vendredi 31 mars 2017

Libertés/ Arrêtés pour avoir “parodié ” Bouteflika

 

La chasse aux internautes opposants se poursuit. Deux hommes ont été arrêtés, jeudi dernier, à Annaba pour « offense » au président de la République et « atteinte » aux symboles de l'Etat. Ces deux hommes sont écroués et poursuivis suite à des parodies faites sur Internet à propos du président de la République et de l'emblème national.

Ces deux Algériens, arrêtés par l'équipe de lutte contre la cybercriminalité de la gendarmerie nationale, s'ajoutent aux dizaines d'autres citoyens arrêtés ces derniers temps pour avoir publié des postes politiques ou religieux sur Internet. Certains de ces Algériens sont même condamnés à de lourdes peines d'emprisonnement. C'est le cas de ces trois jeunes de M'sila, arrêtés puis condamnés à 5 ans d'emprisonnement pour avoir déclaré leur athéisme, selon la gendarmerie nationale. Pourtant, ils n'ont fait qu'animer une page Facebook sur la thématique de la croyance. Puis, certains d'entre eux ont traduit le Coran en arabe algérien, ce qui est considéré comme blasphématoire par les autorités.

Dans la wilaya de Sétif, un ancien fonctionnaire, Slimane Bouhafs, est condamné à deux ans de prison pour avoir «porté atteinte » au Prophète sur sa page facebook. Son interjection en appel et la mobilisation populaire qui a suivi son procès n'ont rien changé à la donne.

Beaucoup d'autres citoyens croupissent en prison pour avoir exprimé une orientation religieuse ou politique différente de celle des autorités. Certains d'entre eux ne sont même pas conscients des risques ! Cela n'augure rien de bon pour l'avenir des libertés dans le pays.

Essaïd Wakli

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Source : Algérie Focus
Date : March 31, 2017 at 09:40PM

WEB TV/ Les larmes d’un entrepreneur face à l’injustice et le diktat d’un puissant homme d’affaires

Abdi Laid nous livre dans cette 3e partie de son témoignage exclusif ses émotions et son désespoir face à l'injustice que lui inflige Abdelmalek Sahraoui, le patron de Petroser, l'une des grosses fortunes en Algérie, tête de liste du FLN à Mascara, et proche de plusieurs hauts responsables politiques comme Sellal ou Daho Ould Kablia, rapportent plusieurs sources concordantes. Contacté par nos soins, Abdelmalek Sahraoui a répondu enfin à nos appels après moult tentatives de le joindre. Le patron de Petroser s'est contenté de nous affirmer qu'il n'a "aucun commentaire" à faire au sujet de scandale où tout semble indiquer qu'il est grandement impliqué. Abdelmalek Sahraoui n'a nullement souhaité nous fournir la moindre réponse aux accusations d'Abdi Laïd.

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Source : Algérie Focus
Date : March 31, 2017 at 12:43PM

Le match France-Algérie en 2001/ Franck Leboeuf : “j’ai eu peur pour moi et pour mes potes”

"C'est le bordel, c'est la honte sur notre pays. La sécurité n'était pas là, il n'y avait pas de grillage car il ne fallait pas énerver certaines personnes". C'est avec ces mots que Franck Leboeuf, l'ancien joueur de l'équipe de France, est revenu sur le célèbre match qui a opposé l'Algérie à la France le 6 Octobre 2001.

Un match dont l'ex-international français garde un très mauvais souvenir.  Franck Leboeuf a révélé sur le plateau d'une télévision française que "nous n'avons pas joué un match de foot. On a fait un match politique pour des gens qui avaient envie de se la raconter. Et moi, j'ai eu peur pour moi et pour mes potes", a expliqué Franck Leboeuf. Des mots forts que l'on vous propose de découvrir dans cette vidéo :

 

 

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Source : Algérie Focus
Date : March 31, 2017 at 11:44AM

Vidéo. Fellag/ “Après 7 ans de guerre, l’indépendance est arrivée… ou bien elle est partie !”

C'est un spectacle hilarant, mais tellement émouvant. Avec "Bled Runner", Fellag signe son grand retour sur la scène artistique. L'humoriste algérien se joue des préjugés et traite des traumatismes de la colonisation française en Algérie avec un humour "cathartique", explique-t-il lors de son passage sur un plateau de TV 5 monde.

"Après 7 as de guerre, l'indépendance est arrivée… ou bien elle est partie", c"est avec cet humour très caustique, très algérien, "un humour avec une tonalité folle que je puise dans le rire de chaque jour des Algériens", raconte un Fellag étincelant qui renouvelle son art pour parler des sujets les plus complexes de notre société. Il explore des situations sociales ou psychologiques très délicates avec cet humour populaire algérien "que je porte", conclut Fellag.

 

 

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Source : Algérie Focus
Date : March 31, 2017 at 11:09AM

Contrebande/ Près de 50 % des grossistes des régions frontalières trichent et détournent les produits alimentaires

C'est un véritable fléau auquel les autorités algériennes sont en train de s'attaquer avec beaucoup de véhémence. De nombreux grossistes des régions frontalières trichent et détournent des produits alimentaires subventionnés par l'Etat algérien vers la contrebande. Près de 50 % des grossistes déclarés et activant dans ces régions sont impliqués dans ces trafics. 

C'est du moins ce que révèle le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui vient d'annoncer officiellement le gel de l'octroi de registres de commerce pour la vente en gros dans les régions frontalières afin de  lutter contre la contrebande. Plusieurs wilayas sont concernés par ce gel à l'image de Souk-Ahras, Tébessa ou Tlemcen et Béchar.

"Dans le souci de préserver les intérêts du pays et l'économie nationale, notamment en ce qui a trait à la lutte contre la contrebande aux frontières, il a été décidé de lancer une opération de contrôle et d'assainissement des registres de commerce pour la vente en gros dans les wilayas frontalières suite à une prolifération du phénomène de la contrebande au niveau de ces régions concernant les produits alimentaires, notamment les produits subventionnés dont le carburant", a précisé M. Sellal dans sa réponse à une question orale du membre du Conseil de la nation, lue en son nom par la ministre des Relations avec le Parlement, Ghania Eddalia, lors d'une séance plénière du Conseil consacrée aux questions orales.

Selon Sellal, "certains commerçants se font délivrer des registres de commerce pour la vente en gros sans pour autant exercer une activité effective au niveau des locaux déclarés dans leurs registres de commerce, ce qui constitue une tentative de contourner la loi, du fait qu'ils exploitent ces registres pour obtenir de grandes quantités de produits alimentaires destinés à la contrebande au niveau des régions frontalières, tel que constaté sur le terrain".

"6.756 registres de commerce pour la vente en gros ont été enregistrés dans les régions frontalières, 5.825 commerçants en gros ont fait l'objet de contrôle dont 3.021 n'exerçant pas dans les locaux déclarés auprès des services du Centre national du registre de commerce", ce qui a entravé, a  ajouté  Sellal, l'"opération de localisation du lieu d'exercice de leurs activités, preuve de leur infraction aux dispositions de la loi N  04-08, relative aux condition d'exercice des activités commerciales". En se basant sur les chiffres communiqués par le Premier ministre, on peut aisément conclure que près de 50 % de ces grossistes trichent et détournent des produits alimentaires ou du carburant vers la contrebande.

Des pratiques qui font perdre à l'Etat algériens des sommes colossales de recettes fiscales et qui créent des tensions sur le marché national encourageant ainsi l'augmentation vertigineuse des prix.

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Source : Algérie Focus
Date : March 31, 2017 at 10:46AM

jeudi 30 mars 2017

Cinéma/ Formation en France au profit des techniciens Algériens

Pour la première fois, le Centre algérien de Développement du cinéma et l'Institut français d'Algérie co-organisent une formation en post-production à destination des professionnels algériens de l'audiovisuel, en partenariat avec le premier studio de post-production algérien, Tayda Films, qui a récemment ouvert ses portes à Alger.

S'inscrivant dans le cadre des accords-cadres de coproduction et de coopération cinématographique signés entre la France et l'Algérie, et répondant au besoin de professionnels formés dans le domaine de la post-production, cette formation d'une durée de 20 jours (deux sessions de dix jours) vise à former des techniciens à la post-production et à l'étalonnage et ainsi de participer à la professionnalisation du secteur.

La formation sera dispensée par l'école de la FEMIS (Ecole Nationale Supérieure des Métiers de l'Image et du Son), prestigieuse école française, dont les formateurs seront David Hover, chef monteur-étalonneur, réalisateur et intervenant à La Fémis ainsi que Laurent Navarri, chef opérateur image et étalonneur, diplômé de La Fémis.

 

L'Appel à candidatures pour cette formation est ouvert jusqu'au 15 avril 2017 aux techniciens de l'audiovisuel diplômés de l'Institut Supérieur des Métiers des Arts et du Spectacle, spécialité audiovisuelle, ou de l'Institut national de l'audiovisuel, ou ayant déjà une expérience professionnelle attestée en tant que technicien.

 

L'appel et les modalités de candidatures seront disponibles en intégralité auprès du Centre algérien de développement du cinéma et de l'Institut français d'Algérie.

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Source : Algérie Focus
Date : March 30, 2017 at 05:41PM

Vincenzo Nesci/ L’homme qui fait du mal à Djezzy

Djezzy décline. La marque qui a longtemps dominé le marché algérien est en train de vivre une véritable descente en enfer. Des bénéfices qui reculent et des parts de marchés grignotés par les concurrents. Et en dépit de toutes ces contre-performances, le patron de Djezzy, Vincenzo Nesci est toujours en place. Un statu-quo étonnant et étrange. 

Officiellement, c'est Mobilis qui est devenu le leader du marché de la téléphonie mobile. Il détrôné ainsi Djezzy, l'opérateur malade plongé dans ses dysfonctionnements. Algérie-Focus a rapporté récemment le turnover opéré récemment au sein du top management de cet opérateur par Vimpelcom, l'autre actionnaire qui partage avec l'Etat Algérien la propriété du capital de Djezzy. En février 2017, Vimpelcom change de nom et devient Veon.

Un turnover qui a profité essentiellement à des expatriés payés en devises alors que leurs profils n'apportent guère une importante valeur ajoutée à l'entreprise.

