mercredi 23 décembre 2015

Rétrospective/Les 15 Algériens qui ont marqué l’année 2015

Rétrospective/Les 15 Algériens qui ont marqué l'année 2015

Quels sont les Algériens qui ont marqué l'année 2015 ? Pour répondre à cette question, notre confrère Belkacem Ahcene-Djaballah, responsable du site d'informations documentaires almanach-dz.com, a dressé le top 15 des personnalités algériennes qui ont fait parler d'elles  pendant toute cette année. Des personnalités qui ont défrayé la chronique, suscité la polémique ou fait la Une des médias pour leur travail et leurs actions. 

Ces personnalités sont considérées comme les plus influentes en Algérie durant cette année qui tire vers sa fin. Ces personnalités occupent, pour la plupart d'entre-elles, des postes de décideurs. Ceci dit, on retrouve "des personnalités (ou groupes de personnes)   qui, tenant compte de leur notoriété, position, fonctions et actions ont un « pouvoir » d'influence durable, un temps ou longtemps,  sur tout ou partie (s) de la  société et/ou sur la vie quotidienne des citoyens et leur devenir", explique à ce propos Belkacem Ahcene-Djaballah selon lequel  "le choix s'est fait sur la base d'une observation continuelle des médias (et de la société )  , mensuellement, tout au long de l'année  avec, en parallèle,  la récolte   d'avis et d'opinions , tout particulièrement dans les milieux de l'enseignement universitaire  et de la presse (large panel de consultants bénévoles)" .

 

 

 

 1/ NOURIA BENGHEBRIT –REMAOUN : Nouria Benghebrit, épouse Remaoun,  est une femme qui a occupé tout au long de sa carrière professionnelle,  plusieurs postes de responsabilité dans les domaines de la recherche scientifique, le développement technologique et la connaissance outre la coordination de projets de recherche sur l'école et l'éducation.  Le dernier poste qu'elle occupait avant sa nomination, lundi 5 mai 2014, ministre de l'Education nationale dans le nouveau gouvernement (de A. Sellal) à la place d'Abdelatif Baba Ahmed, était celui de directrice du Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc/Oran).

Depuis sa nomination aux fonctions de ministre, elle n'a pas manqué de « déranger » bien des habitudes bureaucratiques, ce qui ne fut  guère apprécié , au départ, par les syndicalistes  et,  surtout, par  les « conservateurs » rentiers du secteur…qui n'ont trouvé comme excuse que sa pratique hésitante (au tout début, car bien des progrès ont été faits) de la langue arabe. On a même vu une certaine « campagne de presse » à caractère diffamatoire  menée à son encontre. Elle a su résister et imposer des améliorations aux réformes précédentes au niveau de l'Education nationale et ce, malgré les campagnes de presse et politiques menées par les tendances conservatrices. Elle a « réussi », fin novembre 2015, après de longues négociations avec les principaux syndicats (hors le Cla et le Cnapeste)  à faire signer une « Charte d'éthique éducative »

 2/ ARMEE NATIONALE POPULAIRE (ANP) : Pour les succès rencontrés lors des opérations continuelles anti-terroristes menées à travers le territoire national et aux frontières : terroristes abattus, terroristes arrêtés, saisies d'armes et d'explosifs, autres saisies (carburants , drogues, or et autres métaux, détecteurs de métaux…). Il y a , aussi, tout ce qui fait, en matière d'opération de détection de mines et leur destruction, opération très coûteuse et parfois meurtrière, et de nettoyage des terres  (Total des mines détruites par l'ANP, de 1963 à 1988: 7 819 120 / De 2004 à 2014: 927 571….d'où un total de 8 746 691 ….et 57 884 ha nettoyés…..sur un total de 10 à 11 millions des mines placés essentiellement dans les zones frontalières par la colonisation. Au 31 octobre  2015, le total des mines découvertes et détruites s'élevait à 807 478 mines, soit 674 388  mines antipersonnel, 128 149 mines anti-groupes et 4941 mines éclairantes. Le nombre de restant de mines doit être détruit avant 2017.

