douanes algériennes n’ont jamais freiné les ardeurs de cette mafia. Preuve en est, début 2015, un fichier des fraudeurs a été établi au niveau de la direction générale des Douanes algériennes. Il regroupe les noms, adresses, et numéros d’identification fiscale des opérateurs fraudeurs impliqués dans des affaires d’importations illégales. Algérie-Focus s’est procuré une copie de ce fichier. Nous avons décidé de publier la liste complète de ces mafieux dont l’implication dans des opérations d’importation frauduleuse a été prouvée et établie par les Douanes algériennes, à la suite d’une série d’investigation.

Nous avons récolté près de 70 noms et adresses d’opérateurs qui ont abandonné leurs marchandises dans les ports après avoir réussi à faire évader des devises. Ces opérateurs mafieux ont utilisé des registres de commerce avec des prête-noms. Ils font toujours l’objet d’investigations des services de sécurité. Ils demeurent très difficile de les retrouver parce qu’une fois les devises transférés à l’étranger, ils fuient l’Algérie. Mais, certains d’entre-eux, restent et poursuivent leur business au détriment des intérêts de leur pays.

Le plus étrange dans cette situation demeure la passivité de la Banque d’Algérie. Celle-ci n’a adressé aucun “fichier des interdits de domiciliation” concernant les opérateurs fraudeurs dont nous dévoilons l’identité dans le tableau ci-dessous. Cela est d’autant plus incompréhensible que l’article 8 et 8 bis de l’ordonnance 96-22  relative à la répression de l’infraction à la réglementation des changes, permet à la Banque d’Algérie d’imposer des “interdictions d’importation” à ces importateurs véreux. Aujourd’hui encore, parmi cette soixantaine d’opérateurs malhonnêtes, il est totalement  possible que certains continuent de travailler le plus normalement du monde et à bénéficier de lignes de crédits. Et pour cause, les banques algériennes ou étrangères installées en Algérie n’ont été destinataires d’aucune instruction de la Banque Algérie pour leur demander de “balck-lister” ces opérateurs. Il leur suffit donc de louer un autre registre de commerce ou de recourir à un autre prête-noms. La mafia algérienne de l’import bénéficie donc d’une totale impunité.

Voici la liste complète de ces importateurs ayant escroqué notre pays :

importateurs véreux

Sans titre1

importateurs véreux

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Source : Algérie Focus
Date : June 22, 2015 at 11:16AM

Ramadhan 2015/ La viande, encore un produit de luxe en Algérie 

viande photo

Si la majorité des produits de large consommation ont résisté à la folie de l’augmentation des prix, la viande, quant à elle, a atteint des sommets en la matière.

La viande rouge se vend à des prix à quatre chiffres, soit entre 1450 et 1600 DA, dans la majorité des boucheries des grandes villes. Le poulet, d’habitude accessible aux petites bourses, s'est fait pousser des ailes. Il est cédé à près de 400 Da le kilogramme.

Pour tenter de contrecarrer cette flambée des pris, des sociétés publiques tentent de proposer des alternatives. Ainsi, la société publique chargée de la production et de la commercialisation des viandes propose de la viande ovine à 1250 DA le kilo, contre 1600 dinars chez les privés. Le poulet est proposé, lui, à 190 dinars, contre 380 à 400 Da chez les privés.

Mais ces sociétés publiques ne disposent que de peu de points de vente et uniquement dans les grandes villes. C’est le cas des surfaces commerciales que met l’UGTA à la disposition des entreprises algériennes. Des sociétés louent également des espaces spécialement pour le mois de Ramadhan. Mais c’est loin d’être suffisant pour toucher un nombre important de citoyens.

E.W.

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Source : Algérie Focus
Date : June 22, 2015 at 10:32AM

Les volleyeuses algériennes/ Un exemple de résistance

volley-ball filles

Elles sont émancipées, jeunes et victorieuses. Les volleyeuses de l’équipe nationale se sont brillamment qualifiées à la phase finale de la coupe du monde de la discipline.

Une belle récompense pour des filles qui n’ont pas choisi la facilité de s’aligner sur ceux qui veulent créer un modèle de « femme algérienne ». Une femme qui ne peut être, selon l’idéologie salafiste qui ronge la société algérienne, que soumise et, surtout, confinée chez elle. Cette maladie du voile a même gagné beaucoup d’équipes sportives féminines. On en voit sur les terrains de foot, de hand et même de natation. Mais pas chez les volleyeuses.