Un turnover qui a épargné encore une fois le sieur Vincenzo lequel occupe son poste à la tête de Djezzy depuis juillet 2012. Une longévité inexplicable au regard du bilan actuel de cet opérateur en chute libre. Des offres qui ne mobilisent pas grand monde, une entrée dans la 4 G passée presque inaperçue et une image sulfureuse en raison de la réputation "mafieuse" de ses actionnaires, Djezzy souffre ces dernières années d'un énorme déficit en matière de bon management.

Et pendant ces deux dernières années, rien n'a été presque fait pour redresser Djezzy. De l'avis de nombreux experts, cet opérateur n'exploite pas comme il se doit ses potentialités. Au contraire, il s'auto-détruit en tournant au ralenti et en réduisant ses investissements. A qui la faute ?

Le bon Vincenzo ne fait plus l'unanimité. Selon plusieurs sources concordantes, au sein de Djezzy, de nombreuses voix s'élèvent pour s'interroger sur la légitimité de son maintien dans son poste très stratégique. Ancien haut cadre d'Alcatel, un fabricant d'équipements de télécommunication et de téléphones mobiles, force est de constater que Vincenzo Nesci n'est guère un expert de la téléphonie mobile, un monde qui diverge du secteur très technique des équipementiers. En plus, plusieurs de ses anciens et actuels collaborateurs ont constaté sa méconnaissance criante du digital, le pivot de développement d'un opérateur dans le monde d'aujourd'hui.

Et c'est là le point le plus faible de Djezzy. Ni applications interactives,  ni offres alléchantes, ni projets innovants avec des start-ups algériennes, Djezzy ne pèse pratiquement pas dans la fabrication du contenu numérique local alors que ses concurrents directs sont de plus en plus impliqués dans la création de solution digitale afin de fidéliser leurs abonnées.

Un autre constat frappe les esprits : la proximité étonnante entre Djezzy et Alcatel. Les Packs de l'opérateur devenu une entreprise publique depuis 2014, étant donné que l'Etat algérien est l'actionnaire majoritaire, sont composés essentiellement de smartphones fabriqués par… Alcatel, à savoir l'ancienne boite de Vicenzo Nesci. Un conflit d'intérêt apparent et inquiétant qui devrait interpeller en urgence les autorités algériennes. C'est, tout de même, l'avenir de Djezzy et sa crédibilité qui sont en cause. La liste des griefs retenus contre Vicenzo Nesci est encore longue. Nul besoin de l'étaler car l'homme, très âgé, semble bel et bien dépassé par le développement technologique du monde d'aujourd'hui. Un monde qui impose des mutations radicales aux opérateurs de téléphonie mobile. Une mutation que Djezzy peine à négocier.

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Source : Algérie Focus
Date : March 30, 2017 at 05:08PM

Migration/ 70% des réfugiés dans le monde issus de pays arabes

Les trois quarts des réfugiés dans le monde ont fui des pays arabes. Pis, 68% des victimes de guerres sont également issus de cette région du monde.

L'ambassade de Palestine en Algérie, M. Louai Aissa, a dressé un tableau noir sur les conditions des populations vivant dans les zones de guerre dans le monde arabe. Intervenant ce jeudi sur les ondes de la radio nationale, le diplomate palestinien a révélé que 75% des réfugiés dans le monde ont fui des pays arabes.

Pire encore, en décrivant les effets dévastateurs du printemps arabe, M. Aissa a fait savoir que 68% des victimes qui ont succombé dans des guerres à travers le monde sont arabes. «Prés d'un million et demi de personnes sont mortes dans des guerres ayant dévasté le monde arabe entre 2011 et 2017», a-t-il indiqué, ajoutant que les pertes en termes d'infrastructures sont estimées à 460 milliards de dollars. Le manque à gagner en termes de PIB a atteint, pour sa part, les 300 milliards de dollars.

M.M.

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Source : Algérie Focus
Date : March 30, 2017 at 03:32PM

Travaux publics/ Les contrats de cinq entreprises annulés

Le ministère des Travaux publics et du Transport a  résilié le contrat de cinq entreprises privées ayant accusé du retard dans la réalisation de projets d'aménagement. Le ministre, Boudjema Talaï, a instruit les directeurs régionaux de son département à adopter la même mesure.    

Cinq entreprises chargées de réaliser des travaux d'aménagement dans la wilaya de Tarf ont vu leur contrat résilié sur instruction du ministre des Travaux publics et du Transport, Boudjema Talaï. Il faut dire que la commission d'enquête composée de quatre cadres relevant du ministère des Travaux publics a remis plusieurs rapports de suivi mettant en exergue un retard considérable dans la réalisation des projets en question, rapporte le quotidien El Bilad.

Le ministre a instruit l'ensemble des directions de travaux publics (divisions et subdivisions) relevant de son département à «faire un suivi rigoureux de l'ensemble des projets en cours». Il a également ordonné qu'un appui logistique soit fourni aux entreprises qui font face à des difficultés techniques pour que les projets en questions s'achèvent dans les délais.

En ce qui concerne les entreprises qui ne parviennent pas à rendre leur projet dans les temps, leur contrat sera tout simplement résilié et ce, en application des instructions du ministre qui ont appelé à «annuler les contrats des entreprises qui ne respectent pas les délais fixés».

Massi M.

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Source : Algérie Focus
Date : March 30, 2017 at 02:53PM

Téléphonie/ Plus de 50 millions d’abonnés en 2016

Le téléphone occupe une place centrale dans la vie des Algériens. La démocratisation de la téléphonie mobile a renforcé cette tendance. Selon les statistiques fournies par l'ARPT (Agence de régulation des postes et télécommunications), près de 50 millions de lignes téléphoniques (fixes et mobiles) étaient opérationnelles en Algérie en 2016. Le nombre d'abonnés n'était que de 46,6 millions en 2015, ce qui dénote d'une évolution importante en l'espace d'une année.

«Le nombre d'abonnés aux réseaux fixe et mobile a atteint 50,446 millions d'abonnés en 2016, contre 46,659 millions d'abonnés en 2015, soit une augmentation de 3,787 millions d'abonnés », a précisé M. Ahmed Nacer lors d'une conférence de presse sur le bilan des activités de l'ARPT au 31 décembre 2016, rapporte l'agence APS.

Le gros du marché est occupé par le réseau de téléphonie mobile, investi par trois opérateurs: Algérie Télécom Mobilis (ATM), Orascom Télécom Algérie (OTA) et Watania Télécom Algérie (WTA). Le parc d'abonnés global (GSM, 3G et 4G) a atteint 47,041 millions en 2016, comparativement à 2015 où il était de 43,391 millions, ce qui représente une évolution de 8,48% en   une année.

L'opérateur ATM enregistrait ainsi le plus grand nombre d'abonnés à la  téléphonie mobile (GSM, 3G et 4G) avec 17.344.746 de clients dont 6.259.289 au GSM, 10.372.787 à la 3G et 712.670 à la 4G. OTA enregistrait, pour sa part, 16.367.886 abonnés à la téléphonie mobile, dont 8.206.835 au GSM, 7.453.987 à la 3G et 707.064 à la 4G, alors que WTA comptait 13.328.689 abonnés à la téléphonie mobile, dont 5.895.654 au GSM,   7.387.958 à la 3G et 45.077 à la 4G.

Concernant le téléphone fixe, l'ARPT précise que le parc des abonnés s'établit à environ 3,405 millions à fin 2016, contre 3,268 millions à fin 2015, soit une augmentation de 4,2%.

Essaïd Wakli

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Source : Algérie Focus
Date : March 30, 2017 at 01:42PM

Cuisant échec avec Hyundai et ennuis judiciaires à Béjaïa/ Rebrab traverse une mauvaise passe

Issad Rebrab, l'homme le plus riche en Algérie, traverse une très mauvaise passe. Ses affaires rencontrent de nombreuses difficultés et ses conflits avec les autorités politiques semblent revenir sur le devant de la scène. 

En plus, le patron de Cevital vient de subir un cuisant échec avec le constructeur sud-coréen Hyundai qui a refusé de se lancer dans un nouveau projet industriel avec l'homme d'affaires algérien. C'est du moins ce que révèle ce jeudi le très bien informé Mondafrique . En effet, cette source rapporte qu'Issad Rebrab "a essuyé, la semaine passée, un inquiétant revers".

De quoi s'agit exactement ? "Son fils aîné, Omar Rebrab, est parti jusqu'en Corée du Sud pour tenter de regagner les faveurs du géant Hyundai avec lequel il a rompu en 2016". "Le fils Rebrab a tout fait pour convaincre les sud-coréens de conclure un nouveau partenariat qui permettrait de réaliser une partie de la fabrication des voitures en Algérie. Omar Rebrab avait en prime une offre juteuse pour séduire le partenaire asiatique. A savoir le financement d'une usine de montage au Maroc où un la sous traitance automobile connait un essor considérable !", révèle encore la même source qui nous a habituée à de nombreuses révélations sur les arcanes du pouvoir politique et économique en Algérie.

Hyundai a refusé ainsi catégoriquement l'offre du fils de Rebrab qui n'a pas réussi sa mission. Un échec qui complique davantage les affaires du groupe Cevital puisque ce dernier se fait distancer par ces concurrents dans les projets de montage de véhicules qui sont en ce moment en cours de lancement en Algérie. Et les ennuis de Rebrab ne s'arrêtent pas là car à Béjaïa, le berceau industriel de Cevital, un conflit judiciaire oppose l'homme d'affaires aux autorités de la wilaya concernant un sombre dossier de matériel et d'équipement bloqué au niveau d port de Béjaïa. Les autorités ont refusé "d'accoster un bateau qui transportait du matériel pour son complexe agro-industriel. Selon nous sources, les autorités demandent à Rebrab d'indiquer la localisation exacte des équipements. Ce à quoi il s'est opposé", explique Mondafrique.

L'affaire  a été portée en justice pat Cevital. Mais elle ne cesse pas, pour autant, de connaître des rebondissements car si en référé, la décision du tribunal a été favorable à l'industriel, "le lendemain, le Tribunal de Bejaïa revenait sur son arrêt de la veille". Le matériel de Cevital est toujours bloqué et les affaires de Rebrab se ralentissement dangereusement. Cette très mauvaise passe risque de s'avérer catastrophique dans les jours à venir pour un Rebrab qui rêve d'un train utopique en Afrique, mais qui peine à concrétiser de nouvelles ambitions dans son propre pays.