3) MEDIENE MOHAMED : Bien qu'admis à faire valoir ses droits à la retraite en septembre 2015 , le général de corps d'armée « Tewfik », ancien responsable du Drs/Mdn, reste encore dans l'imaginaire populaire ,et surtout pour  ceux qui ont tout fait pour l'écarter, un homme influent. Durant vingt-cinq années, il ne s'était montré en public que très rarement et encore moins ne s'était exprimé.  La diffusion par voie de presse, le 4  décembre 2015, de sa « lettre ouverte » , « une sortie exceptionnelle », défendant un de ses plus proches collaborateurs, le général « Hassan »,  spécialiste de la lutte anti-terroriste et du contre-espionnage, condamné à 5 ans de prison ferme, par le Tribunal militaire de Blida, l'a transformé, selon le politologue Hosni Abidi, en « chef du plus grand parti  politique d'opposition »

4/ GROUPE DES 19 : Vendredi 6 décembre 2015, la  lettre  adressée le vendredi 1er novembre, au Président de La République Abdelaziz Bouteflika, est rendue publique lors d'une conférence de presse. Elle est signée de 19 personnalités (dont Zohra Drif- Bitat, Lakhdar Bouregâa, Abdelkader Guerroudj, Mustapha Fettal, Mohamed Lemkami, Nouredine Benissad, Meriam Benhamza, Rachid Boudjedra,Pr Abdelhamid Aberkane, Khalida Toumi, Louisa Hanoune…..) , demandant une audience….car « inquiets pour sa santé et pour l'avenir du pays ». Elle n'a été rendu publique, ont-ils précisé,  que parce qu'ils n'avaient reçu aucune réponse à leur demande. Le groupe sera « maltraité » par une partie de la classe politique (tout ou parties du  pouvoir dit parallèle ?) et ses soutiens économiques qui les traiteront , entre autres , de « salonnards » , leur demandant d' « aller écrire leurs mémoires » . Certains opposants les critiqueront aussi .  Malgré les défections en cours de route  de  quatre signataires (Zehira Yahi,  Samia Zennadi, Rachid Hadj Naceur puis  Fettouma Ousliha ;  les trois premiers invoquant  leur « naïveté politique et la précipitation » , la quatrième , comme les autres, ayant « subi », selon Khalida Toumi ,des « pressions intolérables et inhumaines ») , les autres membres sont catégoriques : « Nous ne reculerons pas ! », d'autant qu'ils estiment avoir été « confortés » par la lettre, rendue publique , elle aussi, du général de corps d'armée (désormais) à la retraite Toufik.

 

5/ HADDAD ALI : Il a été élu , jeudi 27 novembre 2014, «  patron » des patrons algériens pour diriger la plus importante organisation patronale d'Algérie, le FCE (Forum des chefs d'entreprise).   Candidat unique, il a été élu à l'unanimité pour un mandat de deux ans. Ali Haddad est considéré comme l'un des hommes d'affaires les plus importants depuis une décennie. Il s'est affiché ,durant les dernières années, comme un soutien indéfectible pour  la politique économique du président A.Bouteflika.

Natif de Azzefoun, 49 ans, lancé dans les affaires à partir de 1988,  il est  le patron du premier groupe privé de bâtiment et de travaux publics algérien, Etrhb Haddad, avec un chiffre d'affaires de 40 milliards de DA. Il est également présent dans les médias  ( Quotidiens Waqt El Djazaïr en arabe et Le Temps d'Algérie en français et deux télévisions satellitaires : Dzaïr TV et Dzaïr News) , l'hôtellerie et la concession automobile. Profitant de la professionnalisation du football, Ali Haddad a acquis l'USM Alger, un club prestigieux de la capitale.

6) SAÂDANI AMAR: Né le 17 avril en 1950 à Tunis (Tunisie), Amar Saadani, père de sept enfants, a été, entre 2004 et 2007, président de l'Assemblée populaire nationale (APN). C'est un fervent soutien de A. Bouteflika qu'il défend bec et ongles. Ancien cadre syndical (UGTA), A. Saâdani a occupé le poste de Mouhafedh pendant 15 ans, député à l'APN en 1997, et membre du comité central du FLN. Il a été, au sein de l'APN, président de la commission des Tansports, des Transmissions et des Télécommunications.

Réélu député en 2002, il a occupé le poste de vice-président de l'Assemblée avant d'être élu, le 23 Juin 2004, président de l'APN. Nouveau Secrétaire général du FLN, il succède à Abdelaziz Belkhadem, qui a été écarté de son poste après un retrait de confiance, en janvier 2013. Amar Saâdani est désigné , jeudi 29 août 2013, onzième Secrétaire général du parti du Front de Libération Nationale (FLN) à l'issue de la 6 ème session de son Comité central. Depuis, bien qu'en butte à de multiples attaques tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du parti, tant sur le plan de sa gestion politique que sur le plan personnel, alternant les discours rassembleurs et les propos provocateurs et parfois surréalistes, il a réussi à s'imposer.