Ces sportives, bien algériennes, ont joué une compétition internationale, à savoir la coupe d’Afrique des Nations. Coachées par un entraîneur italien, les « Vertes » démontrent chaque jour d’avantage que ne pas mettre le hidjab ne signifie pas que les femmes ne défendent pas leur pays. « L’habit ne fait pas le Moine », dit l’adage et les camardes de Oukazi le confirment chaque jour.

Il est évident que la situation ne plaît pas aux adeptes de Hamadache and co. Mais les filles de l’équipe algérienne de volley balle donnent là un exemple de résistance à l’intégrisme. Les Algériens qui ont gagné contre l'intégrisme par les armes doivent désormais combattre un nouveau terrorisme. Mais ce terrorisme ne s’exprime pas par les armes, mais par les mots et des pratiques.

Essaïd Wakli

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Source : Algérie Focus
Date : June 22, 2015 at 10:17AM

La solidarité à l’épreuve du système  Par Aziz Benyahia

COUFIN

L’initiative du couffin du ramadhan procède d’une intention louable. C’est la concrétisation d’une des valeurs cardinales de l’islam, à savoir la solidarité. Cependant le contexte particulier du ramadhan donne encore plus de valeur au geste. Des familles nécessiteuses reçoivent des denrées alimentaires acquises avec les deniers publics et les dons des particuliers. L’initiative est rassurante et utile sur le plan pédagogique, aussi bien pour les parents que pour les enfants.

Mais, comme dans toutes les problématiques liées au monde musulman, il y a un « mais ». Des gens sans scrupules et sans égard pour la sacralité du mois de ramadhan, en profitent pour détourner une bonne partie de ces dons. C’est plus grave que le vol car la victime n’est pas un individu mais la collectivité tout entière. Est-ce que leurs auteurs sont conscients de la gravité de leur acte ? Il est permis d’en douter eu égard au discours ambiant dans les mosquées où il arrive que certains imams tiennent des discours pour le moins ambigus.

Dans l’une des mosquées de la région de Birtouta, un homme m’a rapporté que l’imam avait dit dans son prêche que c’était moins grave de prendre quelques mètres du terrain agricole appartenant à l’Etat pour agrandir sa maison que de piquer une pomme sur l’arbre du voisin. Le terrain agricole appartient à tout le monde et donc je prends ma part quitte à régulariser par la suite, alors que le pommier appartient à une personne. Voler un fruit c’est plus grave que de s’approprier un bout de terrain. Notre imam, en arrivant ainsi à hiérarchiser le péché et à en relativiser la portée, ne fait que traduire à sa façon la mentalité ambiante. J’ai fini par rencontrer l’imam pour échanger sur le sujet. C’était à la fin de la prière du vendredi. Il me désigne la salle et me dit : « Ici, tout le monde a pris un bout de terrain. Si j’avais prétendu le contraire, ils m’auraient lynché ». L’explication n’a pas été trop longue. Le mal est donc beaucoup plus profond qu’on ne pouvait l’imaginer et le remède n’est pas pour demain.

Sans vouloir exonérer l’imam et pour être tout à fait juste, on ne peut que constater que le prédicateur censé dire la bonne parole est lui-même une victime collatérale du système ambiant. D’une part, parce que son niveau d’instruction et de formation est à l’image de tout le reste - on ne peut avoir de mauvais médecins et de bons infirmiers. Et d’autre part parce que grâce aux médias et notamment à la presse écrite et au Web, nous avons tous les jours des multitudes d’exemples qui nous confirment que le vol, la corruption et la prébende sont en passe de devenir un sport national. Sans compter que personne ne se fait plus d’illusion sur l’indépendance de la justice et sur un système de gouvernance confisqué depuis des lustres par une oligarchie qui a intérêt à ce que le plus grand nombre de challengers soit « mouillé ».

Par ailleurs et pour revenir au couffin du ramadhan, n’y a-t-il pas vraiment d’autres moyens d’exprimer cette solidarité effective, sans toucher à la dignité de ces familles nécessiteuses et sans tenter ces charognards qui n’en loupent pas une pour se nourrir sur le dos de la bête blessée ? Les services des APC pourraient bien porter à domicile ou mettre à disposition les colis alimentaires destinés aux familles dûment répertoriées et enregistrées auprès du service social. Ainsi on nous épargnerait ces lamentables bousculades et surtout l’effet désastreux auprès des citoyens qui risquent de s’habituer, par lassitude là aussi, à des pratiques interdites par la loi et par Dieu.