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Source : Algérie Focus
Date : March 30, 2017 at 11:21AM

Photos. Un parc des loisirs saccagé et abandonné à Ouargla/ Plus de 40 milliards de centimes partis en fumée

Le parc des loisirs et d'attraction de la ville d'Ouargla vit une terrible déchéance.  S'étendant sur un terrain de 144 ha à la périphérie ouest de la ville, cet espace, pivot des quartiers et cités de Ouargla, longeant la RN-43, connaît ses jours les plus sombres.

Abandonné, saccagé, ce parc fait fuir, désormais, les familles de cette importante ville du sud du pays. Inauguré en grande pompe en 2011, il avait, pourtant, permis à la population locale de se détendre et de fuir un triste quotidien marqué par l'ennui et la détresse sociale. Malheureusement, les gérants de ce parc, l'Agence de Gestion et de Régulation Foncières Urbaines de la wilaya d'Ouargla, se sont illustrés par leur compétence criante. Et l'addition est salée puisque plus de 40 milliards de centimes sont partis en fumée en raison des dégâts matériels engendrés par l'incivisme et la mauvaise gestion. Ces photos prises par des témoins oculaires démontrent l'ampleur inquiétante des dégâts. Et les autorités demeurent jusqu'à aujourd'hui silencieuses et impuissantes face à ce gâchis :

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Source : Algérie Focus
Date : March 30, 2017 at 10:44AM

Alger/ Une partie de la capitale secouée par un (petit) tremblement de terre

Il n'y a pas eu de victime ni de dégâts matériels à déplorer, mais un séisme d'une magnitude de 3,8 sur l'échelle de Richter a bel et bien été enregistré à Alger dans la nuit du mercredi à jeudi à 00h17, a confirmé le Centre de Recherche en Astronomie Astrophysique et Géophysique (CRAAG) dans un communiqué. L'épicentre du tremblement de terre a été localisé à 6 km au Nord-Ouest de Bordj el Bahri (Wilaya d'Alger), précise la même source. 

Il y a énormément de séismes en ce moment en Algérie. Preuve en est, une autre secousse tellurique d'une magnitude de 3,3  sur l'échelle ouverte de Richter a eu lieu également ce jeudi à 02h41 dans la wilaya de Bejaia. L'épicentre du tremblement de terre a été localisé à 5 km au Nord-Est de Kherrata (Wilaya de Bejaia). De nombreuses autres secousses ont été enregistrées ces dernières semaines dans de nombreuses régions de notre pays.

Cette forte activité sismique ne revêt aucun caractère extraordinaire. Et pour cause, l'Algérie fait partie des pays méditerranées les plus exposés à une activité sismique importante. Situé sur une zone de convergence entre la plaque africaine et la plaque eurasienne, le nord du pays est la région la plus à risque, selon les données scientifiques.

Pour le moment, il est impossible d'empêcher un séisme ou d'en réduire l'intensité, mais l'homme peut agir sur la prévention et la gestion des conséquences. "La connaissance du risque représente 50% de la réduction du risque sismique », a déclaré en 2012 le directeur général du Contrôle technique de la construction (CTC). "Le respect des règles parasismiques de construction, la conduite à tenir lors d'un séisme, le recensement des vieilles constructions sont autant de facteurs qui peuvent contribuer à la réduction du risque sismique", a-t-il mis en garde.

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Source : Algérie Focus
Date : March 30, 2017 at 10:24AM

AADL/ Voici les villes et wilayas concernées par la prochaine distribution des logements

Du nouveau pour les bénéficiaires des logements de l'AADL. Une importante opération de distribution des appartements neufs sera entamée bientôt à travers plusieurs villes et wilayas. Ce jeudi matin, Tarek Belaribi, directeur général de l'AADL. 

Les remises de 3.000 logements relevants du programme AADL1 vont commencer à être effectuées à partir de lundi prochain à Annaba. Durant les mois d'avril et mai prochains, annonce-t-il sur les ondes de la Chaîne III de radio nationale, 7.000 et 8.000 autres logements vont être distribués au niveau d'autres wilayas, suivis, vers la fin du mois de juin, d'une « grande opération » consistant à remettre 25.000 logements à leurs attributaires dans les villes de Bouinan (wilaya de Blida) et Sidi Abdallah (wilaya d'Alger), mais aussi, dans celles de Mostaganem, Ain Témouchent, Oran, Relizane, Annaba, et Constantine, en particulier. Toutes ces opérations, assure-t-il, vont permettre de clore « définitivement » le programme AADL1 à l'échelle nationale et de passer, par la suite, à la résolution de celui d'AADL2.

 

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Source : Algérie Focus
Date : March 30, 2017 at 10:05AM

Crime/ Comment “le violeur en série” d’Alger piégeait ses victimes et mettait leurs vidéos et photos sur internet

Interpellé le 23 mars dernier, le "violeur en série" d'Alger continue de soulever de nombreuses questions sur ces pratiques scabreuses. Des questions qui demeurent sans réponses. A 23 ans, cet individu dont la police ne veut pas révéler son identité exacte, a abusé sexuellement d'un nombre incroyable, environ 70, de jeunes filles. Il faisait chanter ensuite ses victimes en les menaçant de mettre en ligne des photos et des vidéos obscènes prises sous la menace.

Selon les premières informations recueillies par les services de sécurité, l'affaire a débuté le 10 janvier suite à une plainte déposée par une des victimes qui a affirmé qu'elle a été agressée par le suspect, a rappelé le même responsable.

Les investigations menées par les services compétents pendant plus de deux mois ont permis l'identification du mis en cause et son arrestation le 23 mars dernier. L'enquête a révélé que le suspect se déplaçait à bord d'un véhicule sous une fausse matricule. Il ciblait en particulier les étudiantes en se faisant passer pour un chauffeur de taxi clandestin ou sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram).

Le mis en cause qui proposait pour la course un tarif abordable en vue d'inciter les étudiantes à monter avec lui, changeait d'itinéraire et conduisait ses victimes dans des endroits isolés en les menaçant avec un pistolet en plastique. Les policiers ont procédé également à la saisie de 16 téléphones portables, 14 appartenant aux victimes et deux appartenant au suspect munis d'une carte mémoire de plus de 120 giga sur laquelle il a téléchargé des scènes obscènes qu'il comptait vendre à des sites bien déterminés tout en menaçant ses victimes de les mettre en ligne.

L'une des victimes a réussi à s'échapper en se jetant hors du véhicule, a révélé à ce sujet le chef de la Sûreté urbaine de Dely Ibrahim, le commissaire Boudraâ Radouane. Ce dernier a précisé que les investigations avaient révélé que les agressions de ce jeune homme remontaient au mois d'octobre 2016, mais aucune plainte n'a été déposée avant le mois de janvier dernier, a-t-il dit.   Notons enfin que lors de son interrogatoire, ce violeur en série a affirmé n'avoir contraint aucune fille à le suivre et qu'elles l'avaient toutes accompagné de leur propre gré.

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Source : Algérie Focus
Date : March 30, 2017 at 09:41AM

Le textile algérien agonise/ 96 % des habits que portent les algériens sont importés

C'est un chiffre qui en dit long sur la dépendance des Algériens vis-à-vis de l'étranger. 96 % des habits que nous portons sont importés. Nous produisons presque rien dans notre pays. Le textile algérien agonise et ne représente que 0,15% du PIB national. Les importations monopolisent un marché de 400 millions de dollars ! 

Pour sa nourriture, l'Algérie dépend de l'étranger à travers ses importations massives. Et pour s'habiller, l'Algérie dépend également de l'étranger, a reconnu mercredi le Secrétaire général de la Fédération des textiles et des cuirs,  Amar Takjou. Pour renaître de ses cendres, le textile algérien compte énormément sur le méga-projet de Relizane, à savoir un grand complexe industriel réalisé en collaboration avec un partenaire Turc. Il commencera à exporter pour 2 milliards de dollars de fil, chaque année, annonce Amar Takjou.

Il annonce, d'autre part, que l'usine de Relizane commencera à produire, vers la fin de cette année, quelque 30 millions de mètres linéaires de tissu destiné à la confection de 12 millions de jeans/an, dont, 60% des quantités, ajoute-t-il, sont destinées à être exportées. Ce complexe industriel commencera à produire 12 millions d'articles de bonneterie, précisant que dans une première phase il emploiera 10.000 salariés, un chiffre, dit-il, qui sera porté à plus de 25.000, à fin 2018.

Un nombre important d'emplois qui va soulager plusieurs régions de l'ouest du pays souffrant du chômage endémique. Reste à savoir enfin si ce complexe suffira pour redorer le blason du textile algérien.

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Source : Algérie Focus
Date : March 30, 2017 at 09:19AM

mercredi 29 mars 2017

Exclusif. Le “Sonelgazgate”/ Comment des milliers d’Algériens paient des factures d’électricité imaginaires

Inédit. Un lanceur d'alerte, un agent contrôleur de la Sonelgaz à Akbou (Béjaïa), brise la loi de l'omerta et révèle avec des documents à l'appui comment des hauts responsables de Sonelgaz trafiquent des factures, surfacturent ou manipulent les prix de l'électricité afin de s'enrichir sur le dos des consommateurs Algériens. Saisies et interpellées, la Gendarmerie Nationale et la Justice ont étouffé ce scandale dans un silence intriguant. 

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Source : Algérie Focus
Date : March 29, 2017 at 09:05PM

A peine 2 milliards de dollars transférés vers le pays/ Notre système bancaire archaïque nous fait perdre l’argent de notre diaspora

Les Algériens établis à l'étranger constituent une importance source de revenus en devises pour notre pays. Malheureusement, cette ressource stratégique n'est pas exploitée à sa juste valeur. Preuve en est, la diaspora Algérienne a transféré 2 milliards de dollars vers le pays en 2015, indique une enquête de la Banque mondiale (BM), publiée, mardi, à Washington.