 

7/ ISAAD REBRAB : Patron de Cevital, il  a fait son entrée pour la première fois dans le classement annuel des fortunes arabes établi par le magazine Arabianbusiness qui le classe (décembre 2014)  à la 32e place des hommes d'affaires arabes les plus riches.  Sa fortune est estimée par Forbes à 3,2 milliards de dollars. Né à Tagmount Azzouz (Kabylie)  ,plus de 70 ans, président du Conseil d'administration de Cevital (Industries alimentaires, matériaux de construction, presse avec le quotidien Liberté, automobiles, affichage  publicitaire…plus de 25 entreprises ) . Il  a résisté –en ne tombant pas dans le piège de la « provocation » par voie médiatique – au pouvoir qui voulait "l'éliminer" (rumeur d'un « mandat d'arrêt » contre lui) . Du fait du soutien de ses nombreux employés notamment en Kabylie , les autorités auraient fait marche arrière par peur ( ?) de la réaction de la rue

Le 17 février 2014, il avait été reçu, avec une délégation de patrons de grandes multinationales (25) par le président français François Hollande qui cherchait à attirer en France des investisseurs. A noter qu'après avoir acquis , en 2013, Oxxo, spécialiste français des portes et fenêtres , il acquiert Fagor-Brandt le spécialiste de l'électroménager puis , l'italien Lucchini, groupe italien de sidérurgie. Fin 2015, une information non confirmée annonce son intention d'investir plusieurs centaines de millions de dollars….au Brésil. Une autre provocation ?

 

 8)  BOUCHOUAREB ABDESSELAM : L'ancien directeur de communication de la campagne du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et ancien ministre de l'Industrie  et de la Restructuration (1996), Abdessalem Bouchouareb, a été nommé lundi 5 mai 2014,  ministre de l'Industrie et des Mines, dans le nouveau gouvernement dirigé par Abdelmalek Sellal (remplaçant ainsi Amara Benyounès) . Né le 3 juin 1952 à Ain Khercha, dans la wilaya d'Oum el Bouaghi,   A. Bouchouareb est détenteur de plusieurs diplômes universitaires dans les sciences médicales et humaines. Il a occupé , en 1994, la présidence du Conseil national économique et  social (CNES), puis a été nommé, en 1996 , ministre de l'Industrie dans le gouvernement  de Ahmed Ouyahia. Il avait été chef de cabinet et membre du bureau politique au Rassemblement national démocratique (RND), élu député de 2002 à 2007 de la wilaya d'Oum El  Bouaghi et fondateur et président de la première confédération patronale (CGEOA) en Algérie (1989).  Dans le cadre de ses activités en tant que Commissaire auprès du chef du gouvernement pour la promotion de l'emploi des jeunes (1998), puis en tant que ministre délégué à l'emploi en 2000, A. Bouchouareb a eu l'occasion de lancer puis de redynamiser l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) après avoir été un de ses initiateurs au CNES.  A. Bouchouareb a été également élu député de la wilaya d'Alger, membre  du bureau de l'Assemblée populaire nationale (APN), vice-président, chargé du suivi des affaires administratives et du contrôle financier depuis son élection aux dernières législatives du 10 mai 2012. A. Bouchouareb a été, par ailleurs, élu vice-président de l'Internationale  démocratique centriste en septembre 2012 (Rome).

9) HOUDA IMANE FERAOUN: Née le 16 juin 1979 , elle  a grandi à Sidi Bel Abbes, dans l'Ouest algérien. Elle obtient, en 1999, un Diplôme d'études supérieures (DES) en physique du solide. Elle pousse son cursus jusqu'au magistère en science des matériaux qu'elle obtient en 2002. Par la suite, la jeune femme veut couronner ses études avec un doctorat, toujours à Sidi Bel Abbeè. Mais, elle recherche une expérience à l'international et une occasion se présente à travers une bourse industrielle en Franche-Comté, en France. Elle est confrontée à un choix : faire son doctorat ou partir s'installer en France. Qu'à cela ne tienne ! Considérée comme têtue par son entourage, elle fait tout pour mériter son surnom de « la pierre » (el hadjra). Pour le moins déterminée, elle fait des allers-retours entre la France et l'Algérie et réussi à mener à bien ses deux projets en 2005.

Houda Imane Faraoun prend la tête de l'Agence nationale pour le développement de la recherche universitaire (Andru) en 2011. Une première expérience dans la gestion d'une administration publique. Ensuite, elle atterrit à l'Agence thématique de recherche en sciences et technologies (ATRST) où elle continue de participer à l'effort de gestion et contribue à « tracer la politique de recherche en Algérie », jusqu'à sa nomination à la tête du MPTIC, en mai 2015.