   

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Source : Algérie Focus
Date : June 22, 2015 at 09:59AM

France-Algérie/Des vols charters à destination de Paris au départ d’Alger et d’Oran

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Bonne nouvelle ! Des vols charters à destination de Paris seront, enfin, lancés en Algérie. Ces vols ont été programmés au départ d'Alger et d'Oran, durant la saison estivale, a-t-on appris dimanche. 

La compagnie naissante Tassili Airlines lancera, très prochainement, des vols charters en direction de la France. "S'étalant sur la période du 11 juillet au 28 octobre, ce programme comportera 64 rotations à destination de la capitale française à travers des vols aller-retour à raison de trois vols par semaine (Alger-Paris-Alger/Oran-Paris-Oran)", a révélé dimanche la compagnie publique algérienne, une filiale du groupe Sonatrach.

Ces vols sont prévus "dans le cadre d’un programme d’exploitation contractualisé élaboré à la demande d’un Tour operator européen", explique Tassili Airlines (TAL) dans un communiqué paru ce dimanche. Les Algériens établis à l'étranger pourront ainsi profiter de cette nouvelle opportunité qui leur permettra de ne pas subir la flambée des prix des billets d'avion au cours de cette période de l'année.

D'autre part, Tassili Airlines a annoncé également le renforcement de sa liaison régulière Alger-Marseille-Alger  par un troisième vol tous les samedis et ce, dès le 11 juillet. Pour rappel, TAL a deux liaisons régulières vers la France. Il s'agit des lignes Alger-Marseille et Alger-Strasbourg.

Il est à signaler enfin que les voyageurs pourront effectuer la réservation de tous les vols de la compagnie  auprès des agences d'Air Algérie en vertu d'une convention signée récemment entre les deux compagnies.

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Source : Algérie Focus
Date : June 21, 2015 at 02:49PM

jeudi 18 juin 2015

Saison estivale/ Annaba, côté cour et côté jardin

Annaba2

La route menant de Filfila, sur la côte est de la wilaya de Skikda, vers Annaba, est déserte en ce début de matinée du lundi 15 juin 2015. Hormis un petit tronçon dégradé au début, la chaussée est en très bon état. Plus on se dirige vers l’Est, plus le CW 21 s’éloigne de la côte et s’enfonce dans le maquis. Au bout de quelques dizaines de minutes, on entame une descente et le chemin vire vers la Méditerranée. Au milieu d’une végétation luxuriante, composée de chênes lièges et différentes sortes d’arbustes, l’air est pure. La brise mêlant pureté de la forêt et humidité de la mer est rafraîchissante. A certains endroits, on aperçoit la Grande Bleue. Le long de ces paysages féeriques, on croise des troupeaux d’ovins. L’élevage est visiblement très répandu dans la région.

C’est à la limite de la plaine de Guerbes que la route est le plus proche de la côte. Sur le rivage, l’épave d’un bateau de transport de marchandises, ayant vraisemblablement échoué depuis plusieurs années, est toujours là. D’ici, la route reprend sensiblement sa distance avec la mer pour s’engouffrer vers le Sud. Sur le côté droit, une dense forêt contraste parfaitement avec la vaste plaine de pâturage et de diverses cultures. Des étangs, parsemés çà et là, témoignent du caractère humide de la zone. En virant vers l’Est, on enjambe un oued abondant aux alentours du lieudit Ben Azzouz.

guerbes

Chetaïbi, le paradis déshérité

A l’entrée de Chtaïbi, une commune côtière située à une soixantaine de kilomètres à l’extrême Ouest d’Annaba, deux jeunes hommes sont installés sur un banc au niveau de l’arrêt de bus. Interrogés sur la direction à prendre pour se rendre à Annaba par le littoral, les deux habitants de Chtaïbi indiquent qu’il n’y a pas de route le long de la côte et qu’il faut faire demi-tour et transiter par la localité de Berrahal, sur la RN44. « Si vous voulez, nous pouvons vous guider. Nous aussi voulons nous rendre à Berrahal. Si vous ne voyez pas d’inconvénients, nous vous accompagnerons », répondent-ils. En cours de route, on apprend auprès du plus jeune, la vingtaine, qu’il fait ce déplacement sur une trentaine de kilomètre juste pour…passer son permis de conduire. « A Chtaïbi, il n’y a rien. Même pas une auto-école. Il y a juste trois établissements scolaires et une structure de santé. Les plus chanceux y gagnent leur vie en travaillant chez les pêcheurs installés au petit port ou en exerçant de petits commerces durant la saison estivale. Le tout entouré de constructions illicites occupées par des individus que personne ne sait de quelle région du pays viennent-ils », déplore-t-il.