Un chiffre qui reste en deçà des véritables potentialités de nos compatriotes qui vivent à l'étranger. Ces derniers peuvent envoyer davantage de devises à leurs pays, mais notre système bancaire est si arriéré qu'il constitue un véritable frein à ces transferts de fonds. Contrairement à notre pays, le Maroc a adopté une véritable souplesse bancaire qui permet à ses ressortissants à l'étranger de transférer pas moins de 6,4 milliards de dollars, à savoir presque le quadruple des sommes envoyées par notre diaspora. La  petite Jordanie qui ne dispose guère d'une diaspora aussi brillante et sophistiquée que la diaspora algérienne, a réussi à amasser  3,8 milliards de dollars grâce aux transferts de ses ressortissants établis à l'étranger.

Mais c'est l'Egypte qui détient le record avec 19,7 milliards de dollars de fonds transférés depuis l'étranger. Ce qui représente une importante manne financière capable de combler tout un déficit budgétaire et de développer plusieurs projets de développement. La recette du Maroc et de l'Egypte n'est pas miraculeuse. Ces deux pays se sont uniquement dotés de banques modernes et efficaces qui ouvrent des succursales à l'étranger pour récolter les fonds de leurs diasporas.

A titre d'exemple, en mars 2012, le gouvernement égyptien a lancé des certificats de dépôts en dollars pour les Égyptiens résidant à l'étranger. L'Arabie saoudite avait été choisie pour en être le premier destinataire. Ces certificats avaient été lancés par la Banque arabe nationale en coopération avec la banque égyptienne Al-Ahly. Et depuis d'autres pays du Golfe ont suivi. Les Égyptiens résidant dans ces pays se sont rapidement intéressés à ces certificats en dollars.

Le Maroc a lancé également depuis plusieurs années plusieurs produits bancaires pour ses ressortissants à l'étranger. Différentes politiques volontaristes ont été également mises en place afin de faciliter la circulation du capital humain mais aussi de l'épargne de ces migrants. En Algérie, aucune politique n'a été adoptée pour fidéliser et attirer les fonds de notre diaspora. Et notre pays perd bêtement des sommes colossales en devises qui auraient pu contribuer à son développement.

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Source : Algérie Focus
Date : March 29, 2017 at 06:51PM

Culture et identité/ Création d’un centre de recherche sur tamazight

La promotion de l'identité millénaire de l'Algérie avance lentement mais surement. Un centre de recherche en langue et culture amazighes a été crée par décret exécutif publié dans le journal officiel le 1er du mois en cours.

Le centre, qui aura pour siège la ville de Béjaïa, est administrativement rattaché au ministère de la Recherche scientifique. Selon les termes du décret, il est chargé de mettre en œuvre des projets de recherche dans les domaines des sciences et techniques du langage appliqués à la langue amazighe dans toutes ses variantes, de réaliser des travaux de recensement, de rationalisation, d'adaptation et de production de la terminologie scientifique et technique. Il est également chargé de participer à la prospection, à la sélection, à l'acquisition et à la diffusion des lexiques et de la documentation à caractère pédagogique, scientifique et technique et de développer des méthodes et techniques de traduction en vue de répondre aux besoins du système éducatif, de formation et de recherche.

Selon le document, le centre en question veillera à l'exécution des recherches théoriques et appliquées sur le développement de la langue et de la linguistique amazighes, en liaison avec les institutions et établissements concernés. Le centre de recherche sera également chargé de la promotion de la culture amazighe à travers le recensement des us et coutumes et des pratiques culturelles et cultuelles, de la transcription et la valorisation les expressions de la culture amazighe et de reconstituer le patrimoine immatériel. Il réalisera des études pratiques sur l'interprétation des cultures orales et leur transmission à travers les étapes historiques, de réaliser des recherches sur l'évolution de la culture amazighe dans toutes les étapes.

Le conseil d'administration de ce centre sera composé, en plus des scientifiques, de représentants de plusieurs ministères et institutions.

Ce centre s'ajoutera au Haut commissariat à l'amazighité, crée en 2005, et le Centre national pédagogique et linguistique pour l'enseignement de tamazight, rattaché au ministère de l'Education nationale. Par contre, l'académie de langue amazighe, prévue dans la Constitution de 2016, n'est toujours pas mise en place.

Essaïd Wakli

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Source : Algérie Focus
Date : March 29, 2017 at 03:35PM

Commerce/ L’Algérie a acheté “discrètement” 200 000 tonnes de blé dur

L'Algérie vient d'acheter 200 000 tonnes de blé dur. Une marchandise acquise à bon prix, révèle, ce mercredi, l'agence Reuters qui souligne que les autorités algériennes veillent à ne jamais rendre publics les détails des transactions de cette ampleur.    

L'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a acheté, hier mardi, 200 000 tonnes de blé dur à un prix oscillant entre 250 et 253  dollars la tonne (transport inclus), révèle Reuters citant des opérateurs européens.

Ces mêmes opérateurs ont affirmé que l'Algérie a conclu une très bonne affaire dans la mesure où les opérateurs ont misé, au départ, sur un prix de 254 dollars la tonne, ce qui fait que l'Algérie a pu économiser entre 250 000 et 500 000 dollars sur cette seule transaction.

Cette marchandise, qui provient essentiellement du Canada et des États-Unis, sera réceptionnée en mai prochain. Un détail important que les Algériens ignorent, à savoir qu'aucune information n'a été rendue publique. Selon Reuters, « l'OAIC veille à ne jamais rendre publics les détails des transactions importantes », ce qui fait que cet organisme, qui opère en vertu de l'ordonnance présidentielle du 12 juillet 1962, le fait dans une opacité parfaite tout en jouissant du monopole de l'importation et de l'exportation des céréales.

Massi M.

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Source : Algérie Focus
Date : March 29, 2017 at 02:16PM

Licence d’importation rime avec corruption ? SID Lakhdar Boumédiene

En Algérie, le libéralisme avait déjà rimé avec gangstérisme comme le socialisme avec  militarisme et l'islamisme avec Khalifa (le lecteur comprendra la fausse rime). Les voyous financiers s'adaptent à tous les environnements juridiques. Plus l'hymne national résonne fort et le drapeau claque au vent, plus ils se multiplient comme les bactéries en eaux troubles. La nouvelle annonce réglementaire ne changera rien si ce n'est redonner aux fonctionnaires corrompus un avantage relatif qu'ils avaient perdu.

 

 

Comme toujours, les économistes « Docteurs, experts internationaux et galactiques » veulent nous entraîner vers une lecture complexe de l'économie. En quarante ans de publication, ils n'ont jamais vu ni entendu parler des crimes et de la corruption d'État, des persécutions, du népotisme, de la  douleur des berbérophones ou de la barbarie du code de la famille.

 

L'économie est pourtant tout cela avant tout car rien ne se bâtit économiquement dans la  durée sans la participation sereine et volontaire des peuples. Le thème des licences d'importation est de ceux qui ne posent pas le plus de problèmes car derrière les techniques et les complications des textes et pratiques internationales, il y a des évidences simples qui sautent aux yeux des populations.

 

Essayons de rappeler ces évidences en laissant de côté les éruditions qui masquent toujours ce que le bon sens populaire avait perçu depuis longtemps. Puis éclairons le propos par notre vécu collectif, depuis l'époque des pattes d'éléphants et cheveux longs dans un jet Falcon autour du monde jusqu'à celle du fauteuil roulant.

 

L'incompatibilité avec les règles de l'OMC

 

L'affaire algérienne est assez étonnante car un treizième round de négociations pour l'accession du pays à l'Organisation mondiale du commerce devait se tenir au cours du semestre. La candidature fut déposée en juin 1987 auprès de l'ex-GATT et se sont déroulés douze rounds de négociations à ce jour.  Six accords bilatéraux ont été conclus avec la Suisse, le Brésil, l'Uruguay, Cuba, l'Argentine et le Venezuela. Dans ce long marathon, l'Algérie a fini par obtenir les félicitations des membres de l'OMC pour les « progrès substantiels accomplis dans les modifications de son régime commercial ». Bokassa ou Idi Amine Dada en auraient obtenu les mêmes s'ils ne s'étaient pas suicidés par leur outrance maladive.

 

Mais un drogué durement atteint rechute inévitablement dans son addiction et l'Algérie vient d'annoncer le contraire absolu de ce qu'elle avait promis, juré, craché. Il lui fallait sa dose de réglementation et de corruption d'État dont elle ne peut décidément se priver. C'est dans son ADN et dans son histoire.

 

La doctrine générale de l'OMC est la liberté des échanges, sans entraves administratives. Son objectif n'est pas de lutter contre la corruption et, de toute façon, un grand nombre de ses adhérents sont parmi les plus corrompus de la planète. Elle a deux missions principales : définir les règles du commerce mondial et régler les conflits commerciaux entre les pays membres. L'OMC est donc un cadre de dispositions qui réglemente les accords bilatéraux entre les pays membres.

 

Dans cet esprit de garantir les échanges libres, l'OMC a donc défini les entraves à la liberté des échanges commerciaux dont l'une des plus connues, la licence d'importation. Justement, cette disposition que l'Algérie vient de remettre en place pour un certain nombre de produits.

 

Les licences d'importation sont des « procédures administratives qui exigent, comme préalable à l'importation de marchandises, la présentation à l'organe administratif compétent d'une demande ou d'autres documents (distincts des documents requis aux fins douanières) » nous disent les textes.

 

Ce sont les fameux articles VIII et X du GATT qui encadraient les licences d'importation.  L'article VIII dispose en son premier paragraphe de « réduire au minimum les effets de la complexité des formalités d'importation et d'exportation et de réduire et de simplifier les exigences en matière de documents requis à l'importation et à l'exportation ». Le paragraphe 2 fait obligation à chaque membre « d'examiner l'application de ses lois et règlements compte tenu du présent article ». Le paragraphe 3 fait interdiction aux membres d'imposer « des pénalités sévères pour de légères infractions à la réglementation ou à la procédure douanières ».

 

L'article X fait obligation de publication (et donc de mise en conformité) « des lois, règlements et décisions judiciaires et administratives d'application générale, y compris celles visant les prescriptions relatives à l'importation ou à l'exportation et de les appliquer d'une manière uniforme, impartiale et raisonnable ».