À 36 ans, elle est la plus jeune ministre du gouvernement algérien(Aicha Tagabou n'est que ministre déléguée chargée de l'Artisanat) . Mieux, elle est l'une des plus jeunes de l'histoire de l'Algérie indépendante à accéder à des fonctions ministérielles. Au sujet de sa nomination, la nouvelle ministre estime que c'est un défi. En effet, elle convient qu'il s'agit d'un lourd héritage. Elle reconnaît qu'elle ne peut que « colmater les brèches » à court-terme, car il règne une certaine « léthargie dans le secteur ». Cela dit, elle affirme vouloir ouvrir de nombreux chantiers dès maintenant et poser les jalons d'une véritable politique de développement de son secteur. « Cela ne va pas être facile », reconnaît-elle.

Ambitieuse ? « Pas tellement », pense-t-elle, dès lors qu'il s'agit surtout de combler le retard accumulé. Malgré son poste de ministre, elle continue d'aller faire son marché elle-même, presque incognito. Elle se dit plutôt casanière et passe le plus clair de son temps dans son bureau : « Quand je ne travaille pas, je m'amuse. Et quand je m'amuse, c'est en travaillant ». Sa nomination n'a pas changé son mode de vie, « à peu de choses près ».

10) TEBBOUNE ABDELMADJID : 67 ans, né à Mechria (Naâma). Diplômé de l'ENA, 2è promotion. Plusieurs fois wali (Djelfa, Adrar, Tiaret, Tizi-Ouzou), ministre délégué chargé des collectivités locales, ministre de la Communication et de la Culture, de nouveau ministre chargé des Collectivités locales, ministre de l'Habitat et ce l'Urbanisme . Il a représenté le président A. Bouteflika lors de plusieurs missions à l'étranger après son départ du gouvernement. Ministre de l'Habitat depuis le 4 septembre 2012 dans le nouveau gouvernement de A. Sellal. Un poste qui se conjugue intimement avec l'insondable et inextricable problème du logement dont la demande ne que fait que croître . Chargé de la  Communication en 1999, il avait alors contribué (discrètement, mais efficacement), en avril 2000,  à la mise place , par les journalistes , d'un Conseil de l'Ethique et de la Déontologie. Sous des dehors tranquille et discret, il  a un sens efficace de la communication. En 2015, il est en bonne voie, en compagnie du wali de la ville, de réellement transformer Alger en « ville sans bidonvilles », phénomène rare en Afrique et dans la région

11/ DAOUD KAMEL :  Journaliste au Quotidien d'Oran (Chronique Raina Raï),dont il a été rédacteur en chef, natif de Mostaganem, 45 ans, écrivain, auteur de « Meurseault , contre-enquête », édité d'abord en Algérie en 2013 puis en France en 2014. Trois  prix (deux en France : le  «  Mauriac de l'Académie française » et  le « Cinq Continents de l'OIF »,  et un en Algérie : « L'Escale Littéraire Alger 2014 ») et une double nomination pour le « Goncourt » et le « Renaudot » avec une « qualification »  pour les « finales ». Par le passé, en 2008,  , avec son recueil de nouvelles,« La Préface du Nègre »  , il avait obtenu le Prix Mohamed Dib. Son dernier roman (édité, il faut le préciser, en 2013, en Algérie) est passé inaperçu des conservateurs, des islamistes , des nationalistes sourcilleux, ainsi d' ailleurs que des autres écrivains algériens, de la presse arabophone et des télévisions satellitaires francophobes . C'est son passage sur le plateau d'une  télévision française dans une émission à grand succès (Antenne 2 avec Laurent Ruquier), autour de son roman et de ses idées sur la vie politique, la vie cultuelle (la pratique de l'Islam) et culturelle (la pratique des langues) du pays, la mémoire franco-algérienne … qu'une « vague d'indignation » est soulevée , portée par un « imam » salafiste,  Hamadache, qui avait  appelé à le « tuer ». Un appel de haine qui a suscité une mobilisation nationale et internationale en guise de solidarité avec un journaliste-écrivain qui assume tous ses propos et qui refuse de se comporter en victime d'une campagne de dénigrement (orchestrée ?) visant à le pousser à quitter l'Algérie…. une Algérie qu'il veut seulement «  raconter au reste du monde » . Son livre a été classée aux Etats Unis comme un des dix plus importants livres de l'année.

12) SANSAL BOUALEM : Né en 1949 à Théniet El Had, Boualem Sansal a fait des études d'ingénieur à l'Ecole Polytechnique d'Alger  et à l'Ecole supérieure des télécommunications de Paris. , avant de soutenir un doctorat en économie.