Chetaïbi

Les deux habitants de Chtaïbi relèvent que le sous-développement de leur commune est paradoxal avec les potentialités touristiques inestimables qu’elle recèle. « Nos plages sont magnifiques. Elles sont plus larges et plus propre que celle d’Annaba. Mais malheureusement, notre commune est dépourvue d’infrastructures d’accueil et de loisirs. Les estivants qui viennent ici, notamment de Biskra, recourent à la location chez les particuliers qui louent leurs maisons durant l’été afin de subvenir à leur besoin », affirme le candidat au permis de conduire. Son compagnon, la trentaine, soupçonne une volonté de sabotage de Chtaïbi au profit d'Annaba, sous le lobbying de la puissante mafia locale. « S’il n’y pas de route carrossable reliant directement notre commune au chef-lieu de wilaya, le long du littoral, c’est parce qu’il y a un blocage. La mafia politico-financière qui règne en maître à Annaba veille rigoureusement sur ses intérêts. De crainte de voir ses recettes engrangées par les établissements hôteliers et commerciaux qu’elle détient à Annaba chuter, elle exerce un lobbying puissant pour maintenir les choses en l’état, afin d’éviter un exode des estivants vers notre région. D’ailleurs des rumeurs insistantes avaient fait état de la volonté du défunt wali de relancer ce projet, mais on avait tout fait pour l’en empêcher. Ces barons se démènent comme de beaux diables pour que Chtaïbi reste enclavée et déshéritée et que Annaba, où leur business est florissant, demeure la principale destination touristique », estime-t-il.

Le sous-developpement de Chetaïbi fait de la majorité de ses habitants des chômeurs. C’est le cas de nos deux accompagnateurs. Désespéres, les jeunes de cette localité font tout pour récolter la somme nécessaire à une « harga ». Leur rêve est de pouvoir, un jour, mettre les pieds en Sardaigne. Distante de quelques 300 kms seulement de l'île italienne,  Chetaïbi est l’un de ces points noirs de la côte du pays en matière de "harga" pour l’autre rive de la Méditerranée. « Récemment, on a intercepté un groupe de harragas qui étais partis de nos côte. L’un d’eux est notre ami. Le pauvre a dû payer 20 millions de centimes aux passeurs. Il a quand même réussi à apercevoir la Sardaigne depuis la mer », témoignent-ils, avec ironie mais non sans compassion, tout en affirmant que beaucoup de jeunes sont tentés par la traversée clandestine. « Si ce n’était la contrainte de l’argent, tout le monde tenterait sa chance pour l’Italie », souligne-t-ils, tout souriants.

De Berrahal à Annaba, la circulation est très fluide sur la RN 44. Au bout d’environs une demi-heure, on atteint la grande métropole de l’Est. A l’entrée, les visiteurs sont accueillis par des joyaux architecturaux. Le campus universitaire de Sidi Achour et la basilique Saint Augustin. Perchée sur une colline qui domine la plaine et la ville, la cathédrale est bien conservée. Ayant résisté au poids des siècles et survécu aux différentes invasions, elle veille inlassablement sur l’antique Hippone.

« Bône la coquette »

Dès que l’on pénètre dans le périmètre urbain, on sombre dans des embouteillages infernaux. Les rues de la ville n’arrivent visiblement plus à contenir le flux torrentiel de véhicules. On a l’impression que le nombre de taxis dépasse celui des particuliers. Les véhicules jaunes envahissent les lieux et vont dans toutes les directions. Seuls les bouchons mettent un terme à leur empressement. Des policiers, déployés pratiquement au niveau de chaque intersection, peinent à réguler la circulation.

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La beauté de la vieille ville de l’ex-Bône fait oublier le calvaire de la circulation. Cette partie garde soigneusement son identité héritée de l’ère coloniale. Tant par l’appellation courante des lieux que par le legs architectural. En milieu de matinée, le Cours de la Révolution grouille de monde. Hommes, femmes et enfants s’abritent des morsures du soleil à l’ombre des ficus centenaires qui ornent la vaste allée rectangulaire. Qui s’attablent autour de boissons rafraîchissantes et de glaces, qui se rafraîchissent simplement sur des bancs ombragés.