 

Depuis le code du Tokyo round à l'accord du cycle d'Uruguay, les dispositions se sont affinées. Le contenu général peut être résumée par quelques points :

 

_ Application neutre, administration juste et équitable (le rédacteur de l'article a du mal à retenir son rire).

_ Formules et procédures de demandes simples (le rédacteur se dit que pour les corrompus, ce point n'a aucune importance).

_ Les devises nécessaires doivent être allouées sur la même base que pour les marchandises non soumises à licence.

_ Non obligation de révéler des renseignements confidentiels dont la divulgation serait contraire à l'intérêt public ou porterait préjudice aux intérêts commerciaux légitimes de certaines entreprises (Marlon Brando dans le Parrain, à côté de nos corrompus, était une pipelette intarissable!).

 

Bref, la licence d'importation pour les pays qui ont une corruption endémique, ils sont nombreux, est un véritable passeport à la corruption avec un visa illimité.

 

         C'est d'ailleurs ce que l'Union Européenne dénonce dans son rapport en disant « que ces mesures protectionnistes sont venues s'ajouter aux restrictions et entraves au commerce international et à l'investissement déjà existantes en rendant encore plus difficile le climat des affaires pour les opérateurs économiques européens. Ces mesures sont considérées comme non conformes aux obligations de l'accord entre l'UE et l'Algérie ».

 

L'union européenne rappelle le manque d'évolution depuis 2012 du classement dans l'Index de Perception de la corruption (un euphémisme!) de Transparency International ainsi que l'accélération des transgressions aux droits de l'homme.

 

Mais l'Union Européenne vient néanmoins, ce 13 mars, de signer une série d'accords avec l'Algérie. L'argent algérien n'a jamais eu d'odeur et, d'ailleurs, les grands intérêts mondiaux se fichent éperdument de la corruption dans les pays avec lesquels de juteuses affaires se font. Ce qu'ils redoutent est la main mise des affaires par des fonctionnaires, ce qui alourdit les procédures, renchérit le coût occulte et freine la fluidité des transactions. Pour eux, les corrompus, pas de souci mais que ce soit simple et rapide.

 

Mais alors quel est le lien entre les licences d'importation et la corruption ? Tout le monde le sait mais il n'est pas inutile de le rappeler par l'exemple, toujours pédagogiquement nécessaire.

 

C'est comme prouver que l'eau mouille !

 

C'est une question qui peut se prouver scientifiquement dans un laboratoire. Plaçons dans une éprouvette un fonctionnaire pour lequel, en théorie, une villa et la Mercedes au garage correspondraient à un siècle de rémunération. Plaçons dans une seconde éprouvette un homme d'affaires dont l'argent de poche mensuel suffirait à les acquérir. Bien entendu, pour que l'expérience fonctionne, les échantillons doivent impérativement être choisis dans un pays ou le chef du parti au pouvoir annonce la « Présidence à vie »  et qu'un délinquant international, ancien ministre, fasse librement du tourisme dans des zaouïas. Ce sont des espèces assez courantes sur la planète et pour lesquelles le climat algérien convient particulièrement.

 

Énonçons maintenant le protocole de l'expérience scientifique aux protagonistes. Disons au premier que sa décision d'accorder une licence permettrait au second d'accroître considérablement sa richesse, déjà démesurée. Mélangeons ensuite le contenu des deux éprouvettes dans une troisième. Le résultat est infaillible, un étudiant de première année en économie le connaît car, dans ses polycopiés, il a appris que l'être humain, selon Adam Smith, est un homo-économicus, c'est à dire qu'il réagit toujours en fonction de ses intérêts économiques. Certains fonctionnaires et hommes d'affaires algériens ont souvent mis de côté leur apprentissage de la philosophie, de l'éducation civique et de la morale mais pour l'homo-économicus, ils ont toujours eu 20/20. Ce résultat scientifique est imparable car du mélange il en ressort toujours un compte offshore. Miraculeux, non ?

 

Notre madeleine de Proust

 

Le point d'interrogation du titre semble incongrue vu ce qui vient d'être exprimé. En fait, il faut l'interpréter dans un autre sens que celui de l'incertitude. La question ne porte pas sur l'existence ou non d'un lien mais sur l'exclusivité de ce lien. Dès le départ, nous y avons répondu dans le chapeau de l'article, les licences d'importation ne vont que modifier partiellement les lieux et les personnes concernés par la corruption.

 

En réalité, l'Algérie revient à ses habitudes, ni plus ni moins. Mais il faut distinguer deux périodes. Avec la licence d'importation, tous les entrepreneurs algériens ont cette douce impression qu'on leur ressort la Game Boy de leur enfance dans le business. Mais pour notre génération, c'est un souvenir encore plus lointain car elle nous renvoie à l'exclusivité des sociétés nationales. Comme pour la madeleine de Proust, nous en verserions une larme car c'est comme voir défiler les images de notre Rouiched national, de nos dimanches avec El-Hachemi Hentaz ou de notre gros fou-rire devant Cheikh Zoubir (je ne me lasserai jamais de le citer dans mes articles). La bonne vielle corruption du temps de Boumédiene, c'était autre chose !

 

Alors étudiants, lorsque nous nous présentions à la douane, nous tremblions de voir nos savons Roger Gallet ou notre camembert Caprice des Dieux, achetés furtivement au Felix Potin d'Orly lorsqu'il restait quelques sous, se voir confisqués par un rude fonctionnaire qui nous barbouillait la valise d'un coup de craie indélébile.

 

Le mot importation, nous le connaissions mais il était réservé aux gigantesques entreprises nationales qui avaient le monopole du commerce extérieur. Nos corrompus n'avaient pas l'ostentation des riches entrepreneurs des années quatre-vingt dix. Ils étaient furtifs, silencieux et ne s'attardaient à la lumière qu'en de rares occasions, lorsqu'ils nous faisaient chanter l'hymne national et hissaient le drapeau.

 

Nous les murmurions, nous les craignions et jamais nous n'aurions osé, même en chuchotant, les évoquer sans nous assurer de la présence de qui que ce soit à vingt mètres de nous. Ils portaient des Ray-ban pour certains, la fameuse valise diplomatique pour d'autres (ah, cette valise, c'était autre chose qu'un sac Vuitton de nos nouveaux entrepreneurs !).

 

Nous savions qu'ils n'achetaient pas que des Caprices des Dieux ou des bananes mais personne n'en connaissait les détails. C'était l'époque où un petit gamin jouait sur les genoux de son père, grand baron de la république, avec un Monopoly (ce jeu qui fait côtoyer la case Immeuble de la rue St Honoré, les bijoutiers de ces belles dames et la case prison) ainsi qu'avec de petits avions à piles. Nous apprendrons plus tard que ce petit rejeton à son père, dénommé Rafik Khalifa, avait continué à jouer avec ses jeux favoris mais….pour les grands.

 

De temps en temps, l'annonce d'un condamné à perpétuité ou à mort pour haute trahison ou crime économique nous parvenait aux oreilles. Il fallait bien une petite peur par ci ou par là pour faire régner respect et ordre républicain. Ah, la licence d'importation, c'était tout de même autre chose à cette époque !

 

Son retour favorisera l'émergence de corrompus mais il y a longtemps que certains fonctionnaires sont devenus des hommes d'affaires. Il fallait en laisser un peu pour la génération suivante, chacun son tour, tout de même !

 

 

SID LAKHDAR Boumédiene, Enseignant

 

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Source : Algérie Focus
Date : March 29, 2017 at 01:30PM

Pénurie de bandelettes réactives/ Les diabétiques algériens en danger

Les bandelettes réactives servant à mesurer la glycémie des patients diabétiques sont devenues très rares dans les officines. Il semblerait même que la situation risque d'évoluer vers une pénurie généralisée. La cause : un bras de fer entre les autorités et les importateurs concernant l'application de la TVA à 19%.

Quelques 1,5 million de boîtes de bandelettes réactives sont actuellement immobilisés dans des conteneurs au niveau du port d'Alger. Depuis maintenant plus d'un mois, ces bandelettes absolument nécessaires au suivi du diabète se font rares dans les officines. Les médecins diabétologues se disent inquiets. «L'auto-surveillance du taux de sucre dans le sang est un élément central dans la gestion de cette maladie et cette rareté des bandelettes réactives ne peut que porter préjudice aux patients», a affirmé l'un d'entre eux tout en déplorant le «mercantilisme des uns et des autres».

Il faut dire que cette rareté des bandelettes réactives est née d'une situation inédite. Le gouvernement, plus précisément le ministère du Commerce, veut soumettre ces bandelettes à une TVA de 19%.  La mesure a été rejetée par les opérateurs. Selon eux, ce produit, comme tout autre médicament, est exonéré de taxes et ce, depuis l'indépendance.

Dans un communiqué adressé aux associations de diabétiques, au Syndicat national algérien des pharmaciens et aux distributeurs de produits pharmaceutiques, l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie a insisté sur le fait que la décision prise par le gouvernement est arbitraire dans la mesure où elle est contraire aux textes réglementaires. L'organisation a également souligné que le ministère de la Santé a transmis une requête aux services des douanes pour permettre le déchargement de la marchandise. Une requête qui n'a apparemment pas trouvé écho, puisque la marchandise se trouve toujours au port d'Alger. Affaire à suivre.

 Massi M.  



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Source : Algérie Focus
Date : March 29, 2017 at 11:37AM

Non, Un policier n’est pas chargé de dire la religion Par Abdou Semmar

Lundi, nous avons rapporté un incident peu banal. Un homme et une femme adultes, ont dû subir un interrogatoire dans un poste de police pour « trouble à l'ordre public et attentat à la pudeur », avant d'être sermonnés au motif de comportement contraire à la religion.

 

Qu'ont-ils donc fait pour troubler l'ordre public ?

 

Quand un baiser furtif et un effleurement de tendresse de la main risquent de provoquer émeutes, échauffourées et bastons, on pense logiquement que cela se passe à La Mecque face à la kaaba ou devant les tombeaux des sépultures du Prophète ( ASWS ) et de ses compagnons à Médine. Il n'en est rien. Cela s'est passé à Alger ; une ville de la méditerranée qui n'a jamais eu la prétention ni la vocation de remporter la palme de la sainteté.

