lundi 30 juin 2014

Ramadhan : les prix des produits de large consommation révoltent les algériens

marché légumes-inflation

Les premiers jours du mois sacré du ramadhan vont rimer avec prix qui s’envolent. Les produits de large consommation comme les légumes, les viandes rouges et blanches ne sont pas à la portée des bourses algériennes modestes car leurs prix ont augmenté de façon vertigineuse.

Les consommateurs algériens sont en colère. Le prix des légumes, des viandes rouges et blanches est hors de portée. « Où est l’Etat qui nous a promis de contrôler les prix au moment où certains vendeurs sans scrupules nous soumettent à leur diktats », se plaint Rabah, un quinquagénaire.

A la fatigue des premiers jours du mois sacré et à la chaleur, vient s’ajouter la colère, la déception et l’impuissance qui se lisent sur le visage des consommateurs. «Les choses n’ont absolument pas changé. Faire un tour au marché est devenu un véritable calvaire au vu de la montée incroyable des prix. La courgette est plus chère que les bananes, franchement, c’est insensé ! », s’alarme cette jeune femme trentenaire, mère de famille.

Il suffit de faire un tour au marché du coin pour constater de visu la situation. La carotte à 120 DA, la courgette et la salade à 160 DA, la pomme de terre à 50 DA, la tomate à 100 DA, le consommateur algérien ne sait plus à quel Saint se vouer. «L’Etat accuse le consommateur d’être à l’origine de la spéculation en procédant au stockage des denrées alimentaires. Cependant, cela n’est pas vrai. C’est l’Etat qui est le seul responsable car il est laxiste, et ne contrôle pas les prix affichés dans les marchés », s’indigne Zohra, retraitée, âgée de 60 ans.

Ce qui étonne de plus en plus les citoyens, notamment ceux dont les budgets sont très limités est la disponibilité des produits de large consommation. «Je peux comprendre la flambée des prix quand les denrées se font rares, mais comment justifier cette injustice quand les aliments sont disponibles à gogo », s’exclame Fateh, 32 ans, fonctionnaire.

Il faut dire que les prix affichés donnent réellement le vertige. Les haricots verts arrivent jusqu’à 140 DA le kilo, tandis que la salade est affichée à 140 Da le kilo. Pour les commerçants, il n’y a pas flambée des prix et l’augmentation est tout à fait normale et raisonnable. Certains d’entres eux sont allés jusqu’à rassurer les consommateurs en promettant que les prix étaient appelés à baisser d’ici les jours à venir.

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Source : Algérie Focus
Date : June 30, 2014 at 04:27PM

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