Son premier roman, le Serment des Barbares (1999) a reçu le prix du Premier roman et le prix des Tropiques (France). Il a reçu, en octobre 2011, le prix de la Paix des libraires allemands. Son roman, le Village de l'Allemand (2008) a reçu le Grand prix RTL, le Grand prix de la francophonie et d'autres distinctions européennes.

Son œuvre compte, fin 2011, six romans ainsi que deux essais, des nouvelles et des contributions diverses.  Dans une interview parue dans El Watan (22 octobre 2011) , il précise que c'est son ami Rachid Mimouni qui l'a encouragé  à écrire. Ils étaient voisins à Boumerdès, les deux étant des  cadres du secteur de l'Industrie.

Lundi 19 décembre 2012, il est choisi comme membre du jury international du 62è Festival du film de Berlin (9-12 février 2012). A noter que Boualem Sansal est, avec Assia Djebbar , le romancier algérien le plus traduit en allemand. Et, en Allemagne, il a reçu plusieurs prix. L'Académie française  lui décerne,  jeudi 13 juin 2013, le Grand Prix de la Francophonie, doté de 20.000 euros…En décembre 2013 ,il reçoit le prix Jean Zay (France) de la laïcité et en septembre 2015, il est  dans la première liste des nominés pour le Prix Goncourt (livre : « 2084 ») et il est, finalement,  Grand prix de l'Académie française 2015. A noter qu'aucun de ses ouvrages n'a été édité en Algérie, mais la presse nationale a publié plusieurs entretiens….tous toujours marqués par un engagement sans détours laïc et anti-fondamentaliste

13/ JORNANE GOSTO : C'est une émission humoristique et satirique (des hommes politiques entre autres , et de l'actualité ), fabriquée au jour le jour, un concept unique dans le monde arabe,  diffusée chaque soir après le f'tour du Ramadan sur El Djazaria Tv, animée dans le « stah » (car « chaque algérien a un « stah » dans la tête ») , avec vue panoramique, dominante,  sur Alger, par des acteurs de talent et percutants (Nabil Asli dit Bahlito , Moufida Addas, Madli, Mohamed Khassani dit Abou Obeida, le faux homme religieux, Kamal Abdat, Nassim Haddouche, Wassila Mokrane, Fatima Belabed, à leur tête Abdelkader Djeriou) .L'émission a permis de « banaliser » bien des sujets alors tabous. Aucun numéro  n'a subi de censure. L'émission (ainsi que de nouveaux concepts dont « Pas de panique ») ainsi que les animateurs « passent », avec armes et bagages,  à Kbc News fin 2014 . En juillet 2015,  la chaîne  de télévision KBC et son émission Jornane El Gosto refusent de se plier aux injonctions du président de l'ARAV concernant les critiques satiriques à l'endroit des responsables , tout particulièrement durant le mois de Ramadhan. Mais, on  croit savoir que l'équipe a « éclaté » ,chaque élément entamant une carrière d'artiste prometteuse. En tout cas , elle laisse une empreinte notable dans le paysage audiovisuel national et redonné plus que du sourire aux Algériens

14 / EQUIPE NATIONALE DE FOOTBALL DES U-23 : Disputant la CAN 2015 des footballeurs de moins de 23 ans à Dakar (Sénégal), elle a réussi à se qualifier aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 (en compagnie du Nigéria et de l'Afrique du sud) , ce qui n'était pas arrivé depuis plusieurs décennies et à disputer la finale de la Can (finale perdue face au Nigéria : 1-2). Ces réussites ont poussé la Faf à relancer son Académie destinée à accueillir les jeunes l footballeurs souhaitant entamer une carrière professionnelle tout en poursuivant des études.

15/ AHMED DJOGHLAF : Une des principales chevilles ouvrières de la Cop 21 ( Paris Le Bourget, décembre 2015)

Diplômé d'Universités françaises et américaines, Ahmed Djoghlaf est un diplomate algérien qui a effectué une carrière tant en Algérie (au ministère des Affaires étrangères et à la Primature en tant que conseiller chargé de l'Environnement) qu'au sein des Nations-unies (sous-directeur exécutif du Pnue puis directeur, au titre du Pnue, du Fonds mondial sur l'Environnement). Le 7 janvier 2010, à l'occasion du lancement par le Brésil de l'Année internationale de la biodiversité, l'une des villes les plus vertes du pays, Curitiba, a  inauguré un nouveau parc urbain de 11 000 m2 baptisé au nom de Ahmed Djoghlaf.

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Source : Algérie Focus
Date : December 23, 2015 at 09:58AM

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