Alors, essayons de comprendre pourquoi les policiers ont embarqué les deux amoureux.

Soit ils l'ont fait de leur propre initiative parce qu'ils ont été choqués par le comportement du couple, soit ils n'ont fait qu'appliquer la loi. A l'évidence ce n'est pas aussi clair que cela parce que nous n'avons jamais été au clair dans nos sociétés au sujet de la relation homme-femme et de la sexualité en général. Et tant que nous n'avons pas décidé une fois pour toutes de réfléchir collectivement à la nécessaire évolution dans ce domaine, nous serons toujours prisonniers d'un monde flou dans lequel les frustrations accumulées créent une opacité totale.

 

On interpelle un jeune couple au motif de l'expression en public d'un aveu de tendresse interdit par la loi divine. C'est du moins le reproche tel qu'il a été formulé par les représentants de la loi.

 

L'argument faisant référence à la religion, stricto sensu, est recevable si tant est qu'une loi spécifique adossée à l'islam – religion d'Etat – le stipule précisément. Autrement dit, s'il est gravé dans le marbre que le comportement de chaque citoyen et de chaque citoyenne en toutes circonstances, doit s'inscrire dans un cadre conforme aux injonctions coraniques, quelle que soit notre situation sociale, et appliqué à la lettre. Partant de là, nous devrons avoir à cœur nous tous, de veiller à ce que cette loi passe avec la rigueur qui s'impose. Alors, sur l'échelle de la gravité des faits, les détournements de fonds publics, les passe-droits, les vols, les viols, l'enrichissement illicite et toutes les magouilles qu'il serait vain d'énumérer, devraient occuper en priorité et à plein temps les magistrats et les représentants de la loi, bien avant de se focaliser sur le baiser et les gestes de tendresse de nos jeunes tourtereaux.

 

Cela étant dit, je vous concède volontiers que ce genre de comportement chez nos jeunes aujourd'hui, peut dans certains cas – je dis bien dans certains cas – exprimer une certaine forme de défi pour dénoncer l'enfermement intenable qui étouffe notre jeunesse. Il y aurait tout lieu de penser que le jeune couple se serait allé à un baiser furtif et à une caresse volée, plus par bravade que par souci de provoquer gratuitement. Auquel cas, on pourrait comprendre leur ras-le-bol, déplorer avec eux une ambiance générale hypocrite et leur faire part de notre empathie avant de leur rappeler qu'ils n'auraient pas dû transgresser un code de bonne conduite au nom de nos traditions, du respect de l'environnement social et de la prise en compte de notre histoire et de nos mœurs.

 

La libération des mœurs ne signifie pas dépravation et imitation servile de l'Occident. Elle doit être progressive et concomitante à l'élévation du niveau culturel de notre société, à notre ouverture vers les autres civilisations et les autres cultures et à l'assainissement de notre environnement actuel, largement pollué par les nouveaux prédicateurs et par les nouveaux marchands du temple qui veulent nous imposer à marche forcée un mode de vie totalement schizophrène et hors d'âge.

 

De même qu'on ne doit pas au nom de la liberté d'expression insulter ou provoquer. C'est le reproche que nous avions adressé aux non-jeuneurs de Tizi-Ouzou qui s'étaient crus obligés de manger publiquement pour se dissocier des jeûneurs. Etait-ce nécessaire ?

 

Cela nous amène à dénoncer encore une fois l'absence totale de dialogue avec notre jeunesse et l'opacité volontairement entretenue par le Pouvoir. Nos jeunes déjà marginalisés dans de nombreux domaines, se retrouvent exclus du débat public qui les concerne en premier lieu, et livrés de ce fait à eux-mêmes, sans perspective de développement et sans avenir pour la majorité d'entre eux.

 

Alors Monsieur Le Directeur, ne pensez-vous pas que la moralisation de la vie publique doit commencer dès la première enfance et que c'est aux adultes ( parents, éducateurs, législateurs, représentants de la loi…) de donner le bon exemple, en commençant par ne pas confondre la justice de Dieu et celle des hommes ?

 

Un policier n'est pas chargé de dire la religion mais d'appliquer la loi votée par les représentants du peuple.

 

Quant à répondre à un comportement inadmissible en matière d'infraction à la morale et de trouble à l'ordre public, il y a un organisme public ad-hoc : C'est la brigade des mœurs qu'il ne faut surtout pas confondre avec la police des mœurs saoudienne. C'est ce voile qu'il faut lever pour y voir plus clair et c'est cette initiative qui est attendue des pouvoirs publics.

Abdou Semmar



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Source : Algérie Focus
Date : March 29, 2017 at 11:22AM

Vidéo. Finances/ Un euro à 300 dinars parfaitement envisageable

L'amenuisement des réserves de change entraînera inévitablement une dévaluation du dinar. Lorsqu'elles atteindront les dix milliards de dollars, on échangera alors un euro contre 300 DA sur le marché parallèle.  

Selon l'expert financier Abderrahman Mebtoul, il est aujourd'hui vital de sauvegarder les réserves de change car si elles viennent à s'épuiser rapidement, le dinar verra sa valeur chuter rapidement. «Il faut à tout prix maintenir les réserves de change à un taux appréciable parce que la valeur du dinar en est directement indexée», a-t-il fait savoir, expliquant que « si demain ces réserves atteignent les dix milliards de dollars, la banque centrale devra dévaluer le dinar. On échangera alors un euro contre 200 DA dans les cotations officielles et contre 300DA sur le marché parallèle.

C'est un scénario inquiétant, mais irrémédiable, affirme M. Mebtoul. Selon lui «les recettes actuelles d'hydrocarbures générées par un baril à 50 dollars sont suffisantes pour gérer correctement la situation et tirer le pays de la crise, mais encore faut-il savoir gérer efficacement tous les secteurs en s'imposant une attitude de rationalisation des dépenses».

Massi M.  

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Source : Algérie Focus
Date : March 29, 2017 at 10:00AM

mardi 28 mars 2017

WEB TV. Scandale Petroser/ “Comment j’ai été arnaqué par Abdelmalek Sahraoui”

Laid Abdi, un entrepreneur originaire de Chlef, raconte dans cette deuxième partie de son témoignage exclusif comment il a été arnaqué et dépossédé de ses biens par Abdelmalek Sahraoui, le patron du groupe Petroser, et tête de liste du FLN à Mascara. Cet "oligarque" est l'un des hommes les plus riches d'Algérie. Selon plusieurs sources, il est proche de Daho Ould Kablia, l'ancien ministre Intérieur, et Abdelmalek Sellal, le Premier ministre. 

 

 

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Source : Algérie Focus
Date : March 28, 2017 at 08:32PM

Tahkout/ “La commission ministérielle m’a félicité”

La commission d'enquête dépêchée au niveau de l'usine Tahkout à Tiaret par le ministère de l'Industrie sur ordre du Premier Ministre, Abdelmalek Sellal, n'a constaté aucune violation de la réglementation du cahier de charges régissant l'activité du montage des véhicules dans notre pays. 

"Elle m'a félicité", a confirmé à Algérie-Focus l'homme d'affaires Mahieddine Tahkout. "Cette commission confirme que n'ai rien à me reprocher. Et les portes de notre usine lui seront toujours ouvertes", a-t-il encore indiqué. Pour rappel, une violence polémique s'est déclenchée depuis plusieurs jours concernant les activités industrielles du groupe Tahkout à Tiaret. Le richissime homme d'affaires algérien était accusé d'importer des véhicules entièrement assemblées dans des containers pour les revendre en l'état bénéficiant ainsi d'importations exonérations fiscales accordées par le gouvernement.

 

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Source : Algérie Focus
Date : March 28, 2017 at 07:07PM

Des garçons et des filles harcelés par la police/ “Moumouh et de Thinhinane ne sont nullement des cas isolés” en Algérie

Dan un communiqué parvenu à notre Rédaction, l'association Tharwa Fadhma n'Soumer, a dénoncé fermement l'interpellation arbitraire, de sa présidente Thinhinane Makaci, et du camarade Moumouh Kadi, militant au sein de l'association RAJ. "Interpellation que nous qualifiant de violence institutionnelle", ajoute cette association.
En effet, lundi 27 mars, vers 16h de l'après-midi, Thinhinane Makaci et Moumouh Kadi , deux jeunes citoyens algériens, ont été interpellés par les service de l'ordre et conduits vers le poste de police. Ils ont été accusés de trouble à l'ordre public et atteinte à la pudeur.

La raison de ces accusations est… une simple main sur l'épaule de Thihinane et une bise amicale en plein public. Les deux citoyens ont été interrogés pendant plus d'une heure au niveau du poste de police situé au cœur de la station de métro de la Grande Poste où il leur a été expliqué que certains affectifs "ne peuvent être tolérés ou acceptés dans un pays musulman".

Les policiers sont allés jusqu'à prétexter une loi qui serait en vigueur dans notre pays et qui interdirait les embrassades ou gestes affectifs jugés "immoraux" entre filles et garçons dans l'espace public. Pour l'association Tharwa n'Fadhma n'Soumer, engagée depuis plus de vingt ans, pour la construction d'un état de droit, basé sur des lois civiles et égalitaires, et la justice sociale, ces dérives ne peuvent "plus être tolérées".

"Nous sommes conscients que Moumouh et de Thinhinane ne sont nullement des cas isolés", dénonce encore en dernier lieu cette association.

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Source : Algérie Focus
Date : March 28, 2017 at 05:42PM

WEB TV. La colère des chômeurs à Tiaret/ “L’Algérie, elle a été partagée entre les riches comme un morceau de fromage”

A Tiaret, à 340 Km à l'ouest d'Alger, le chômage et la misère sociale martyrisent les jeunes de cette région de l'intérieur du pays. Algérie-Focus est parti à la rencontre de ces oubliés de notre Etat. Des parias qui ont adressé un message émouvant à nos décideurs : "Nous les pauvres, on s'entraide et on s'épaule en partageant le peu de pain qui nous reste. Mais l'Algérie, elle a été partagée entre les riches comme un morceau de fromage"… 

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Source : Algérie Focus
Date : March 28, 2017 at 05:00PM

Photos. Scandale à la maison de vieillesse d’Oran/ Des personnes âgées maltraitées et abandonnées dans l’insalubrité

A Oran, la population locale est sous le choc. A la Maison de vieillesse située dans le quartier de Plateau à Oran, les personnes âgées sont maltraitées par un personnel démissionnaire, méprisant et indifférent au sort de cette catégorie fragile de la population. 