Ici, nombre de personnes abordées réfutent le qualificatif de Annabi. « Nous sommes bônois. Il y a une différence. Les Bônois sont les habitants dont les arrières grands-parents sont nés ici. Ils occupent les immeubles de l’ancienne ville. Les Annabis, sont ceux venus d’ailleurs et qui occupent les nouveaux quartier de la ville ou sa périphérie », souligne un quadragénaire. Les Bônois s’estiment lésés en matière de relogement au profit des nouveaux arrivants, habitant les quartiers anarchiques. « Je suis né ici en 1975. J’ai trois frères. Nous sommes tous mariés et avons des enfants. A l’exception du plus jeune parti à l’étranger, nous vivons tous, dans le même appartement. Mon grand-père y est né également dans les années 1930. Il est le seul à avoir bénéficié d’un logement, il y a juste quatre ou cinq ans, une année avant sa mort. Mais nous prenons notre mal en patience. Notre culture ne nous permet pas d’habiter dans des bidonvilles. Il y va de notre dignité », affirme le quadragénaire. Les Bônois regrettent aussi l’extension anarchique de la ville dont l’agressivité urbanistique et l’insalubrité contraste avec la coquette vieille ville. Les ordures jonchant les alentours immédiats de la direction de wilaya ainsi que la maison de l’environnement attestent de ce constat. Pis, une décharge se consume en plein jour d’été juste à côté de ces deux institutions symboliques.

Ras El Hamra, le cap envoûtant

On fuit la fébrilité urbaine et le gâchis urbanistique d’Annaba et on se dirige vers le front de mer. Ras El Hamra, sur la côte Ouest, est réputée être l’une des meilleures stations balnéaire d’Algérie. La route à double-voie dans les deux sens longeant le littoral offre un paysage féérique aux automobilistes venus surtout des wilayas de l’est du pays. Constantine, Souk Ahras, Guelma et Biskra sont les immatriculations les plus répandues. Quelques véhicules sont immatriculés à Alger. Le long de la dizaine de kilomètres séparant le Front de mer de la ville du Cap de Garde (Ras El Hamra), des complexes touristiques, hôtels, campings et centres de repos, aussi flamboyant et attirant les uns que les autres, séduisent les visiteurs. Ce ne sont pas encore les grandes vacances et pourtant leurs parkings ne sont pas du tout déserts. A des endroits de cette route sinueuse et grimpante offrant des panoramas sur la mer, la ville et la baie d’Annaba, de nombreux automobilistes y stationnent pour admirer cette vue paradisiaque. Parmi eux, beaucoup de jeunes couples. Les estivants sont encore plus nombreux au cul de sac du Cap de Garde.

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La petite esplanade bitumée fait office de parking. Un fourgon aménagé en restaurant ambulant offre ses services, en permanence durant tout l’été au visiteur. Son propriétaire ne passe pas quelques petites minutes sur sa chaise à l’ombre du véhicule sans qu’un visiteur ne vienne interrompre sa sieste en ce milieu d’après-midi. « Et ce n’est pas encore le soir », se réjouit-il. « En début de soirée, vous ne trouverez pas où mettre les pieds », affirme-t-il. Un magnifique phare surplombe le cap d’en face. L’ouvrage est cerné par une bâtisse d’apparence récente. « C’est une caserne de la marine nationale », indique un quinquagénaire de la région. « La lumière du phare est très puissante. La nuit, elle est visible à des kilomètres dans la mer. Son faisceau permet de voir des poissons dans l’eau. C’est grâce à lui que beaucoup de groupe de harragas ont été découverts et interceptés », note-t-il. Ras El Hamra attire des visiteurs de partout. Mais à ne pas confondre, comme le précise le restaurateur itinéraire bônois, avec ‘Chems El Hamra’, le célèbre cabaret chanté par des stars du raï, situé à un jet de pierre du phare. Au pied du cap, la vue est époustouflante sur la ville et la baie de Annaba. A l’horizon l’on aperçoit une plage interminable. « C’est la côte d’El Kala », indique-t-on. Une autre ville de l’Est qui fait rêver tout comme Bône la coquette.

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Source : Algérie Focus
Date : June 18, 2015 at 03:15PM