Des bénévoles et des citoyens révoltés ont adressé une lettre au Wali d'Oran pour lui demander d'intervenir rapidement afin de remédier à cette situation. Dans leur lettre, ils ont dénoncé "les conditions de vie inhumaines et humiliantes des pensionnaires âgés vivant au sein de la caserne Chaâbane, situé dans le quartier de Plateau à Oran (situé près des Urgences)". Pour étayer leur témoignage, ces citoyens ont accompagné leur lettre par plusieurs photos montrant une centaine de pensionnaires vivant dans des conditions  indescriptibles. Certains de ces pensionnaires sont très âgés, très malade, souffrant de divers troubles psychiques, handicapées.

Ces clichés montrent qu'quotidiennement, ces hommes et ces femmes sont maltraités, mal nourris, soumis à de mauvais traitements de la part du personnel. Ce même personnel, qui dès 14 h, quitte leur travail, abandonnant les pensionnaires à leur propre sort. Et pourtant, certains pensionnaires handicapés ou trop âgés ont besoin de l'aide d'une tiers personne pour les gestes les plus simples du quotidien.

D'autres bénévoles révoltés par cette injustice  nous assurent que les pensionnaires valides sont obligés d'effectuer le ménage eux-mêmes pendant le week-end. On les oblige à rester à l'extérieur de leur chambre, pendant le passage des femmes de ménage et afin que les chambres restent propres. "Ammi Sahraoui, par exemple, âgé de 90 ans et non voyant, est obligé de demeurer à l'extérieur enveloppé dans sa couette pendant des heures, et ce même quand il a pris son bain !", indique l'une de ces bénévoles. "Ceci n'est qu'un exemple parmi d'autres des conditions de vie de ces personnes, de ces pères et mères, de ces frères et sœurs, de ces êtres humains tout simplement", assure encore notre source.

Force est également de constater également que "cette ancienne caserne" est dans un état insalubre : les sanitaires sont dans un état très délabré, les murs tombent en ruine (cf. les photos prises sur les lieux). Le bâtiment ne répond pas aux normes d'hygiène et de sécurité. Selon nos informations, cette bâtisse est gérée par l'APC. De plus, il a été constaté que de nombreux dons provenant de citoyens ont été détournés !

Pour l'heure, les autorités ne bougent toujours pas leur petit doigt face à la réalité amère que subissent ces personnes âgées et abandonnées à leur sort. "Nous ne pouvons plus fermer les yeux, faire semblant de ne pas voir. Nous sommes leur porte-parole. Malheureusement, nos moyens sont limités. Nos aînés méritent mieux, un endroit où ils finiront leur vie en toute quiétude. Nous comptons sur vous pour aider ces personnes âgées", déplorent enfin dans leur lettre ces citoyens d'Oran qui ne veulent plus rester les bras croisés face la souffrance des pensionnaires de cette Maison de Vieillesse.

 

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Source : Algérie Focus
Date : March 28, 2017 at 03:44PM

Législatives/ Hamid Grine “ordonne” aux médias de ne pas relayer les boycotteurs

Dans une «circulaire» envoyée aux médias, le ministre de la Communication, Hamid Grine, «ordonne» aux journaux et aux chaînes de télévision de ne pas couvrir, entre autres, les activités des partis et personnalités qui appellent au boycott.

«Les médias sont tenus de veiller à la sensibilisation des électeurs sur l'exercice de leur droit de vote et ne doivent en aucun cas œuvrer à décrédibiliser les élections ou donner la parole à des parties qui appellent au boycott», indique le document qui porte le cachet du ministre lui-même. Le texte n'est cependant pas dénué de contradictions : « Les médias doivent considérer cette prochaine échéance électorale comme un test grandeur nature qui mettra leur capacité à se montrer à la hauteur de la liberté d'expression que leur garantit la démocratie».

Les avertissements de Hamid Grine ne s'arrêtent pas là. Il enjoint, dans une circulaire séparée, les chaînes de télévision privées à «proscrire toute offense, toute parole outrageante, injurieuse ou diffamatoire à l'encontre du président de la République ou/et de l'institution représentée par le président de la République». En somme, une porte ouverte à des sanctions contre toute critique du programme du président de la République ou de son gouvernement.

Cette circulaire vise à encourager la participation aux élections législatives. Mais elle vise en plus à museler le peu de liberté de ton qui existe dans la presse !

Essaïd Wakli

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Source : Algérie Focus
Date : March 28, 2017 at 03:31PM

Charlatanisme/ Vers la légalisation de la roqya et de la hidjama

Le ministère de la Santé est en train de suspendre momentanément les établissements de roqya et de hidjama. Une procédure que le département d'Abdelmalek Boudiaf estime nécessaire non pas pour mettre un terme à ces pratiques charlatanesques, mais pour les légaliser en les encadrant juridiquement.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a annoncé la mise sous scellés des locaux où se pratiquent illégalement la roqya et la hidjama. «Sur ordre du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, le ministère de la Santé annonce la fermeture de tous les locaux où sont pratiquées illégalement la roqya et la hidjama », indique le communiqué.

Selon toute vraisemblance, cette campagne, qui a débuté la semaine dernière et qui est toujours en cours, ne vise nullement à mettre fin à ces pratiques, mais plutôt à les légaliser en les soumettant à des textes réglementaires qui seront prochainement promulgués. «Il sera annoncé une nouvelle directive contenant des conditions strictes pour l'ouverture des locaux la roqya et de la hidjama», ajoute le communiqué.

Même si ce genre d'établissements vient à soumis à une réglementation des plus contraignantes, rien ne garantit que la loi ne sera pas bafouée par des raqis qui sont la plupart du temps d'authentiques charlatans. Faute de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ce business florissant qui exploite la détresse de patients désespérés, les pouvoirs publics préfèrent jouer la carte de leur réglementation afin d'éviter d'entrer en conflit avec le courant islamo-conservateur.

Massi M.

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Source : Algérie Focus
Date : March 28, 2017 at 03:11PM

Kim Sangyoul/ “Nous ne sommes pas venus de la Corée du Sud jusqu’à Tiaret pour placer des pneus !”

"C'est ridicule ! Nous sommes un géant mondial. Nous ne sommes pas venus de la Corée du Sud jusqu'à Tiaret pour placer uniquement des pneus". C'est avec ces mots que Kim Sangyoul, le direceur général de l'usie Hyundai à Tiaret, une usine gérée par le groupe privé algérien Tahkout Manufacturing Company (TMC), a confié à Algérie-Focus ses impressions concernant la polémique virulente enclenchée ces jours-ci au sujet des soupçons de pratiques de tricherie qui pèsent à l'encontre de cette usine.

"Nous faisons du SKD. C'est un début. Nous avons voulu former et apprendre aux Algériens les métiers de base de la mécanique automobile. Ensuite, nous passerons au CKD, à savoir l'assemblage complet du véhicule, ici dans notre usine", explique Kim Sangyoul qui dénonce des "rumeurs infondées et malveillantes". "Nous avons une longue expérience dans l'industrie automobile. Notre objectif est de transmettre le savoir-faire sud-coréen aux Algériens. Pour ce faire, il y a des étapes à franchir", a souligné encore notre interlocuteur sud-coréen.

Kim Sangyoul a révélé également qu'institut supérieur de formation des techniciens dans les métiers électroniques et mécaniques sera bientôt lancé par Hyundai à Tiaret en partenariat avec le groupe Tahkout. Une autre école destinée pour la formation des ingénieurs dans les métiers mécaniques sera également inaugurée bientôt à Bouzaréah sur les hauteurs d'Alger. Selon nos informations, le groupe Tahkout travaillera également avec ses partenaires iraniens pour gérer ces deux instituts de formation. En effet, la voiture iranienne Saipa sera bientôt assemblée dans l'une des usines du groupe Tahkout à Tissemsilt. D'autres sources ont indiqué à Algérie-Focus que le ministère de l'enseignement supérieur a officiellement agréé cet institut supérieur. Le premier responsable de cet institut sera bientôt installé dans ses fonctions, certifient enfin nos sources.

 

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Source : Algérie Focus
Date : March 28, 2017 at 01:51PM

Appel à Candidatures/ Une résidence dans le domaine du street art cherche des artistes algériens

Pour la première fois, l'Institut français d'Algérie organise avec la fabrique artistique marseillaise "Friche de la belle de Mai" et l'entreprise algérienne Rhizome, une résidence croisée dans le domaine du street art, et ouvre son appel à candidatures jusqu'au 4 avril 2017.

Cette résidence d'une durée de 4 semaines, se déroulera de mi-août à mi-septembre 2017 simultanément à la Friche la Belle de Mai à Marseille et dans l'espace Campus France à Alger.

4 street-artistes, deux algériens et deux français, seront sélectionnés pour élaborer ensemble deux  fresques :

  • la première réalisée à la Friche la Belle de Mai à Marseille,
  • la seconde dans les locaux de l'espace Campus France à Alger.
  • Ces deux fresques auront vocation à se faire écho, de chaque côté de la Méditerranée, et ainsi à créer un lien artistique entre les villes d'Alger et de Marseille.

Ce projet artistique répond à une volonté de ses organisateurs d'encourager la production artistique algéro-française et ainsi de créer des passerelles culturelles et professionnelles entre de jeunes artistes émergents, en leur proposant un cadre de travail et de création stimulant.

Thème de la résidence : la jeunesse à l'honneur 

Les deux fresques refléteront les questionnements et réflexions propres aux jeunes : Qu'est-ce que je souhaite faire de ma vie ? Quelle personne est-ce que je souhaite devenir ? Quels sont mes rêves, mes aspirations ? Tout en faisant un lien entre les villes d'Alger et de Marseille. Il reviendra aux artistes d'exprimer leur vision et leurs propositions en lien avec ces thématiques.

Critères d'éligibilité :

  • Discipline artistique : street art
  • Etre âgé(e) de moins de 35 ans
  • Avoir la nationalité algérienne et résider en Algérie ; ou bien avoir la nationalité française et résider à Marseille
  • Présenter un portfolio des réalisations antérieures

 

L'appel et les modalités de candidatures détaillés sont disponibles sur le site internet de l'Institut français d'Algérie dans la rubrique « Appels à candidatures » :

http://www.if-algerie.com/actualites/appels-a-candidatures/

Date limite de candidature : le 4 avril 2017

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Source : Algérie Focus
Date : March 28, 2017 at 12:38PM

Vidéo. Il a kidnappé 165 et violé 70 jeunes filles/ Un dangereux psychopathe arrêté à Alger

Un jeune de 27 ans a été arrêté par la police jeudi à Dely Ibrahim (Alger). La personne en question a kidnappé pas moins de 165 jeunes filles. Il a filmé le viol de 70 d'entre elles et a ensuite tenté de vendre les vidéos à des sites Internet pornographiques.

Se faisant passer pour un taxi clandestin, le jeune homme a pu embarquer à bord de sa voiture plus de 165 filles, en général des étudiantes, rapporte Ennahar TV. Son mode opératoire est digne des plus grands psychopathes. Il proposait ses services de transport sur Facebook et Instagram. Une fois installées à bord de son véhicule, les victimes étaient conduites dans des lieux isolés. «Elles ne pouvaient rien faire», affirme un policier en charge de cette affaire, car ,dit-il, «elles étaient terrorisées par un revolver en plastique que brandissait le ravisseur».

Ultime manifestation d'horreur, le jeune a violé 70 d'entre ses victimes en filmant à chaque fois la scène. La police a retrouvé dans sa voiture plus de 32 GB de vidéo stockées sur une clé USB. Le violeur avait pour intention de les vendre à des sites Internet pornographiques étrangers.

L'auteur de ces crimes va être auditionné par le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Raïs.

 M.M.

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Source : Algérie Focus
Date : March 28, 2017 at 12:34PM

Le slogan “sama3 sotek”/ Incompétence criante au ministère de l’Intérieur

S'il y une affaire liée au support publicitaire parrainé par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales en rapport avec les élections législatives du 4 mai prochain, c'est qu'il y a une défaillance dans la stratégie de communication devant accompagner le processus de préparation de cet événement combien important et décisif pour l'Algérie. Comment peut-on ambitionner une forte participation aux élections lorsqu'on y accorde si peu d'importance aux techniques de la communication d'autant que les budgets et les moyens alloués aux élections ont toujours été importants ?

Quand on connait son pays et quand on y réfléchit attentivement, les mauvais scénario sont prévisibles tels les scandales liés aux choix des candidats, les craintes de l'abstention, les dénigrements, les réactions négatives des réseaux sociaux et toute la subversion qui peut en résulter. Pour cela, la question est de savoir si le Ministère de l'Intérieur s'y était bien préparé. Y a-t-il un comité de préparation ? Quelle est la place de la communication dans l'organisation des élections ? Y'a-t-il eu une réflexion en amont initiée par des spécialistes de la communication? Existe-t-il une structure de communication chargée de confectionner une stratégie, un dispositif ou un plan en la matière pour accompagner un événement stratégique?

La manière avec laquelle est conçu le slogan «sama3 sotek» et le mode opératoire exécuté pour réaliser l'affiche de campagne confirment l'absence de toute compétence communicative au sein du département de l'Intérieur.

Examinons le slogan «sama3 sotek» qui veut dire «fais entendre ta voix», une phrase, assez courte, qui a pour but d'être retenu facilement par les citoyens algériens qui le lisent ou qui l'entendent et qui consistent à associer l'acte de voter (objet du slogan) à des images positives qui inciteraient ces  citoyens à participer en masse au scrutin.

Le slogan de campagne est très important dans une communication politique, mais il perd sa force s'il n'est pas accompagné de mots soigneusement choisis. Il n'est pas créé pour être un simple accessoire. Le but est d'attirer l'attention par un ou plusieurs aspects du comportement citoyen. Pour une campagne politique, il fait partie du « jeu » de la séduction ; et dans la séduction, il faut toucher les émotions et l'imagination. Qu'un slogan consiste en 2 mots ou en 10, le plus important est qu'il donne une émotion, peut être devient il mémorable, et suscitera l'adhésion escomptée.

N'est pas créatif qui veut. Et trouver un slogan de campagne peut s'avérer parfois plus difficile qu'on ne le pense. Il ne s'invente ni en famille, ni avec sa fille et encore moins avec l'infographe de l'ami. Le slogan est une formule synthétique et percutante, qui est puisé dans l'imaginaire populaire du moment, résume le message, caractérise le comportement ou l'information. Sa formulation est soigneusement travaillée et répond souvent à des formes de construction techniques et bien identifiées. S'il se construit au pif et si sa conceptualisation n'est pas confiée aux spécialistes, il porte confusion.

Tout d'abord, ce slogan, «sama3 sotek»,  s'adresse à l'autre. Il y a une séparation entre l'auteur du slogan et son récepteur. On s'adresse à l'électeur comme s'il était différent (opposition toi / moi, nous/vous). «Sama3 sotek» est entonné, ici, comme un ordre émanant d'une autorité s'adressant à un sujet ou comme à un élève assis au fond de son rang n'arrivant pas à répondre à son maître. Or l'autorité ne suscite jamais l'adhésion et le citoyen aurait l'impression d'être sommé à exécuter un acte sensé émaner du libre exercice du droit de vote. Ça porte confusion. « Faisons entendre notre voix » aurait déjà été meilleur.

Par ailleurs, peut-on demander à un algérien de faire entendre sa voix quand il n'a jamais cessé de la crier auprès des pouvoirs publics, face aux décideurs, devant les microphones des médias, dans les stades, lors des émissions télévisées et même quand il vend à la criée dans les ruelles des quartiers populaires? Alors, les algériens sont-ils assez sourds ou parlent ils très forts ? Veut-on que les algériens  deviennent audibles lorsque la surdité de l'auteur du slogan est décriée, durant des décennies,  avec un ton empreint de colère. Ça porte confusion.

Peut-être que l'auteur du slogan aurait voulu séduire non pas l'opinion mais l'auteur d'une autre célèbre expression en le parodiant par une figure de style (ellipse dans le jargon des publicitaires) consistant à omettre « Ya Baa ». Vu le fonctionnement du cerveau et sa réceptivité aux messages subliminaux, le slogan aurait sonné dans l'esprit des citoyens comme «sama3 sotek ya baa». La réponse n'a pas tardé à venir dans les réseaux sociaux et la répartie populaire a été cinglante : « Ebda Brouhek » (commence par toi-même). Ça porte confusion.

L'exemple du spot et du slogan « Chkoun Hna » où Mahrez, après la défaite contre la Tunisie, est parodié sur les réseaux sociaux par certains médias en ligne, qui ont transformé ce message de victoire en message de défaite: « Chkoun hna …lI Dji Yrbahna » (Celui qui vient nous bat en compétition), devait faire réfléchir à deux fois avant de lancer une campagne pour un événement si important pour notre pays.

S'agissant de l'affiche, de sa confection par un infographe, des personnages y figurant et de sa diffusion par l'ANEP, c'est un travail en aval d'un autre processus lourd  de recherche, de création et de production confié à un spécialiste ou une agence spécialisée. Que l'infographe ait puisé ses templates (modèles) dans des banques d'images, cela est compréhensible pour des organisations commerciales mais pas pour une institution gouvernementale dont le rôle est de garantir le bon déroulement des élections et non pas réparer des préjudices ou subir l'anathème des réseaux sociaux. L'Expression dans son édition du 20 mars 2017 a noté : « Au moins quatre des cinq personnes sur les différentes affiches sont des modèles étrangers, travaillant pour des agences basées un peu partout», c'est une véritable honte, voire une humiliation de trop! ».

Le Ministère de l'Intérieur et des collectivités Locales aurait mieux fait d'engager une agence spécialisée dans le casting qui serait chargée de dénicher parmi la population les personnages adéquats selon des critères de beauté, de représentativité et surtout de moralité, sous décharge et autorisation. Beaucoup se seraient rués sans gêne vers les organisateurs et auraient participé volontiers à cette louable action.

Suite au buzz dans les réseaux sociaux concernant l'affaire des affiches et vu les « proportions surdimensionnées à un moment où les efforts sont concentrés sur les préparatifs du prochain scrutin, selon M. Bedoui, celui-ci  a engagé une commission d'enquête pour déterminer les raisons et les mobiles qui ont amené l'agence commerciale qui a conçu le support en question à recourir aux choix des images de personnes qui n'ont aucune appartenance au pays.

Mais à quoi sert une commission d'enquête si l'infographe de l'affiche, qui n'a pas été chargé du casting, n'a reçu des services de l'Intérieur ni charte graphique ni orientation précise ? Que peut-elle déterminer lorsque  la composition graphique, après quelques épreuves numériques, ait été validée par le Ministre lui-même ou par quelques membres de son cabinet et même pas son responsable de communication ? Dans ce métier tout producteur graphique exige une validation afin d'assurer qu'il est conforme aux souhaits du client en termes de colorimétrie, de placement des textes et images et que le document ne comporte ni fautes d'orthographe, ni fautes de typographie. Il fournira donc une épreuve qui servira à une ultime relecture mais aussi de contrat entre le prestataire et le client, c'est le fameux bon à tirer (BAT). Cette commission d'enquête et, donc, ses réponses empêchent la campagne de s'inscrire dans la dynamique collective souhaitée par le Ministre de l'intérieur. Ça rajoute encore une autre confusion.

Si le Ministre estime que la sensibilisation au sujet de l'importance de  ces élections constitue un facteur fondamental et que ces élections constituent une étape importante à l'effet de préserver la sécurité et la stabilité de l'Algérie, il aurait dû baser son dispositif sur une stratégie cohérente pour construire des actions de communication  qui font sens auprès des citoyens algériens et ne pas tomber dans ces erreurs d'amateur énoncées ci haut ; car, en faisant le choix de ne pas intégrer la fonction communication dans son top management et de recruter des journalistes pour seulement quêter une visibilité pour soi dans les primes times de télévision, il s'inscrirait de facto dans le mauvais déroulement des élections législatives.

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Source : Algérie Focus
Date : March 28, 2017 at 12:07PM